FAUDRA ENSUITE S’EN ALLER – Nouvelle 1 – LES PESSIMISTES

Pour résumer, j'ai écrit un bouquin depuis mes premiers poils de barbe, 17 ans au pire mais je l'ai haïs, alors avec un Chardonnay de trop et des cadrans qui n'affichent jamais la même heure je me suis dit qu'il était temps de partir au fond de ma bouteille, à l'intérieur, et de quitter mon rêve d'être un jour un putain d'auteur, alors je quitte cette humeur pour vider tout ce merdier qui s'éclate dans chaque recoin de mon cercueil microscopique qu'est mon cerveau. Il fait nuit...et je suis heureux....

L’amour c’est beau en musique, tout le mélange coule de source, mais le mieux est de tuer les pessimistes. Tout est extrême. Il faut être ce que l’on est, mais quand je ne suis personne X2 ne me comprend. Alors paraissons, ou le contraire, paraissais-je, bah allez au pire dormons. Et cet arbre abattu, tu l’as vu toi qui fais le malin? Maintenant qu’il est à l’horizontal. J’ai crié et personne ne m’a entendu, aujourd’hui des assos se lovent en plein cœur de Paris pour sauver une brindille, mais mon arbre et moi, tout le monde s’en branle. Mon ami est mort, découpé, j’ai 17 ans, je n’avais que lui. Et aujourd’hui, et mon arbre, et ma vie ? Découpés !!! Je veux m’intelligentionner mais je n’aime personne, je ne veux que moi autour de moi, écouter de la musique, cette chose que chacun perçoit comme chacun, à son rythme, à son son, il était un petit navire il était un petit navire qui n’avait ja ja jamais navigué, à son envie, mais ma vie ? Un jour je n’aimerai plus. L’amour est passé à côté de moi sans me voir. Putain de vent, la troisième page s’est envolée dans l’eau, je ne connais pas la suite. Vas-y pas grave je passe à la cinq, tu sais quand t’es pas beau mais que tu parais. Quand les fleurs sont belles, cela s’appelle le « système », tu es beau quand le système dit que tu es beau. Tu es habitant de la république. Avec de la tune tu es beau, avec tes fringues tu es beau, personne n’échappe au « système ». Suis-je beau en dehors du système ? Bug…. ça dépend de l’accouplement, des perles de la communication, les paroles le physique et ma bite tendue. Je veux que tu m’aimes, c’est indispensable à mon épanouissement, tu es prié de m’aimer un point c’est tout, sinon il est où l’intérêt. Me trainer à tes pieds ? Nannn sans déconner plutôt me faire enc…ok c’est bon je vais te lécher tes patins et fais pas chier je te quitte je me suis puni. J’ai envie de rester bête à tout, ma théorie à l’écriture thérapeutique s’effondre à chaque réflexion, à chaque ligne si loin de moi.
Wouahhh ça fait trop bizarre de réécrire ce que j’ai écrit 31 ans plus tôt. Drôle d’expérience ! A suivre la nouvelle 2 - Nounours