lundi 9 mai 2016

COVERMED

Tu as cru que tu pouvais diriger le monde, tu as cru que tu pouvais détruire mes rêves, tu as cru que ton action aussi lâche soit-elle pouvait m’anéantir, mais tu as juste oublié que je suis un fils de la révolution, quand mes parents ont pensé à l’avenir pendant que d’autres jouaient à nuit assis debout couché sur les barricades de 68. Alors devant OITNB l’ongle acéré j’ai détruit ton œuvre, ton unique œuvre sur mon mollet, une piqûre, franchement t’es sérieux moustique, vraiment tu as cru que j’allais faiblir quand tu as osé m’enfoncer ton pif dans mon mollet, les ongles remplis de sang j’ai détruit ton œuvre, j’ai ouvert un enfer cutané pour enfuir ta petite piqûre de merde, d’un dixième de millimètre j’ai déchiré ta minuscule frappe chirurgicale dans une plaie de 15 millimètres de diamètre, engloutie à jamais… j’ai quand même couru vers l’armoire à pharmacie quand j’ai vu mon chien qui commençait à se lécher les babines et montrer les crocs, putain mais ils sont où les pansements, cris de panique, sang hystérique, ayé c’est bon j’ai trouvé pas la peine de flipper comme ça non plus, j’ai trouvé le pansement découpable hypoallergénique de 6 cm, le bon vieux Covermed, mon ami de mes plaies. Enculé de moustique. Qu’est-ce qui te motive hein ? Planter ta gueule de fouine dans un mollet pourri, t’es ouf mec, sérieux t’as un problème avec l’alcool, tu veux qu’on en parle petit moustique ?

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