mercredi 20 novembre 2019

UN JOUR TU COMPRENDRAS




J’étais là assis accroché à cette branche par une corde. Tu as menti. Je n’ai plus rien à dire. J’ai baissé ma capuche sur la parole des cons. Mes oreilles n’écoutent plus tes discours, je ne vois plus rien tout autour de ma lutte. Tu pleures encore ? Je suis si triste de mourir, du haut de ma branche je pensais faire le mort en sautant dans le vide mais mon cercueil a pris feu. Faudrait peut-être me tirer une balle en pleine tête si tu veux me faire taire. Je me branle sur les murs virtuels. Qui prends tes décisions ? Moi je suis le troupeau car il y a longtemps que mon job me plante des lances dans le bide, j’ai cru un moment être un héros tu sais celui qui fait vivre les enfants devant les télés. Ma branche est vraiment très très haute….j’ai sauté et j’ai baisé mon destin. Et elle est où ta révolution à toi ? Destin !!!! Alors vas te faire foutre. Quand tu cris dans la rue tu ne penses qu’à sauver ton cul alors vas-y fais vraiment quelque chose qui ne te pousse pas à mourir comme un mégot au fond d’un cendrier. Allume-toi dans un Crous et là je verrais vraiment que tu as des couilles pour imprimer ton discours au fond de la fumée de ton corps calciné. Alors tes petits discours sur les ronds-points comme un petit neurone en jaune vas-y marche comme un soldat pour réclamer des sous tu me fous la gueule de bois. Tu ne sers à rien tu es bien portant et tu pues la sueur mais ta connerie se multiplie. Je regarde mon ombre et c’est bizarre mais dès que la lumière me défie….je ne rêve plus de rien. Je vais continuer de vivre pour pouvoir picoler et conduire mon panzer à plus de cent et buter tes gosses que tu attaches les mains dans le dos sur une chaise à la cantine parce qu’ils sont trop agités ou alors parce qu’ils ne veulent pas manger un steak en mutation. Je vais vivre pour crier devant les églises ou devant tes mosquées et gerber dans tes foulards qu’ils soient blancs ou noirs. Je vais vivre pour pouvoir prendre un flingue et tuer les filles qui courbent leur échine devant un enculé qui les frappe, ou alors je vais flinguer ces enculés après un verre de vin rouge. Alors je vais vivre et je vais courir après le soleil, le décrocher et te l’enfoncer dans le fond de ta gorge quand tu me diras qu’il fait trop froid en hiver et trop chaud en été. Je vais vivre pour pouvoir encore me balancer tout en haut de ma branche et te regarder te pendre à un bout de papier et t’entendre te dire « a voté » comme une mauvaise pute qui aime se faire enculer sans toucher une thune. Je vais continuer de vivre pour regarder les agriculteurs s’assassiner avec les produits phytos qui font du mal aux oiseaux et pouvoir leur dire qu’il faut qu’ils arrêtent d’être si cons. Je me balance encore un verre de Chardonnay greffé sur la peau de ma main pour creuser encore ce trou qui me sépare de ta connerie. Je veux vivre pour continuer à observer ce massacre, ce putain de désastre que tu as édulcoré dans les rues. Alors vas-y continue à être tellement si con. Quand l’électricité sera remplacée par les balles qui vont siffler je serai là debout sur le haut de ma branche et je baisserai les yeux devant le feu ton corps calciné et il sera trop tard pour que tu me demandes de l’aide, je t’avais prévenu mais tu ne m’as jamais écouté.
Madloonflayed©-2019- tu l’entends le printemps qui arrive ? Moi non !!!

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