vendredi 13 janvier 2017

CHIMIQUEMENT MORT


Pourquoi se font-ils la guerre…TERRE. L’espèce humaine est la plus violente de toutes les espèces. SAINTE. La souffrance des chasseurs et des proies, vas-y demande à tous ces morts, oui j’exagère, tout le temps. DECISION. Violence continue. Je me suis mis de la terre sur la tête, ressembler à un animal est ma seule sortie pour mettre fin à ma vie humaine. Je ne me raserai plus, poilu je vais arpenter les rues, les gens me prendront pour un prophète, je ne subirai plus. FACHO. Les crocs acérés je vais ressembler à un débile mental, j’aime l’idée. Fanatique de la croix gammée ils vont finir par voter ces cons.  Je suis sûr que ce sont des footeux. Les riches vendent des poulets surgelés et les pauvres les bouffent. OBSERVE. Alors ne viens plus me faire la morale. Je vais encore trop boire mais encore je vais pouvoir sortir de la folie d’être moi. Je suis poursuivi par les humains, je ne sais pas pourquoi ils n’aiment pas les loups en liberté. Ferme la porte s’il te plait. TREMBLE. Entre ou sors mais ferme cette putain de porte bordel ! J’avance prudemment sans parler du passé, mais encore une fois, juste une fois, s’il te plait, la nuit est froide, la tolérance sera de l’ordre de zéro, je ne suis pas travesti, ma robe est trop courte c’est tout. La population promène son chien en jogging à paillettes, il faut que je résiste, les baskets fluos, il faut apprendre aux jeunes ce que c’est la délinquance, faut arrêter de promener en laisse des rats, des cochons d’inde, des belettes et de ramasser leur merde dans des sachets à la main. MAMELON. Ha Ha Ha. Il faut les enfermer, sanctionner, éduquer, sanctionner, éduquer, sanctionner, éduquer. Tolérance zéro. Ne pas sodomiser la poupée Barbie, pourtant elle est sous la lame de mon couteau, comme dans mon rêve, faut que je résiste. Faut que je te montre ma laideur. UTILE. C’est normal si je rencontre des frigos dont les portes s’ouvrent sur des bouteilles à chaque fois que je plume des poulets ? BROUTILLE. Qui aiment les bites ? Oh putain des cadavres calcinés avinés aiment les bites, mais en général ils finissent par se faire jeter des trains sur les voies ferrées, j’ai peur de dérouiller cette fois, des hooligans avec des drapeaux français hurlent dans les rues, les fleurs font la grève, cette fois-ci c’est fini, je vais brûler vraiment en enfer, les élections sont finies, vive le feu. Ces gars-là on ne peut pas leur parler. J’ai sorti ma bite le premier, histoire de ne pas finir sous un train. OUTRAGES. Tu veux m’apprendre à vivre, attends que je te retourne, je suis fort en littérature décadente, c’est plus marrant. Je vais te montrer mon rouge à lèvres et te défoncer la gueule espèce de macho à coup de talons hauts, je vais te crever les yeux c’est plus marrant. CACHEMIRE. Je lui mets la main dans son pantalon, elle frissonne, je gémi, sa chemise d’homme s’ouvre et ses seins s’échappent, mon regard part dans le vide, il ne faut pas se mentir, je l’étrangle, je suis devenu fou, je ne voulais pas qu’elle m’accuse de précipitation, mais finalement le temps écoulé m’innocente. Elle tombe sur mon corps et on s’embrasse. T’as bandé mon salaud. VENTRE. C’est comme ça la haine, je me maltraite, je ne mange plus, bouffer de la viande me fait gerber car je suis un esclave des médias dégénérés. Demain l’histoire finira par me crier liberté. J’ai encore eu peur de cette page blanche dans cette nuit noire. LONGTEMPS. Mon corps de vieux cancéreux me fait souffrir, alors je retourne tout dans mon 7ème sous-sol pour retrouver mes sacs de billes, j’ai envie de jouer, j’aimerai jouer avec toi, toi qui lit ces lignes de déprime, je jouai aux billes avant, c’était ça ma liberté. Jésus Marie Joseph. MORTS. J’entends les sirènes, dans une seconde de ravissement et d’applaudissement, j’ai crié vivre libre ou mourir, ils m’ont enfermé ces enculés. ECARTE LES CUISSES ET FAIS-MOI MAL JOHNNY. Une balle dans la tête et c’est fini. MERCI SALOPERIE. Bon sinon je vais aller me coucher comme un chien…de fusil.

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