Tranquille les yeux fermés allongé dans mon hamac, nu avec
un verre de chardonnay posé sur mes couilles, j’ai éclaté de rire quand un piaf
s’est posé sur ma poitrine…sauf quand il m’a parlé et qu’il m’a dit je suis une
grenouille. Sérieux ? J’ai aiguisé ma lame et j’ai ri quand je me suis
coupé un sein, quand le sang a surgi de mon corps, mutilé, mais le piaf intacte
m’a répété qu’il était une grenouille. Mon chardonnay sur mes couilles commençait
à bouillir. Putain de siècle de merde. Mes couilles qu’elles soient noires ou
blanches restent des couilles non ? Trop de questions dans mon pantin de
cerveau. J’ai cru reconnaitre Jésus avec un masque de carnaval, mais j’ai bien
vu, les médias essaient de vous faire croire que Jésus est un soldat qui marche
au son des cloches. J’ai soif. Chardonnay couilles, la liste est longue. Une tulipe me caresse la main. Mais personne
ne bottera le cul d’un média qui tire des millions de spectateurs vers l’abîme,
les conventions abstraites entre le gouvernement et ses diables « culturels »
sont inscrites dans des lingots d’or. Dans les souterrains il y a des types
comme moi qui crient leur pourriture à des jeunes qui ne les écoutent pas. J’ai
les yeux crevés. En fait Nuit Debout dans l’infini s’est évanoui, ils avaient
de quoi réfléchir quelques nuits, mais une fois que toutes les rencontres et
les vagins ouverts, la pureté d’une vie tranquille a embrassé leur nouvelle
vie. De gauche tu as dit ? T’es dingue ils ont cramé leur âme. Ces jeunes,
ces vieux, ont cédé dans la mollesse et franchement si j’étais un keuf armé
jusqu’à mes gaz anaux, je les aspergerai bien d’une moelle fatiguée d’un état
qui te le mets bien profond. Les vrais révolutionnaires ne pleurent pas dans le
ciel bleu, un écrivain qui descend dans la rue est un écrivain de merde, que
connait-il de la rue ? Un écrivain
a des secrets dans l’infini, il écrit les sourires, la vie, la mort, des ponts,
mais surtout il écrit devant sa machine à écrire, je suis un révolutionnaire
devant mon clavier car ici j’ai compris, j’ai compris qu’un piaf ne peut pas
être une grenouille, même avec un litre de chardonnay qui navigue dans mes
veines. Mon clavier c’est une kalache en mode automatique et je tire sur les
rats qui inondent les ondes. Je suis un putain de révolutionnaire qui remporte
des batailles quand tout est fini, mais je sais que j’ai le cœur léger. Tu
crois qu’avec tes paroles d’une autre époque je vais oublier notre horizon ?
Franchement nuit debout t’es assis. Tu crois que dehors à bouffer de la soupe
de légumes bio t’es plus fort que moi ? Demain nous t’oublierons, comme on
a oublié Hitler, Johnny, la vie s’arrête tous les matins. Mass Média te dit ça
ira mieux demain, ils le répètent et t’y peux rien. Devant ce miroir les voiles s’achètent au prix
de ce que tu regardes au loin. Ta gueule c’est l’oppression. J’ai envie de
prendre la baïonnette et parler à Mickey, car c’est Mickey qui gagne à la fin.
Mickey est parti dans des lambeaux. J’ai fait des choses avec Mickey dont je ne
préfère pas parler. Grimaces sur ton front. Nuit debout que ressemblera ton
sursaut ? Il ne reste rien, que sera demain ? La politicaille
vautoure dans tes ombres et ils vivent vieux ces enculés. Ils ont arraché les
pages du livre, et toi aveuglé par les sirènes qui te livrent des solutions,
Etat d’urgence, Mass média, CRS matraques, sang, putain ça attire les
touristes. Pendant ce temps-là je travaille pour un salaire de misère, et je
suis témoin de saloperies mais je ne dis rien. OHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH Tu sais
que les tigres sont en danger, qui es-tu pour les regarder en musique au zoo ?
Tu vois il est tard mais je te le dis je cherche des solutions. Suce ton pouce
connard. J’ai le ventre vide et c’est dur d’attendre que tu me jettes des
pierres. C’est immonde quand tu regardes le miroir à l’envers. Sinon il existe
la magie, ce soir je lance des étoiles….rien !!!!! Tu pleures pour une
rage de dents, moi je supporte la souffrance, même perdant, je sais qu’on m’attend.
Imposteur de la foi, de la foudre, un piaf n’est pas une grenouille. Allez-vous
faire foutre. De toute façon mon poignet ne luttera jamais avec une belle
fente, fuck fuck fuck. Comment vont mes douleurs ? Bah allez j’ai vendu
mon cancer sur le bon coin, j’ai perdu ma mémoire. J’espère juste que ce texte
va te faire renverser ta tisane, putain j’en ai encore trop dit. Allez bonne
nuit chaque soir. Je suis taré mais qui s’en soucie ? YYYYYEEEAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!
Cet enculé de piaf a oublié qu’ici, on respire hors de l’eau, lui est mort à
force de fuir son ombre….. à méditer mon pote, sors la tête !!!!!
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