J’ai bu quelques verres de vin qui m’ont stoppé mort de stupeur quand les filles ensorcelées parlent de fleurs. Les cendres volaient sous un 45 degrés mais ce n’était pas une course folle. Bon allez je vais poser le texte à l’endroit précis où je voulais le poser…nulle part. Du moins sur un cahier à spirales, une vraie saloperie la page de gauche est une vraie comédie, trop de spirales, bah c’est la gauche en même temps. Ce soleil….vas-y le lorrain. Ne me dites pas qu’un vrai putain de lorrain n’a jamais crié au fond de son lit glacé en juillet « vas-y putain de soleil t’es où ? » Parce que la neige est déjà tombée en juillet en lorraine espèce de poisson rouge. Tu le voulais le soleil, bah il est là…profite et crame bordel. Rebel ! 40…50 on s’en branle il est là. Même s’il colle mes couilles au fond du slip dans mon labo clandestin au 7ème étage sous terre. Tout le monde n’a pas de couilles collées en même temps, seuls les vrais savent. J’ai pratiqué une ouverture chirurgicale dans le mur de mon labo, histoire de voir l’extérieur, les oiseaux picorent des bouts de pain gelés, bah personne ne va rester ? Les fleurs courbées par la chaleur se font défoncer le cœur par quelques abeilles équipées de masques à gaz. Tout ce spectacle ne me fait plus bander, le soleil c’était bien quand c’était à l’ombre de mes rêves. Alors ne me parle pas de cette ado à couettes, elle ne vit pas mes rêves, elle vit dans les cendres. Même son regard est perdu, sérieux elle me fait flipper. Elle espère la vie alors que je kiffe de voir les vers hologrammer mon corps au fond de leur prison, me voir accroupi gâté comme un fruit en pleine canicule. Des fleurs….arroser les fleurs, les abeilles qui viendront remplir mon cubi de vin et me fatiguer un soir d’été avec ce crayon HB planté dans une spirale. Il parait qu’il est interdit d’arroser j’ai fini par pisser sur le capot de la bagnole de mon enculé de voisin en criant MIA MIA . C’est le nom de son enculé de chien. Ecorché ! Quand j’ai cru que j’enfonçais ma langue entre les pétales d’une fleur infidèle dans une fièvre orgasmique j’ai juste réalisé que j’avais la gueule écrasée dans mon gazon cramé et que j’avais descendu à l’arme blanche ce putain de cubi. Alors tu vois ma façon de mourir n’est pas plus simple que de prendre une bagnole en pleine tronche qui te grille la priorité alors que tu arrives dans une courbe en bécane. J’aime les fleurs, j’aime l’alcool, j’aime ma bécane et je file sur cette route jusqu’à ne plus pouvoir respirer. J’ai cueilli une rose sur le bord du fleuve d’acier rougi par le feu du soleil et je l’ai offerte à ma fée, entre la 4ème ou la 5ème en pleine ligne droite après avoir fermé les yeux, juste pour toucher du bout des doigts la poignée de la mort. Je suis si fatigué, trop d’espoir les yeux fermés trop d’horreur quand ils sont ouverts. Tiens bien la corde mon pote, tiens bien la corde…..tout va bien je te le promets….gazzzzzzzzz !
Madloonflayed©-2019-qui a pris la bécane toute la semaine en mémoire de mon pote Daniel et qui a tâté un peu la mort histoire de…….EHHH !!!! ….L’histoire…………on en parlera à la fin de l’été…soleil. OK ?
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