49.3
(Avec un titre comme ça j’étais sûr d’attirer l’attention hi
hi hi.)
Je sens qu’il va être compliqué celui-là, mais je précise
quand même que je n’ai rien contre les « roms », je déteste tous les
humains et tous les animaux de la même façon à partir du moment où ils viennent
me casser les couilles. Alors les antifas, les gauchos bobos, les extrémistes
de tout bord de droite comme de gauche, allez tous vous faire … une manucure
ok.Le Manu est un peu torturé ces derniers jours…enfin …ces 47 dernières années
en fait.
Dans les couloirs de ce château lycéen difficile de
traverser pour aller aux chiottes. Surtout que j’avais envie d’aller chier
dehors. Les résultats tardaient à venir mais j’étais déjà sur le chemin de la
rue, celle où juste tes couilles et ta gueule de chien te permettent de
réussir. Dans la rue rien n’était mieux, pas plus apaisé sachant que je n’avais
toujours pas chié. Les passants rasaient les murs, moi en ligne droite le front
bas j’en ai rien à foutre, je trace, jusqu’à ce qu’un petiot le teint mat me
réclame de la tune, ou à bouffer, ou ma merde dans tous les cas j’ai rien calé,
j’ai continué et le mioche me suivait, limite agressif, les gens autour de moi
étaient persécutés par des centaines de mioches qui leur réclamaient de la
tune. Bientôt une dizaine de petiots me tournaient autour, je n’ai rien à vous
donner les gars, allez voir ailleurs, mais ils insistaient, j’ai fini par en
tuer un d’une fourchette enfoncée dans la gorge, j’ai couru, rasé les murs,
comme les autres passants, combien en ont-ils tué eux ? Rapidement j’étais
poursuivi par une vingtaine de ces petites saloperies, je ne peux pas tous les
tuer…pas maintenant ils sont nombreux encore dans la rue, il fait jour. Une
flic me rattrape et me demande si tout va bien, bizarrement il n’y a plus de
petiots dans la rue, impossible de lui décrire la réalité quand elle n’éclate
pas devant ses yeux. Tout va bien, la flic s’envole et le manège reprend. J’ai
bien l’impression que les femmes flics sont dans le coup, certainement des
fausses flics. J’ai décidé de m’arrêter,
d’analyser, de comprendre mais un type avec une tronçonneuse découpe les
poteaux, les arbres, les voitures dans une vitesse de folie, une putain de
tronçonneuse il a ce taré (pour ceux qui font du bois, les couteaux de la
tronçonneuse étaient remplacés par trois tubes coupés en biseau par couteau,
vers la droite et vers la gauche d’une longueur d’au moins 5 centimètres chaque
tube). Et…c’est après moi qu’il coure en fait, je saute cette bute de terre et
je coure jusqu’au parking du Auchan , je monte dans ma marijuanas break garée
en marche arrière (j’avais tout prévu on dirait) et je tente de partir mais une
voiture vient de me barrer la route et l’autre taré à la tronçonneuse découpe
tout derrière, je passe sur la droite et je file mais une benne de camion me
fait face, j’évite de justesse le coin de la benne et je me retrouve à la
caisse du Auchan sans savoir pourquoi je n’ai plus de voiture et j’attends dans
la file, trois gars sont à la caisse devant moi, ils sont ensembles, un vieux
avec un chapeau et des cheveux blancs, un jeune en jogging bleu et un tout ptit
gars avec des cheveux blonds et un chapeau avec une plume multicolore sur le
côté. Ils ont trois sachets et dans un sachet dépasse des gressins géants, au
moins 1 mètre les gressins, ils ont trois sachets remplis ras la gueule, le
vieux déposent des chèques vacances sur la tapis et la caissière les refuse, ce
sont des chèques vacances américains et elle ne peut pas les accepter. Le vieux
hurle et dit que c’est une honte, que ce sont des chèques vacances et que la France
est une ordure. Le ptis gars avec sa plume défie la caissière du doigt et lui
dit qu’ils vont revenir et qu’il ne fallait pas faire chier le vieux. Je me
permets quand même d’insister pour qu’ils dégagent vite fait de la caisse, j’ai
un putain de dingue avec une tronçonneuse de la mort qui me cherche, j’ai pas
vraiment le temps avec des conneries de chèques vacances. Moi je n’ai rien
acheté madame, j’attends juste à cette caisse de pouvoir passer, j’avais une
voiture mais je ne sais pas où elle est, vous voyez. J’ai fini quand même par aller chier, mais là
c’était vrai, il était 6h23 du matin et j’ai quand même flippé sévère dans ce
chiotte, un peu vulnérable si le taré déboule, je me suis recouché à côté de ma
fée qui m’a encore dit que j’ai dû faire un cauchemar car j’ai crié et bougé
dans tous les sens. Je ne vois vraiment pas pourquoi hein !!!!!
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