samedi 31 mars 2018

CES CONNARDS NE SAVENT MÊME PAS LIRE


Mais il te faut quoi encore ? C’est quoi ton trip ? Alors juste entre () il te faut savoir que lorsque je critique, insulte, dénigre, le tu c’est moi, c’est toi, c’est nous, mais à chaque fois que j’insulte un noir je suis noir, un homo je suis homo, un facho je suis facho, un gaucho je suis gaucho, un agent de la sncf je suis agent de la sncf, alors pas la peine de t’exciter à me dénoncer, je suis toi. On reprend. Ton délire de bien être est de voir des cadavres au bord des routes, des accidents de bagnoles, des bus scolaires sur un passage à niveau, dans des salles de spectacles, dans les hypermarchés, dans les épiceries cacher, dans les bois à moitié calcinés ? Maintenant juste comme cela, en miroir, c’est quoi leur trip à tous ces bâtards de tueurs en série, à ces fils de putes de violeurs, à ces débiles de terroristes ? Alors ? Bah c’est juste ta peur ! La une de tes journaux ! Le prestige de se faire un nom au journal de 20 heures, et surtout, leur bonheur ultime est de te voir la gueule descendue au niveau de ton nombril en regardant leur face de rat en augmentant les statistiques d’audimat. Alors regarde les biens aux infos, continue de leur faire plaisir, d’augmenter leur désir de recommencer encore et encore. Parce que si je ne suis pas trop con, si tu jettes au silence le dernier attentat en cours, celui qui hante toutes les ménagères, si tu arrêtes d’en faire des tonnes d’articles en tout genre, du héros à l’enculé, parce que nous ne savons pas encore que le héros était en fait un prédateur sexuel, bah quoi, les journaleux véreux vont bien trouver une parade pour rendre l’image à cet enculé d’islamiste, c’est vrai quoi, merde, un gendarme héroïque ça n’existe pas, par contre un fils de pute de daesh deux en un, il est temps de savoir d’où il vient, de savoir qu’il était en couple avec une pute, qu’il vivait avec les allocs et qu’il disait bien bonjour…la voilà l’info essentielle !!! Il disait bien bonjour cette ordure, oh et puis sa mère qui pleure en direct, silence on tourne…combien de téléspectateurs déjà ? Ah merde pas assez on va interroger sa sœur, ah merde elle est partie au combat avec son bébé dans le sac à dos, merde audience en baisse. Alors écoute moi espèce de journaliste crétin alimenté par une pile de connerie, mets donc ton cul au pouvoir de dire qu’il ne s’est rien passé, finalement, cet attentat quand tu regardes bien, combien de victimes ? Combien de vies brisées ? Une merdouille dans l’univers, tu étouffes l’affaire il y a une dizaine de personnes qui chialent et c’est fini. Aujourd’hui c’est tout un peuple qui pleure devant la téloche devant l’hommage national donné à ce type que la moitié des enfoirés qui regardent aurait tué car c’est un keuf. Bande de cons, hier c’était un fils de pute aujourd’hui c’est un héros. Si tu savais Mon Colonel le nombre d’enfoirés qui te pleurent….Pauvre france-toujours pas de majuscule. Alors imagine un instant que cette info n’arrive jamais à tes oreilles, le peuple n’a pas peur, tu n’as pas peur car tu ne sais rien, par contre aux infos il y a un type qui a l’air de bien parler, de la vie des oiseaux, de leur façon de s’envoler, leur habitat, ohh et puis ces forêts immenses, c’était beau ce discours sur l’agricologie de Pierre Rabhi, plein d’espoir. Un sacré héros ce monsieur. Et pendant ce temps ces guerriers au QI d’huître ne font plus peur, d’ailleurs plus personne n’en parle, devant les machines à café on se demande si l’hibiscus que l’on vient de planter sera blanc ou rose, ce n’était pas écrit sur l’étiquette, pouahhh ce stress…ha ha ha. Alors tu crois que si le chef de guerre de l’autre débile fait un bide à 20 heures il va recommencer ? Bah non, un peuple qui se fout de tout ça est un peuple puissant, un peuple qui a peur est un peuple faible. Sérieux ! Quand je vois l’autre ado raté et fini à la pisse faire la une des journaux, une espèce de merde insignifiante d’islamiste, tu en as fait une star mondiale, son temps d’antenne dépasse l’espérance de vie de l’autre dingue du FN… Il doit se taper une barre en regardant la téloche 52 pouces dans sa cellule avec les barreaux en or massif. Il peut te remercier toi l’aficionado des cadavres, des tueries, des accidents, des incendies, des meurtres familiaux. Sans toi il serait juste un bouffeur de frites avec une bite dans la bouche et une autre dans le cul dans sa cellule. Tu devrais lui envoyer des billets finalement….Mon héros à moi ???? Bah c’est moi !...

vendredi 30 mars 2018

YPUSHDA


Allez première partie de soirée, ouai chez nous de père en fils on ne dort jamais, du moins pas la nuit, va comprendre… Juste un petit flow que je dédicace à tous les emmerdeurs qui ont fait de ma semaine un enfer… bande d’enfoirés de geeks, je ne suis pas de votre planète mais vos mnémoniques me font kiffer comme une salope devant un god de 30 cm. Enfin comprendra celui ou celle qui se tape des barres sur des trucs que même bourré j’comprendrais jamais.
17h07 j’ai décidé d’ouvrir un YADA, la demande d’apéro, faut pas se planter dans l’UF, car l’Union fait la Force, une fois ton YADA en mode YADA cool cherche pas tu valides et tu passes tout en YACDA, c’est l’apéro mais avec les gâteaux (Cakes). Ouai les geeks sont englische. Mais mais mais, une fois que tu t’empiffres, tu passes à l’étape 185 et il faut que tu ailles…aux chiottes, virgule 7 il faut que tu laisses…une trace, donc tu signes dans le GKSMCA, en gros c’est comme si tu rotes en public et que tout le monde rigole, c’est validé ! Tu retournes dans le YACDA, parce que il reste un peu de gâteaux d’apéro. Et bim, qui sonne à la porte, le GKREC, une espèce de wesch à la casquette à l’envers qui dépose les colis, donc le pastis, et la flotte….bah tu valides gros…bah ouai, pour cela tu glisses sur le GKSMRA, en version simple, tu mets l’eau dans le pastis et tu regardes que le mélange se fait, validé. Et bim. Bon là inutile de préciser que tu bois….bon tu veux un mnémonique pour ça, vas-y lance le GKRECBA, c’est la réception du fait que tu bois l’apéro. Niveau 4 pour ça quand même. Bon il n’existe pas celui là mais je pense que c’est un bug du logiciel. Bah ouai quoi, tu fais une demande d’apéro, tu transformes l’apéro en réalité, tu réceptionnes l’apéro mais tu ne le bois pas dans leur work flow achat, vas-y moi j’bois et c’est tout quoi. Bon on est où là ? Ah bah faut vérifier que le pastis à le même prix que le ticket de caisse, donc tu vas…..j’entends déjà mes pochetrons qui crient LE GKFAA, bah oui diantre. Vas-y c’est bon de toute façon je suis complétement bourré donc ton truc c’est bon, balance le GKSMFA, ah enfin on va payer ce que l’on doit. En clair le patron du bar est à deux doigts de te mettre dehors mais tu as sorti ton GKSMFA, donc tout va bien, il va être payé…dans trente jours si je ne me suis pas planté dans la date de réception du ticket de caisse qu’il vient de me jeter à la gueule. Si je lui dis salut à dans trente jours, date d’échéance gros…Fusil à pompe et je suis mort je crois. HA ha ha nannnnn il y a le TCLERCA qui annule tout.
Bon les tarés, j’ai envie de dormir aussi, alors je vais reprendre un ptit YADA tranquilou et vas te faire un YPUSHDA !!!!

dimanche 25 mars 2018

VELO VERT…IGE


8h00 heure d’hiver et nous voilà, ma fée et moi, partis en road trip quechua sur le plateau de Ludres, dans la forêt, la truffe à l’air, les yeux dans le ciel, histoire de chasser du regard le pic vert. C’était assez marrant de ne pas se prendre la tête à suivre un chemin, l’esprit dirigeable au son de Woody. Hors sentier j’entends un râle, une espèce de bête en fin de vie qui se rapproche derrière nous, je me retourne et je vois un truc – parait que ça s’appelle un vttiste – agonisant sur son engin à 4000 euros dans sa combinaison de plongée fluo, il passe à côté de nous dans un bonjour de cancéreux disant au revoir à sa famille, nous nous regardons avec ma fée et je lui demande si elle se souvient de sa formation de SST car moi pas du tout, nous rigolons et ils appellent ça du sport, haha ils font ça pour être en bonne santé qu’ils disent dans les journaux, moi je n’en sais rien je ne m’informe plus depuis longtemps…Nous continuons notre chasse au son de Woody et ses copains, nous nous perdons carrément à force d’avoir la tête en l’air, tout en haut des arbres, le chemin devient impraticable, les quechuas crottées j’essaie de nous orienter vers l’antenne relais, finis les oiseaux, il faut rentrer j’ai des paupiettes à faire, nous arrivons sur le bon chemin après une virée à vue, et là, posé en playboy renversé par un camion de chantier, le gros cycliste agonisant debout devant son argent vélo ou vélo argenté, le gros bide bombant sa combi fluo, fume une clope en respirant comme une brique de lait moisie laissée en plein soleil un jour de canicule…..Mais quand je te dis que je ne suis pas adapté à ce monde de débiles, il faut que tu me croies, je ne suis plus de ce monde-là…sérieusement !!!!

vendredi 23 mars 2018

SIMPLE IV

J’avance dans le brouillard, la rue est déserte, mon papa me caresse les cheveux dans la tourmente, il me calme, ses mains ont ce pouvoir, je suis ce que je suis, et mon père dit que je serai ce que je serais. Il me guide sur ces chemins d’horreurs perpétuelles… Depuis l’âge de cinq ans il se cache de son père, de sa mère, de son chien, chacun est capable de le dénoncer, mais Baha Eddine est homosexuel, drug skin, piano en mode strange fails. J’ai envie de pleurer mais mon papa est là…..son père calme ses larmes à coups de fouets…..ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh .il faut qu’il soit fort pour porter une bombe sur son torse, il n’a pas de seins bordel…. Un jour mon papa a dit que je sois pédé ou hétéro, la vie est celle que l’on choisira, ensemble, pour l’éternité, mais son amour ne faiblira pas. Il a vingt ans, il n’a pas pu étudier, le groupe islamiste de son pays l’a calé, bâillonné il monte les étages les pieds en sang. Mon papa m’a acheté un appartement et je vis avec mon copain Christophe, pour la vie, un frigo et des envies, mais je suis pédé, et j’aime mon copain, et mon père nous emmène faire des courses. Arrivé en haut de cet immeuble de 7 étages, ils lui mettent un linge sur la tête, le pousse au bord de la corniche, il est pédé et son père lui crache sur la gueule. Au bout de la rue mon père cours j’ai oublié cette bouteille de vin, ce soir je vais fêter ma 4ème année de vie commune avec mon ami, finalement je suis homosexuel comme ils disent, mais moi je me sens bien, mon père est heureux, la vie de son fils est tracée et rien ne pourra l’empêcher d’être partisan de mon bonheur. Dans un cri d’horreur, ils disent quoi déjà, Allah Akbar, son père le pousse dans le vide, 7 étages dans le vide, Baha a juste le temps de dire adieu à son monde, à mon monde et il s’écrase dans un bruit sourd, quelques sursauts de vie le secouent, il s’éteint à jamais, dans ce monde de barbares Baha a fini de vivre, dans mon monde je suis rejeté des entreprises, mais je vis…Pour Baha et pour moi, priez pour qu’un jour rien ne vous effraie, pour que tous les deux nous puissions vivre ensemble et profiter des heures de verdures allongés et s’enlacer sans choquer ces fachos, libère-moi de ces extrémistes. Dans les champs de coton mes frères et sœurs se souviennent, la liberté d’être différents, laisse-moi vivre. Baha est chargé à l’arrière d’un pick-up rouillé, il sera brûlé au fond d’une impasse, son corps désarticulé. Papa je t’aime. Je suis pédé et je t’emmerde !!!!!

FOR YOU FOR ME


C’est quoi déjà le délire avec l’heure au fait ? On avance ou on recule…comment veux-tu que….Et si on descendait dans les rues, banderoles et tout le merdier pour bloquer les routes, les trains et les chiens de traineaux pour dire stop ou encore, et elle est où la valise RTL sans déconner…et puis c’est quoi encore ce passage en force de l’heure d’été. Un putain de 49.3 .Mais moi je n’en veux pas. Alors tous avec moi le collectif ….mouai bon si ça autant de pouvoir que la grève du 22 tu m’oublies….Alors que les chiens fous soient lâchés sur mon bifteck, je précise que je n’ai pas fait grève. Pourquoi ? Bah parce que hein, ça marche dans tous les sens ce truc, et puis il y a aussi un truc c’est de dire vas te faire foutre mais c’est moins classe. Alors pourquoi je n’ai pas fait grève…bah parce que je n’aime pas les chasses à cours, désolé. Bon allez je vais dire enfin la vérité…je n’ai pas précisément jugé utile de sacrifier mes vacances aux Seychelles puisque je n’y vais pas en train…ouai bon c’est bon attends la fin avant d’hurler…mais c’est qu’ils seraient méchants quand ils ont faim et froid. Bon je balance la vraie vérité, je n’ai pas fait grève à cause de l’horaire d’été qui arrive…. Parce que si tu avances et que je recule comment veux-tu que…ah bah ça fait peur et puis c’est tout. Je ne suis pas prêt à tout prendre …il me faut du temps ! 300000. Trois cent mille. Pffff allez tous au lit on s’est bien caillé les couilles et en plus il pleuvait, on a bien droit de retrouver notre canap et notre chien au coin du feu en attendant la prochaine…… putain que ce monde me fait rire…ou pleurer…ou l’horaire d’été….

mardi 20 mars 2018

PRENDRE LE VIRAGE A GAUCHE, ARRIVER A L'INTERSECTION....APRÈS DÉMERDE TOI !!!

Et dire qu’ils se tapent sur la gueule pour se satisfaire d’être quelqu’un dans un monde incertain au lieu de se faire chier devant un bouquin d’un journaleux en quête d’un savoir qu’il ne maitrisera jamais. Et pendant ce temps-là j’ai toujours mal la tronche et je n’arrive plus à mâcher, même du pain. D’après mon étude sur l’espérance de vie des aquatiques, oui vivre sous l’eau est mon quotidien, je peux facilement annoncer avec de vrais chiffres, que tu as une chance sur cinq de guérir du cancer sans le savoir. Oui je sais c’est assez con comme analyse sachant que si tu ne le sais pas tu ne peux pas guérir, mais les faits sont là et comme j’ai fait médecine, je n’ai pas peur d’une telle conclusion. Car quel est meilleur médecin que celui qui teste les pathologies pour en définir une sortie probable ? Bah moi. Et j’explique en plus, et ben vlà le boulot toi. Avant de finir au bloc opératoire, j’avais mal au bide, pendant six années dans des souffrances inavouables au grand public, mais c’est quoi avoir mal ? Il n’existait pas dans les années 90 des règles de mesure de la douleur, t’as mal ou tu n’as pas mal, point. J’avais mal. Et un jour je suis tombé, d’un coup, à bout de force après avoir perdu plus de vingt kilos en moins de dix jours, ma fée m’a sauvé en jouant l’ambulance…mais me sauver de quoi ? De la liberté ! Elle m’a condamné à vivre encore emprisonné dans un corps qui ne fonctionne plus correctement. Ils ont ouvert et enlevé mes tripes, vidé mon corps de toute espérance d’aller mieux un jour. Mais je suis là, avec l’expérience de vous dire que l’on peut vivre sans intestins. Et aujourd’hui  reviennent les souffrances, les douleurs, aussi insupportables les unes que les autres, mais c’est quoi la douleur ? J’ai bien pris cette fameuse réglette libellée à l’échelle de la douleur, ça ne va pas au-dessus de dix sérieux ? Mais c’est là que je me pose une question importante, quel est mon rapport à la douleur, cette échelle est universelle, ma douleur est personnelle. J’imagine que certains seraient déjà morts avec ce que je supporte. Mais alors, qu’est-ce que je peux bien avoir pour avoir si mal ? Ma fée m’a conduit une deuxième fois à l’abattoir, je n’ai pas d’assurance vie et je ne m’appelle pas Johnny, ostéonécrose. Moi au départ j’avais mal, après l’annonce j’avais mal. Depuis ce jour je ne vais plus voir de médecin, sauf pour absorber deux trois trucs qui m’éviteraient d’aller fracturer la vitrine d’une pharmacie, et à chaque fois je repars avec un cahier des charges de visites en tout genre à suivre, du doigt dans le cul aux rayons désingueurs de neurones. Jamais je n’y vais. Et j’arrive à ma conclusion, je picole quasi tous les jours, premier anti inflammatoire non remboursé les enculés, et surtout je ne sais pas, je ne sais rien et je ne veux surtout pas savoir car une fois sur cinq je guéri sans savoir que j’étais gravement malade. Exemple : j’ai chopé la maladie de Lyme l’an passé, ma fée m’a conduit chez le médecin de force, j’ai pris un traitement qui ne sert à rien, faut le savoir quand même, mais je l’ai pris pour faire plaisir. Je reste persuadé que mes crises encéphalodramatiques à me cogner la ciboule contre les murs ne sont que le résultat d’un facteur Y dégénéré qui n’est jamais sorti de mon organisme. Je n’ai jamais, depuis que je suis sur cette planète, eu des crises pareilles, sauf depuis presque un an. Et qu’est-ce que je fais pour m’en sortir ? Bah j’ai mal, je souffre et j’attends, parfois dans des délires, parfois dans les pleurs, je m’isole et j’attends. Et finalement ça passe, quelques jours mais c’est déjà ça. Autre exemple récent, je ne peux plus serrer les dents, je n’arrive plus à mastiquer…tadiiinnnn et qu’est-ce que je fais ? Bah rien, je tente de manger et c’est déjà ça de pris sur la fin. Chez le médecin je finirai allongé sous un scanner et j’entendrai encore la même phrase : ostéonécrose….alors en bon médecin je me suis diagnostiqué une tendinite de la mâchoire, c’est plus cool et du coup ça va passer. Alors maintenant je reste persuadé que si j’avais un cancer, j’ai une chance sur cinq de ne pas en mourir, rien qu’en le laissant crever à son propre sort. Le mécanisme est simple pourtant, et cela vaut pour quasi toutes les maladies, toutes les souffrances, toutes les guerres, ne rien savoir est un pouvoir !!

jeudi 15 mars 2018

RESSERS-MOI L’AMERIQUE OU A BOIRE



Dans un délire pro beauf j’étais en mode recherche style gros toutou à grosse truffe mes vacances, et je suis sur le point de m’acheter mes vacances. Ouai quand on est un bon beauf on achète ses vacances sur internet, de préférence des trucs pas chers, ah bah tiens on va prendre les gîtes de France bordel même si c’est cher, parce que cette année on va se faire plaisir, on lâche les chevaux parce que je le vaux bien, et woowww imagine le truc, un gîte dans le Jura ou les Vosges, hahaha un voyage comme ça ça te forge un routard comme moi, des dizaines de kilomètres avec le panzer avec la galerie de toit et le coffre Norauto space 4000, bah ouai le plus gros quoi pour faire bien sur les routes et dans les aires de repos, j’hésite à mettre des tiags et mon short Décathlon fluo pour frimer dans le restoroute en prenant mon chocolat chaud bouillant au distributeur. Tu crois que les éperons ça va faire de trop ? J’essaie d’imaginer un cadre à 4000€ en train d’acheter ses vacances…ah pardon lui il n’achète pas ses vacances, il va en vacances, chez un pote aux Maldives, et le soir il nique deux trois dauphins dans son bungalow au milieu de l’eau, tu sais ce bungalow dont les fondations ont transpercé les fonds marins, lui il n’achète pas ses vacances il les encule. Ou alors il va sur une île paradisiaque sans humanité d’amour, juste quelques milliers de corps huilés et ils se frotteront leurs corps sur les tabourets Starck jusqu’à tomber enceintes sur des dollars périmés. Alors au moment de cliquer sur mes vacances de rêves en dehors de la Lorraine vindiou, j’hésitais encore entre 7 jours ou 14 nuits, bah 7 un salaire, 14 un salaire et demi mais le sourire du pognon bien dépensé. J’ai des rêves mais faut réserver, lécher la carte bleue, bienvenu dans mon enfer. Alors 7 ou 14 ? Assis dans la baignoire sans eau chaude, je crucifie mes veines à deux doigts avec mon cutter mais j’attends une alerte sur ma boîte mail pour réserver mes vacances, faudrait pas louper l’occase de dépenser mon fric dans un putain de gîte pour 7 jours à courir partout comme un guignol après un bonheur inaccessible pour mon putain de salaire. Et il va encore se plaindre ce connard de beauf, manquerait plus qu’il manifeste dans la rue, hein Manu, manquerait plus que tu ailles dans la rue….pas le temps bordel, j’attends la confirmation de mon achat de vacances. J’hésite franchement, le caleçon je le prends avec des fleurs d’hibiscus ou je prends le bleu uni, arfff je vais le prendre noir non ? Dans les Vosges c’est bien allez….

MAMMOUTH

J'étais en train de me taper un bad trip en pensant à une caissière vegan ou végétarienne, non pas parce qu'elle avait des miches de rat (salut Renaud, comment ça se passe ta cure sans déconner ?), mais franchement comment ne pas penser à un meurtre sans preuves quand un gros beauf de mon espèce franchi la barre de la caisse et dépose sur le tapis automatique du pâté issus de la souffrance d’un canard électrifié et tué à coups de pelle, un litre de lait d’une pauvre vache que l’on conditionne en lui enlevant son petit bébé, et toute autre saloperie infecte destinée à me faire crever, dis-moi comment elle fait (j’ai pris une fille mais pas dans l’esprit réducteur de dire que toutes les caissières sont des filles, la dernière fois c’était un pd…bon bah je vais encore me faire des potes moi, quoique je ne suis pas contre me faire tripoter les couilles par un type qui me dirait « dites 33 »…), je disais quoi au fait ? ah ouai comment elle-il fait ? Parce que moi déjà quand tu n’es pas dans mon trip, quand tu ne partages mes idées et que tu me le dis je te vois déjà enterré dans mon potager en train de bouffer les racines des radis, alors imagine moi caissière sans rire….bah ouai je pense que ça finirait en bataille de carottes ou pois chiches chacun d’un côté de la caisse…..J’en profite dans mon délire pour faire un gros bisou à toutes les caissières du monde, franchement j’ai du respect, je ne sais pas comment vous faites pour ne pas tuer deux trois clients par jour….

vendredi 9 mars 2018

PORT DU CASQUE OBLIGATOIRE ET OK


Alors les affamés on baise bien ce soir ahhh au cœur de ses jambes c'est le grand silence d'un lion annoncé il ne reste qu'une mule devant un chariot de paille tu as pris trop de diesel fashion week king de merde avec ta gueule de rat tu as fini affamé devant une chaussette Puma au bout de ta bite c'est la merde sur le dancefloor c'est la jungle mon pote tu fantasmes sur des cuisses chaudes écartées une fente humide ton cerveau est dans une caserne remplie d'hommes et de chiens oula et cette fente humide le sang du Christ tu n'y crois pas comme moi qui ne crois plus Ah Fieu me pardonne Findiou j'ai pourtant ma bite entre mes deux mains juste au dessus de sa fente en ferraille promesse d'une éjaculation ah oui ma phrase si la peur fait bouger elle fait rarement avancer oh l'image d'une bite dans l'antre de l'autre comment se faire enculer version III du livre de l'apocalypse ça va être dur je te le dis sans lubrifiant ça va être dur mais ma bite elle est forte tu sais toujours de travers je porte à droite et qui peut s'en satisfaire dans un milieu de gauche dans un slip DIM Divers Insoumis Maman affamé sans dents de sagesse merde le vertige combien d'élus cette année ma bite n'effraye pas les désespérés nous sommes en file indienne devant cette fente seule combien ils sont dans ma tête bordel attention vision haute sécurité caméra débranchée sextape annulée quel mépris pour les sans abris réfugiés dans des cris il faut débouler dans les gares d'inconnus et toucher avec les mains des culs dans la foule et le vide et violer nos femmes le huit mars je recherche le mépris pour trois ans fermes police hors de contrôle et je saigne aux aveux sans déconner laisse toi aller je suis trop sérieux je vais toucher sa fente humide avec mes doigts de mouette aller le gaz est léger un trois feuilles dans un paparadis artificiel pour inventer un stylo bleu dans l'univers d'une feuille sans crainte dans un sourire devant le pire je suis un lion sur un corps déchiqueté oh putain elle est humide la fente en plein milieu du désert comme un réservoir d'un pick-up américain dans la jungle...putain de journée ordinaire sous les yeux de la CIA je vais m'incendier mon fusil dans une chaussette Puma servitude d'un sperme en plein désert.

A FLEUR DE PEAU DE François TRUFFAUT


Attention au départ, et sinon où étions-nous, qu’importe la manière je te dis sans retour que l’industrie du travail a un super pouvoir. Mes couilles dans un couteau suisse et une pilule en mode préventif je suis arrivé au boulot ce matin avec un sourire titulaire d’un cdi qui m’a presque fait peur quand je me suis vu dans le miroir de 11x13 centimètres accroché sur la porte de mon vestiaire métallique jaune fermé avec un cadenas Vachette et moins de 23 minutes et 11 secondes plus tard j’avais un cutter Stanley à lame rétractable de sécurité posé sur mon poignet gauche. Quand je suis retourné à mon vestiaire pour prendre mes gants de manutention à 1,99€ttc de chez Brico Dépôt d’Essey lès Nancy, le sourire avait disparu mes couilles pendaient dans mon slip Dim acheté chez Cora d’Houdemont j’ai remarqué la chute universelle de mes cheveux YEAHHHHH malgré le shampoing Petrol Hahn anti chute de cheveux acheté en promo chez Leclerc une larme coulait le long de ma joue droite que j’ai essuyé avec un mouchoir en ouate de cellulose fabriqué par Panadayle fourni par mon employeur. Moins de 24 minutes pour tenter de me déshumaniser….39 minutes plus tard - ouai c’est plus long pour les vieux travailleurs – j’étais assis devant mon bureau sur une chaise récupérée dans une poubelle le cerveau lavé les yeux vides et mes couilles pendaient encore dans mon slip dans l’attente de l’ablation finale d’un oui chef bien chef ou d’accord chef sans rien avoir vu venir. Le repas arrive lui finalement dans un bruit de couloir de supermarché un jour de soldes avec des blablablas et des hahahas que je ne comprends pas mais que je reproduis encore et encore comme un robot. Ouai elle est très forte l’industrie du travail, moins d’une journée pour me retourner la tête alors qu’il me faut une vie pour tenter de remettre tout à l’endroit…ou à l’envers…ou comprendre…où veux-tu que je sois ?

mercredi 7 mars 2018

C'EST BEAU UN ACCIDENT DE BAGNOLE


Il y a des types ils ont le physique et la tronche pour être couchés sur les magazines de mode, faire la première page d’une marque de sous-vêtements….moi j’ai plutôt le physique d’être sur les affiches de prévention contre les maladies, l’alcoolisme et les drogues, les accidents de bagnoles tu vois !!!

jeudi 1 mars 2018

ÉCOUTE LE BRUIT QUE LA VIE FAIT



Je suis un fauve au milieu de la vie, au milieu de l’arène, j’ai cru que j’avais fait des miracles en continuant de vivre après l’ablation de mes tripes la gueule en plein soleil mais l’envie s’est dispersée dans mes galères quand je retourne la tête et que je regarde les ombres de mon ancienne vie. Je vais finir par me perdre sans déconner. Le tranchant d’un scalpel, la fin de ma vie. Mais allez dans mon monde je ne fais que me regarder la tête à l’envers, mon nombril est plongé dans un putain d’hiver. Alors dans mon monde j’emmerde la terre, l’hiver, les gens, la vie, les avis, et je me sniffe sous les bras. Ah mais attends j’ai une putain de bonne nouvelle, nannnn j’ai pas fumé arrête merde, on m’a offert pour mon anniv des litres de wine chardonnay et tu sais quoi ? Bah je savais que les producteurs travaillaient pour moi, genre maintenant plus besoin de hiiiiiii artzzzzz schploch dans un bruit insupportable à 1 heure du mat, nannnn maintenant les bouteilles s’ouvrent avec un bouchon vissé, genre criccriccric et glouglouglou sans me faire pécho par ma fée. Ah hahahahahah vas-y tu peux toujours lui dire elle n’a pas de compte facebook, pas de téléphone, pas de boîte mail, pas d’oreilles, et c’est elle qui m’offre les bouteilles en sifflotant  un air de fête d’enterrement. Nan je ne peux pas dire ça, elle me pourri l’existence elle ne veut pas que je picole, elle vit un enfer à mes côtés, genre une palme d’or ne serait pas de trop pour cette fée. Mais mon Chardonnay n’a plus de bouchon en plastoque, mais un bouchon qui se visse, j’étais loin au bout de la deuxième bouteille, j’adore les expériences, peut-être des performances finalement, cricrcricrcirccircireic trop bien ces bouchons. Maintenant faut planquer les bouteilles, fuir mes ombres. Adolescent je voulais savoir où était ma gloire, j’aimais croire en moi, j’aimais croire que mes futures rides et cernes sous les yeux étaient l’expérience, maintenant face à moi je veux juste partir de mon corps sans jamais revenir, du coup je m’enferme dans mon 7ème sous-sol, je ne mange plus et je ne veux plus remonter avec mes mains niquées. Comment tu veux rire quand tes phalanges se déboitent, ostéonécrose sur le dernier scan, monsieur c’est grave, ah bah merci je peux hurler, ah bah non faites ça dehors, merci monsieur je crois que je vais partir, bip bip. J’entrevois ma vie au paradis enfer quand je vais tous vous quitter, mais demain seulement, je suis fatigué tu sais, ah putain que je suis casse couille à parler de moi, trop négatif dans les arbres, allez je ne suis pas….oupsss j’ai oublié ce que je voulais écrire. Wouafffwouafff je creuse au pied de cet arbre et hop je pisse dessus, je savais bien que je pouvais encore déconner. Ohhh carrément. Bon sinon juste deux minutes pour être sérieux….top chrono…attends arrêtes je peux raconter n’importe quoi ? Ohhh mais carrément. Je me suis pété une phalange en tirant sur mes lacets, j’ai pris un courant de travers par la prise sous la pluie, j’ai crié en …ohhhhhhh ahhhhhhhh. Ahhhh mais mais mais c’est quoi ça ??? le journaux d’un ado en dérapage non contrôlé ou quoi. Ohhhhh ahhhhhhh. Pour tout te dire je déteste que l’on me raconte la vérité. M’en fous les bouchons se dévissent. Attends j’ai une histoire que je dois dire tout haut, tu sais que mon état est la pluie verglaçante sur un parebrise quand mon prof d’histoire me distillait ces paragraphes perdus dans un livre rabougri de vieilles histoires de barbarie des guerres, non achevées apparemment, et moi comme un essuie-glace en dérapage j’ai tout appris et maintenant juste après mes 49 années sur cette terre avec mes nuits agitées à peine je ferme les yeux je vois les camps de concentration sur ce putain de bouquin, ohhhh espèce de fils de pute de prof d’histoire, j’ai tout appris par cœur  et maintenant je ne dors plus, t’aurais pu m’apprendre l’histoire des riches, ah merde ça aussi tu l’as fait, mais moi maintenant je fais quoi, je ne déconne plus là, j’ai ces images du bouquin en espace clos au fond de mon ciboulot qui tournent et tournent. Ah bah hastag balancetonprofdhistoirebordeldemerde, j’aurai encore préféré qu’il me touche le cul, peut-être qu’aujourd’hui j’aurai oublié, mais ces images de guerre bah non. Je ne veux plus bouger allongé sans insister et raconter des histoires de cul comme un vieux con la main dans le froc englué dans mon padoque et regarder les seins nus de gamines sur internet et rire comme un imbécile avec mes dents niquées par la nicotine de grosses gauloises et mon haleine de cadavre berlinois sur les rivages d’une vieille anglaise. Poppppp je dis n’importe quoi mon garçon. Allez bonne nuit les copains copines, je vais chialer comme un temps stupide.