Oula oulalalalalala mes voisins se sont arrachés les hémorroïdes du cul et le cul du porte-monnaie pour décorer leur baraque de fermier pourrie. Ohhhh dis donc que c’est beau dans la nuit glaciale toutes ces couleurs. Je pense que c’est rien que pour moi d’ailleurs qu’ils ont décoré parce que mis à part moi il n’y a jamais personne qui sort dans la rue de ce petit village une fois la nuit tombée. Qu’est-ce que je suis gâté, toute cette énergie pour moi, toutes ces lampes qui brillent pour rien, enfin si pour moi, tout ce pognon qui éclaire le ciel et les étoiles qui s’en foutent. Que c’est beau la connerie quand ça brille. Il y en a un qui bat tous les autres, d’ailleurs c’est le but en cette saison, et lui oh putain quelle beauté ses éclairages, des lumières par millier, un Père Noël qui grimpe à une vraie échelle 3 pans du Leroy Merlunche toute éclairée, minimum 500 watts son merdier, mais où il met tous ces fils mais quel magicien ce voisin, très très fort. Et moi qui ne chauffe pas ma salle de bains pour faire des économies…. D’ailleurs à ce sujet si quelqu’un connait un moyen d’avoir du chauffage gratos parce que je me les gèle sévère chez moi…à part bien sûr d’être un réfugié syrien dans un centre chauffé à 21°c mais ça ne compte pas hein. Moi j’ai pris mon repas dans ma maison dans une cuisine à 15,3°c ce midi, mais j’aimerai bien être comme mon super voisin avec ses lampes, je les mettrai toutes dans ma cuisine, ça finirait par chauffer l’ambiance nan ? Quelle splendeur toutes ces lumières dans ce petit village, je suis monté tout en haut pour avoir un visuel de l’ensemble, c’est magnifique, ça donne envie d’être heureux et de faire des cadeaux et d’entendre les gosses chahuter au pied du sapin bordel de merde. Rohhh dis donc mais quelle énergie… Pffff et il n’y a même pas une putain de lampe accrochée à ma maison de beauf, alors là vraiment je n’assure pas hein. Et sinon il se passe quoi en Syrie, ils sont tous morts ces enculés de barbus qui veulent nous tuer ??? Nan je demande ça c’est juste histoire de savoir si je vais mourir égorgé le soir de Noël… allez je ressors dans la froidure pour regarder encore toutes ces lumières…rohhlalaala que c’est beau !!!!....
mercredi 30 novembre 2016
LA GUERRE C'EST TAILLE 49.3
Oula oulalalalalala mes voisins se sont arrachés les hémorroïdes du cul et le cul du porte-monnaie pour décorer leur baraque de fermier pourrie. Ohhhh dis donc que c’est beau dans la nuit glaciale toutes ces couleurs. Je pense que c’est rien que pour moi d’ailleurs qu’ils ont décoré parce que mis à part moi il n’y a jamais personne qui sort dans la rue de ce petit village une fois la nuit tombée. Qu’est-ce que je suis gâté, toute cette énergie pour moi, toutes ces lampes qui brillent pour rien, enfin si pour moi, tout ce pognon qui éclaire le ciel et les étoiles qui s’en foutent. Que c’est beau la connerie quand ça brille. Il y en a un qui bat tous les autres, d’ailleurs c’est le but en cette saison, et lui oh putain quelle beauté ses éclairages, des lumières par millier, un Père Noël qui grimpe à une vraie échelle 3 pans du Leroy Merlunche toute éclairée, minimum 500 watts son merdier, mais où il met tous ces fils mais quel magicien ce voisin, très très fort. Et moi qui ne chauffe pas ma salle de bains pour faire des économies…. D’ailleurs à ce sujet si quelqu’un connait un moyen d’avoir du chauffage gratos parce que je me les gèle sévère chez moi…à part bien sûr d’être un réfugié syrien dans un centre chauffé à 21°c mais ça ne compte pas hein. Moi j’ai pris mon repas dans ma maison dans une cuisine à 15,3°c ce midi, mais j’aimerai bien être comme mon super voisin avec ses lampes, je les mettrai toutes dans ma cuisine, ça finirait par chauffer l’ambiance nan ? Quelle splendeur toutes ces lumières dans ce petit village, je suis monté tout en haut pour avoir un visuel de l’ensemble, c’est magnifique, ça donne envie d’être heureux et de faire des cadeaux et d’entendre les gosses chahuter au pied du sapin bordel de merde. Rohhh dis donc mais quelle énergie… Pffff et il n’y a même pas une putain de lampe accrochée à ma maison de beauf, alors là vraiment je n’assure pas hein. Et sinon il se passe quoi en Syrie, ils sont tous morts ces enculés de barbus qui veulent nous tuer ??? Nan je demande ça c’est juste histoire de savoir si je vais mourir égorgé le soir de Noël… allez je ressors dans la froidure pour regarder encore toutes ces lumières…rohhlalaala que c’est beau !!!!....
lundi 28 novembre 2016
DEMAIN SEULEMENT
-
Salut ça va ?
-
Oui ça va bien et toi ?
-
Ça va !
Mensonge !!! Plusieurs fois
par jour, toute ta vie. Non ça ne va pas
mais franchement ça te ferai chier de savoir pourquoi. Vérité !!! Mais
alors pourquoi ? Tous ces hommes influents qui bâtissent un empire sur un mensonge,
c’est ouf. Les politiques sont des gourous et manipulent des millions de
personnes sur un mensonge. J’essaierai bien mais si il y a dix tarés qui me
suivent ce sera déjà bien… Le mensonge, cette terrible arme, comment vivre avec
ça hein, comment. Ce matin je me lève, je réfléchi et pars travailler. Ma fée
est aussi dans le déni, alors nous marchons main dans la main jusqu’au garage,
enfourchons nos chevaux, ce matin encore nous ne lui dirons rien. La journée se
passera avec les mêmes sourires, les mêmes phrases que ceux de la semaine
dernière et des autres semaines déjà passées. Pourtant il grandi, pourtant il a
sa vie qui s’éclaire comme un néon graphique, il a maintenant dix-huit ans
peut-être qu’il sait, peut-être pas. Dans le mensonge il faut que nous allions
jusqu’au bout, nous ne pouvons plus faire demi-tour, tout cracher sur la terre
et le laisser vivre avec ça, avec la vérité. Il est de bonne humeur ce matin,
nous le reverrons que le soir, et puis demain matin…Le mensonge est difficile
le soir, quand il est là avec nous, autour de cette table de la cuisine qui
supporte ses coudes tous les jours, il ne fait même plus attention à la chaise
sur laquelle il est assis, aux couverts bien posés sur la table, il ne nous
regarde pas plus que ces équipements du repas, nous mangeons et c’est bien,
nous affichons la même humeur, nous essayons de rire, de râler aussi, nous
essayons de faire semblant. Quand il en parle nous affichons un rapide
étonnement sa mère et moi, nous nous regardons, nous faisons corps pour
répondre encore et encore avec de fausses phrases rassurantes. Nous redoutons
qu’il ne nous croit plus, il pose de plus en plus de questions, il se rapproche
et nous sommes impuissants, nous n’avons que la parole, que des mots. Quand il
sort avec ses copains, je me retrouve avec ma fée assis tous les deux dans la
cuisine, figés comme dans du marbre, impossible de se parler, la vérité nous la
connaissons mais nous préférons nous mentir aussi. De toute façon nous ne
pouvons plus rien faire, en parler sans cesse va nous rendre complétement
dingues, nous ne pourrons pas oublier le moment où le téléphone a sonné pour
nous l’annoncer. Nous sommes condamnés à entendre cette voix perpétuellement
dans nos têtes, mais nous devons continuer à vivre, pour lui, rien que pour lui.
J’ai si peur de le lui dire, je suis un lâche, j’extrais ces paroles de ma
bouche et hurle dans les bois, dans mon marijuanas break, je vais perdre un
jour pied, je n’arrive déjà plus à remonter la descente, il faut que je garde
allure humaine pourtant, il ne faut pas que je perde du poids sinon il le verra
et m’interrogera. Je suis son père et je dois être plus fort que moi, que ça.
Je veux qu’il le découvre tout seul, mais je ne le veux pas. Que fera-t-il une
fois qu’il le saura ? J’ai peur qu’il fasse une bêtise, nous avons déjà
perdu l’espoir en la vie, nous ne pouvons pas le perdre, jamais, jamais,
jamais. Le soir vient de s’arracher du jour, nous revoilà dans la cuisine
autour de cette table, le mensonge est de plus en plus dur à dissimuler, je
suis terrorisé, je sens que je perds le contrôle, j’ai des larmes qui s’échappent
sans aucune possibilité de les dissimuler, impossible de regarder sa mère, je
sais qu’elle va craquer elle aussi, son regard se balade de plus en plus vite
sur nous deux, il interroge du regard dès que je lève un peu les yeux, je tente
de sourire, il regarde sa mère qui se lève d’un bond et part dans le couloir,
la porte de la salle de bains se ferme, il m’interroge encore du regard, c’est
insoutenable, je me redresse et fais semblant de manger, je mets bien les
aliments dans ma bouche mais je n’arrive pas à avaler, je vais m’étouffer, c’est
bien ça, ce serait bien ça, m’étouffer. Il prend son menton dans sa main droite
et me regarde, il me fait un signe de tête genre »alors ? », je
baisse les yeux, je pleure maintenant, il se lève, viens s’assoir à côté de
moi, m’oblige à le regarder et me dit : »non ce n’est pas possible, dis-moi
que ce n’est pas vrai, je t’en supplie papa ne me dis pas que…. » Je le
prends dans mes bras et je le serre fort contre moi, j’essaie de retrouver mon
souffle et je lui dis : »je suis désolé, je suis tellement désolé, on
ne pouvait pas te le dire, on ne…. » Je n’ai pas eu le temps de finir ma
phrase, il a renversé sa chaise en pleurant, la porte d’entrée claque tellement
fort, je m’effondre sur le sol, tétanisé, j’entends sa mère hurler de chagrin
dans la salle de bains…. Nous venons de dire à Alex que le père Noël n’existait
pas, c’est horrible…
samedi 26 novembre 2016
33 LE CHRIST JUILLET AOUT DÉBARQUEMENT IMMÉDIAT
Ayé ma fée
m'a rapporté le breuvage, elle est trop cool ma fée !!!!! Elle sait tout donc
elle triche, mais sachez braves gens que sans ma fée il n'y a pas de textes,
elle est mon carburant...enfin surtout quand elle revient du leclerc avec du
chardonnay. J'ai bu trop trop vite mais les doigts fonctionnent encore pas trop
mal. Alors je vais le chier mon putain de texte sur les cylindres.
C'est
parti...
Bon ça c'est
le titre, juste 3 heures pour le trouver mais c'est un début.
Ils ne
roulent plus avec des grosses cylindrées, ils abrègent leur souffrance bancaire
avec des voitures électriques. Quoique. Autant se masturber avec la page 33 du
catalogue IKEA. Les conducteurs ne jouissent plus au son d'un 8 cylindres,
l'heure est à la publication sur facebook de ta consommation au cent. J’ai
connu une fille qui roulait sur une Ford Mustang de 1969 de couleur verte avec
280 cv alors qu’elle venait d’avoir son permis, n’est-ce pas tante Nicole. Mais
ça c’était quand les mecs avaient des couilles tu vois, maintenant ils ont une
montre qui calcule les calories même quand ils sont en train de dormir ou
baiser. Les statistiques mon pote, les statistiques. Maintenant nous sommes
dans l’air d’un 49.3 de la non consommation d’énergie fossile, tu roules
électrique tu ressembles à Ségolène mon pote. Moi je rêve de finir ma vie sur
la route avec une bonne vieille Ford Mustang de 69, un putain de V8 qui te
rends sourd de joie. Aujourd’hui je roule un marijuanas break de 2015 affecté d’un
49.3 de non pollution mais surtout d’un 49.3 de non plaisir, même ma Peugeot 104
Z me faisait plus bander quand j’avais 20 ans. Je rêve de routes libres de tout
excès, où juste le bruit d’un moteur interpelle, où le son des cylindres commence
à raconter une histoire. La sécurité m’a pris ma bite et mon envie d’éjaculer
en tenant un volant. Rouler un V12, rouler un V8 Ford, rouler un V6, rouler une
vraie voiture, pour finir au bord d’une falaise, le moteur rugissant, une bière
à la main, en regardant un coucher de soleil, fais-le avec une Passat 1,6 l 105
cv 4 cylindres et même avec du viagra tu ne bandes pas ! Alors tu sais
quoi, on va finir cette soirée dans un canapé, tranquille, …………………..nan ce n’est
pas possible j’ai trop envie de rouler, j’ai trop envie d’entendre un vrai
moteur, j’ai envie d’entendre un Dodge Charger tu vois, j’ai envie de tenir un
vrai pommeau de vitesse qui te bousille le poignet à chaque rapport, j’ai envie
de devenir sourd sur un son d’un V8 qui sort du capot, j’ai envie de bander
quoi !!!!! Ah bah tiens une Zoé passe……..j’ai le droit de pisser dessus…..
putain de merde, du rock’n’roll bordel !!!!!
mercredi 23 novembre 2016
HEIL ICLAIRE DANS LA NUIT
Putain quel bel avenir dans ce monde en guerre. Et toi ton dentifrice il
efface la poésie bordel ? Avoir une haleine de mort ça pue. D'ailleurs
un mort ça pue et on s'en épouvante. Je suis coté en bourse et je
prépare mon avenir dans les étoiles, en fait dans la merde, je
m'entraine à devenir un clodo, parce que partir dans la boue avec les
couilles plus grosses que le fusil ah bah non merci. Je me balade avec
mon litre de pif et je dégueule à chaque fois que je monte des
escaliers, en même temps les freins ont lâché dans la descente, mais un
jour je serais moi jusqu'au jour où je ne serais plus rien. Alors coucou
je suis un type ordinaire, linéaire, moyen, c'est à peine si je sais
qui je suis, sans éclats, sans reflets, juste un pauvre type et ça me va
super bien. Enfin je ne sais pas. Je sais que j'ai ma place dans le
jour mais sans me regarder. Je suis mort vide et paumé et accessoirement
un peu fou. Mais je le savais, j'aurai dû être un tueur à gage, un
violeur, un chanteur...ou un ermite. Trop de monde partout. Il y a
d'autres fous parait-il, en fait ils sont dans les extrêmes, c'est là
qu'il y a les fous idolâtrés et puis il y a les autres tarés qui parlent
sans cesse de vie saine, de corps sain sans ongles noircis. Apparemment
ils sont déjà tous morts vivants, c'est glauque nan. Sinon tu savais
que j'avais fait médecine ? Tous les autres sont tristes, ils baisent et
ils regardent la télé, ils chient et ils mangent, ils se parlent et ils
ne s'écoutent pas, ou c'est tout le contraire mais ils sont tristes
quand même, ils ont un chat c'est déjà ça. Ce soir j'ai une humeur de
pute, j'aime bien les putes, elles sont un peu en moi, elles font parti
de ma vie, quand j'étais minot elles me caressaient les cheveux, ma
tignasse blonde, ouai j'étais blond comme les blés, place St Epvre,
j'étais mignon mais je n'avais jamais l'heure, ma grand mère
m'engueulait, hop je ne suis pas un chat et du coup je m'enfuyais à la
Pep, parlais aux ours trempés, donnais mon 4 heures à Jojo mon poto,
putain j'étais déjà un clodo. Maintenant les putes ne me caressent plus
les cheveux et je me branle sur la page 143 du catalogue de la redoute,
cauchemar cette page. Je me suis cassé la gueule dans l'escalier, encore
et encore, j'ai trop bu. Je dégueule quand je les monte et je me casse
la gueule quand je les descends. Je ne vais nulle part, enfin si, dans
un cercueil avec des poignées d'argent. Enfin merde je ne suis pas mort,
je voulais mourir demain et vivre des siècles péniblement. J'aime bien
me casser la gueule, c'est bien, je suis un être vivant. J'ai failli me
cramer la gueule en allumant un morceau de clope trouvé par terre perdu
par un perdant, c'est l'entraînement. Bon il fait froid, il n'y a plus
d'humains qui s'embrassent dans la nuit, je vais aller me coucher à côté
du vide mais dans un vrai lit, ce n'est pas encore la guerre...dans le
silence...enfin dans le silence....dans le silence... dehors le
silence...jamais à l'intérieur !!!
vendredi 11 novembre 2016
MATRICA RECUTITA
Bordel c'est imprononçable ce titre mais j'aime bien. J'ai toute une
existence à rattraper, fleurter avec les beautés du diable, j'ai besoin
de m'échapper, de paraître quelqu'un d'autre, d'être désirable. Je n'ai
jamais pensé que ce serait si facile de faire semblant. Et pourtant j'ai
allumé le gaz et j'ai foutu ma gueule dans le four...BAOUUUMMMM !!! Je
ressemble à quoi maintenant? Je vais essayer d'être poli, de faire
semblant et te dire que je vais bien, c'est
mieux pour ton cœur de fragile. Ce soir j'ai réunion, seul dans ma
cuisine, comme tous les soirs, je suis un clochard à 1800 euros par
mois, je fais des bouquets de fleurs avec des billets de 20 euros, ça
s'appelle une haine bouquet, j'ai appris à souffrir. Mes fenêtres sont
plein sud, ce n'est pas le sud mais c'est plein sud, je suis si fragile,
comme une ombre au soleil quand les nuages ne sont que les mensonges de
météo france. J'ai tendu un jour ma main mais tu l'as prise pour la
blesser, j'observe tes dents, ton sourire, tes gestes, tes vêtements,
pendant des heures je t'observe et demain je prendrai ta place. C'est la
morale des fous. C'est si facile de faire semblant, je suis magasinier
mais demain je vais prendre ta vie, ta place en traversant ton corps. Tu
es devenu transparent, je suis devenu toi en croisant nos chemins sans
faire exprès. Je t'ai retrouvé un jour pendu et je suis toi, Dieu m'a
dit :"ça fait plaisir de te revoir". La vie après la mort, la vie après
la vie, j'aurai bien aimé faire semblant, je suis ici comme un con
maintenant. Tu sais je vois à travers les autres et ce que j'y vois ne
me plait pas. Les autres ne font plus attention aux odeurs, tu sens
quoi, moi je ne me parfume jamais. Je dois m'en aller...toujours. A
chaque fois que je pars je m'arrête au milieu des flammes, ma beauté
calcinée t'effraie mais c'est juste parce que j'ai fait tomber ma glace
dans les braises. C'est bon allez je déconne, il fait nuit et quand je
me regarde je ne vois rien, d'ailleurs on me croise et on m'oublie...
SNOOPY PRESIDENT
J'ai dû mal choisir mon fil d'actu sur fb, parce que là j'ai envie de
gerber, tous ces débiles qui s'indignent de l'arrivée d'un débile à la
présidence des USA, franchement la naissance d'un koala ce serait bien
plus intéressant non ? J'aimerai que tous ces gens qui s'indignent
m'expliquent pourquoi ils s'indignent. Ont-ils connaissances du
programme de l'autre fin fou méchu ? Que cela va-t-il changer à leur
petite vie sur terre ? Nous sommes au lendemain de cette "horreur" et
finalement j'ai vu les mêmes têtes lire leur journal ce matin, les
mêmes têtes aller chercher leur courrier dans leur petit village.
Arrêtez de vous indigner pour rien, demain c'est le méchu, après-demain
c'est la blondasse, ou alors roquet belles oreilles ou le chauve ou la
tête de cul de gauche et il y aura toujours les mêmes têtes devant leur
journal, les mêmes têtes devant la boîte aux lettres. Qu'est-ce que ça
change pour vos, nos petites vies de franchouillards moyen? ça explose à
Alep et tu as bu ton coca devant une pub du mc do à la télé affalé dans
ton canap dans une pièce chauffée à 21 °c, tadinnnn voilà le 20h et là
tu t'énerves parce que c'est le méchu qui parle à la téloche, non mais
franchement tu t'es vu quand t'as bu. Il y a tellement de choses qui se
passent à travers le monde qui te passent bien au-dessus de la tête et
ça ne t’empêche pas de dormir, tu as déjà vu un petit garçon en train
d'agoniser de malnutrition en plein désert en direct sur la télé ? Non ?
Bah imagines seulement alors. Quand ce même gosse se tort de douleurs
le ventre creux, que ses yeux implorent le pardon d'être né sous une
mauvaise étoile, qu'il s'effondre sur le sol poussiéreux, qui dans un
dernier effort tends la main vers son père qui hurle de chagrin mais qui
ne peut rien faire, quand dans un dernier sursaut de mort il s'éteint
définitivement et que sa tête heurte le sol dans un bruit sourd, c'est
fini, il est mort. Je suis empathique et la souffrance des autres me
lacère les veines. Mais cela ne m'empêche pas de me lever demain, ni
hier, j'ai juste envie de partir, loin, très loin. Ah au fait c'est le
méchu qui devient président des USA, mais je m'en branle, demain c'est
la guerre, je m'en branle, demain tu verras, tu seras comme aujourd'hui,
et après demain aussi, et pourtant le méchu est président, tout comme
la blondasse le sera en 2017 et tu feras toujours les mêmes gestes tu
verras, rien ne changera pour toi, ni pour moi, RIEN !!!! Vis ta journée
et essaie de t'émerveiller de la naissance du petit koala, moi rien que
ça c'est déjà une bonne journée....
jeudi 10 novembre 2016
LE CASQUE SUR LES OREILLES ET JE T'ENTENDS ENCORE PARLER
J'adore être seul, toujours tout seul, je voulais même vivre dans une
forêt quand j'étais petit mais y avait trop de monde déjà, c'est te
dire, mais ce midi je me suis tapé un vilain coup de blues devant mon
plat de pâtes, tout seul dans la cuisine, assis à côté du micro-ondes
qui hurlent en tournant "je suis ton cancer". Alors j'ai migré vers le
salon et je me suis posé sur mon canapé en mode gros con devant la télé
avec mon assiette de pâtes sur les genoux (hiboux cailloux...) et j'ai
zappé. J'étais un peu comme un gosse qui apprend à marcher avec cette
fichue télécommande. Les pâtes ont refroidi. Qui regarde ça ? Tout ça.
Mais comment les gens peuvent devenir obèses en regardant la télé dans
leur canapé ? Moi ça m'a carrément coupé l’appétit et pourtant des pâtes
au munster quoi. Je suis reparti dans la cuisine, remis mes pâtes dans
le frigidaire, Stanley, où as-tu mis le bébé? Je l'ai mis dans le
frigidaire ! J'ai regardé par la fenêtre les oiseaux s'éclater dans une
flaque d'eau, je suis sorti tout nu et j'ai sauté à plat ventre dans la
flaque, je crois que j'ai dormi après...
mercredi 9 novembre 2016
AVEC DU CHOCOLAT C'EST MIEUX
Je viens de m'ouvrir un paquet de gâteaux sans colorants, sans huile de
palme, sans conservateurs, sans arômes ajoutés, sans gluten, sans
additifs, sans fructose, sans lactose, sans gâteaux en fait !
LAISSEZ MOI PEINDRE TRANQUILLE
Comme dab je sors le nez de mon 7ème sous-sol et
j’entends tout le monde hurler de colère et comme dab je n’y comprends rien.
Alors je referme la porte doucement et j’y retourne. Quand je suis tout au fond
du 7ème sous-sol, il m’arrive souvent (tout le temps en fait) de me
déconnecter totalement de la réalité, en même temps il n’y a même pas de fenêtres.
Et dans ma capsule qui me sert d’esprit ça part dans un bordel schizophrénique
et toutes les phrases des bouquins que j’ai lues, toutes les images des films
que j’ai mâtés, tout cette folie se déplace comme des petites lucioles qui
iraient dans tous les sens, s’entrechoquent et d’un coup une phrase s’éjecte sur mon cahier 17x22 et je m’amuse un
peu avec. C’est souvent comme ça que je me défonce une phalange à coups de
marteau ou que je deviens aveugle quelques minutes parce que j’ai oublié de
mettre les lunettes de protections quand je m’énerve sur une barre de métal à
la disqueuse. Et là j’étais avec Charles Bukowski et il a écrit une phrase qui va bien ce
matin, dans le monde réel, juste là derrière la porte de mon 7ème
sous-sol, là où tout le monde s’excite pour rien, sachant que l’inévitable ne
sera jamais évité, c’est pour cela qu'il s’appelle inévitable vois-tu, bref il a
écrit un truc dans le genre (retranscription pas forcément exacte car je ne me
rappelle pas tout correctement) : « pourquoi est-ce que la cause de
ceux qui se croient supérieurs, de ceux qui croient en la race supérieure, n’attire
à elle que des invalides du corps et de la tête ? Ha ha ha ce sont tous
des nazis ! »
J’ai hurlé et ri si fort que je n’ose même plus sortir de
mon 7ème sous-sol, j’ai peur qu’on me prenne pour un dingue….si ce n’est
pas déjà fait ! Tiens il y a une mouche, mais dégage de là putain de
mouche, bah merde, elle est où ? Je te promets j’ai vu une mouche voler.
Enfin je crois…
mardi 8 novembre 2016
SNOOPY JOE COOL
Quand j’ai le temps j’observe, ou je galère, ou je m’enterre,
ou je vais au Leroy Merluche parce que j’ai quand même besoin de matos pour jouer
dans mon 7ème sous-sol. Et là tu rencontres tous les galériens de la
planète, ils sont tous là avec leur barbe de 3 jours et leur fringues défoncées
du bricoleur, jamais tu sors comme ça mais au Leroy Merluche t’as le droit d’être
un gros crado, alors on y va. Et là tu achètes une planche de 250 x122 cm et de
la soudure mais tu croyais que la planche tu pourrais la porter facile, mais
elle pèse une tonne la salope, alors tu vas chercher un caddie mais t’as pas de
pièce alors tu fais tout le parking pour trouver LE caddie détaché et tu refais
le chemin dans le magasin, et comme par hasard ça fait deux jours qu’il ne
pleut pas mais juste quand tu sors c’est la youpie pluie qui t’attendait en
mode mais qu’est-ce qu’il fout bordel il sort ou pas , et tu cours avec ton
caddie inconduisible, tu fais des trajectoires complétement improbables sur le
parking et tu arrives à ta bagnole, tu ouvres le coffre et le caddie se barre,
bah oui, tous les parkings où il y a des caddies sont en pente, c’est comme ça,
c’est fait exprès, ton sac tombe par
terre et le caddie se rebarre et là, tu prends ta planche d’une tonne et dans
des mouvements de mec bourré tu essaies de faire rentrer cette putain de
planche trempée, mais elle ne rentre pas, il manque un chouilla mais elle ne
rentre pas, alors t’essaies quand même en niquant la peinture du parechoc de la
bagnole, as-tu remarqué que tu ne voyais même plus les gens autour à ce moment,
tu es dans ton univers galère laissez moi tranquille je kiffe la situation oh
oui fais moi mal, ils te regardent tous, tu reposes la planche sur le caddie, tu fermes
la bagnole et tu retournes au Leroy Merluche, mais pour rentrer il te faut ton
ticket de caisse, le même que t’as oublié dans ta bagnole dans ton sac, et la
youpie pluie applaudie ta connerie quand elle te voit refaire des trajectoires insensées
avec ce putain de caddie inconduisible, et c’est reparti, tu as le caddie, la
planche et le ticket de caisse, là c’est bon, tout roule, le panneau est
découpé et tu retournes à ta bagnole, la youpie pluie n’est plus là, eh oui, tu
ouvres le coffre et tu bazardes ta planche découpée en espérant que tu ne te
sois pas planté dans les côtes parce que tu n’avais pas ton petit cahier avec
les côtes dessus donc tu as essayé de te rappeler, tu vires le caddie sans
pièce et tu arrives sur l’autoroute en mode ayé ENFIN !!! Et là BIM !,
tu revois toute la scène de ton séjour
sur le parking, la planche, le coffre, le caddie….et putain tu as oublié la
soudure sur le caddie, sauf que tu es sur l’autoroute, déjà bien avancé dans
ton retour, alors là, tu exploses dans la bagnole, même le GPS n’a jamais pris
aussi cher en insultes et tu fais demi-tour à la prochaine sortie et tu pries,
tu te dis que tu as laissé le caddie tellement loin sur le parking que
personne, nan c’est pas possible, personne ne peut l’avoir pris, et tu arrives
sur le parking en version Starsky et Hutch et ….le caddie a disparu !!!!
ARGGGGHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH. Tu arrives dans ton 7ème sous-sol et
là tu embrasses les murs, le sol, oh merci toi tu es là, oh merci !!!
Inscription à :
Articles (Atom)