jeudi 6 octobre 2016

LES SACOCHES DE LA MOTOBECANE, ELLES ÉTAIENT EN CUIR NON ? PARTIE 1

Allez on y va…tout a commencé dans le chemin de cette forêt, garée sur le côté le break faisait face aux flammes et ma fée n’avait pas fermé le bouchon du réservoir de la tondeuse. Quand l’hélicoptère a lâché son spermicide sur les flammes, je me suis rendu compte que je n’étais pas en Pologne mais aussi que les balais d’essuie-glace étaient fondus. Triste journée quand même. Et cette rencontre avec les démons tu la vois comment ? J’avais les yeux grands ouverts quand j’ai vu débouler les tracteurs avec des chanteurs et danseurs dans les remorques, ils étaient venus éteindre le feu. Tu parles d’une merde. Surtout que j’avais prévu de mourir demain. Enfin c’était mieux que devant la télé, en plus la centrale de Cattenom commençait à grincer, alors la télé tu penses. Du nucléaire dans tes veines ouai, et tu crois vivre mieux ! Je n’aimerais pas être tes yeux, pour regarder toute cette merde, heureusement que tu n’as pas de cerveau… Je préfère m’engloutir dans mon 7ème sous-sol, au moins on y danse, on y chante, on y boit, on y parle, on y pleure alors on y boit encore. Dehors cette grue géante m’attend, elle m’a déjà bouffé mes intestins, du coup je ne sais pas trop ce qu’elle veut encore. Les chanteurs et les danseurs sont passés et pourtant ça brûle encore. Je sortirai bien pour bouffer ma glace, pas le temps, pas le temps, pas le temps. Mon pote a préféré me laisser seul dans la fumée, se jetant sous un TER, je me demande encore à quoi ressemble mon pote une fois le TER passé. Déchiqueté ? Juste cassé ? Tu étais comment dans ton cercueil ? Il est plutôt cool mon suicide, papa va te coucher. Comment tuer des milliers de personnes ? Encore une putain de journée les tripes à l’air, à jouer avec le feu, ça m’a niqué mes essuie-glaces quand même. Enlève moi du réel, tu crois que je me drogue, tu crois que je me drogue, tu as perdu ce peu d’espoir de me voir sourire aujourd’hui, ce ne sera plus jamais possible, je me suis cassé la gueule dans cet escalier. Tout le monde dort et moi jamais, j’ai réservé mon billet à bord de ce bus, alors il n’est pas question que je dorme, je reste sur ce rocher à attendre. Fallait réserver. Les fleurs sont brûlées sur le côté de la route, derrière la vitre je vois ma fée pleurer, demain n’existera pas, je flirte avec les oiseaux sauf qu’ils ont les ailes cramées. Réveille-toi !!! J’ai couru, je suis toujours le premier, les genoux éclatés….PUTAIN RÉVEILLE TOI !!!! Ma fée était au bord du lit, les larmes aux yeux et elle m’a dit : » Arrête toi ici je t’en supplie ». Un ange passe et les feuilles n’existent même plus dans les arbres, je crois que j’ai tué ce cancer en me tirant une balle dans le bide. J’ai fermé les yeux et j’ai tiré. Seulement ça n’existe pas, ça ne marche pas. Alors je continue de courir au milieu des flammes et il pleut maintenant, Dieu a entendu le cri des oiseaux aux ailes brûlées. Il faut que je me calme, que je dorme, que je mange aussi mais tout ce bordel sort encore et encore par mes yeux en larmes de sang. Aujourd’hui j’ai pris un marteau, j’ai posé ma main sur cet étau, seul dans mon 7ème sous-sol, j’avais envie d’entendre juste le bruit des os. J’ai frappé, j’ai frappé, j’ai frappé et je crois que je me suis endormi. Ma fée m’a réveillé par des cris de panique, je crois que je suis encore vivant, alors je retourne dans les flammes, encore. Je tombe au milieu de la route, la petite vieille me guette derrière ses rideaux, elle adore quand je me casse la gueule dans la rue, complétement saoul, et elle me gueule dessus alors je cours comme un taré jusqu’à sa fenêtre en hurlant Jésus Christ viendra te chercher, Jésus Christ viendra te chercher et il me ressemblera. Respire, respire, respire. C’est la nuit, et je suis encore là, enfin… je pense que c’est moi…. HA HA HA….
Partie 2 à suivre…bah ouai j’suis pas une machine non plus oh !!!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire