vendredi 29 avril 2016

STUPIDITES VANITEUSES

Tranquille les yeux fermés allongé dans mon hamac, nu avec un verre de chardonnay posé sur mes couilles, j’ai éclaté de rire quand un piaf s’est posé sur ma poitrine…sauf quand il m’a parlé et qu’il m’a dit je suis une grenouille. Sérieux ? J’ai aiguisé ma lame et j’ai ri quand je me suis coupé un sein, quand le sang a surgi de mon corps, mutilé, mais le piaf intacte m’a répété qu’il était une grenouille. Mon chardonnay sur mes couilles commençait à bouillir. Putain de siècle de merde. Mes couilles qu’elles soient noires ou blanches restent des couilles non ? Trop de questions dans mon pantin de cerveau. J’ai cru reconnaitre Jésus avec un masque de carnaval, mais j’ai bien vu, les médias essaient de vous faire croire que Jésus est un soldat qui marche au son des cloches. J’ai soif. Chardonnay couilles, la liste est longue.  Une tulipe me caresse la main. Mais personne ne bottera le cul d’un média qui tire des millions de spectateurs vers l’abîme, les conventions abstraites entre le gouvernement et ses diables « culturels » sont inscrites dans des lingots d’or. Dans les souterrains il y a des types comme moi qui crient leur pourriture à des jeunes qui ne les écoutent pas. J’ai les yeux crevés. En fait Nuit Debout dans l’infini s’est évanoui, ils avaient de quoi réfléchir quelques nuits, mais une fois que toutes les rencontres et les vagins ouverts, la pureté d’une vie tranquille a embrassé leur nouvelle vie. De gauche tu as dit ? T’es dingue ils ont cramé leur âme. Ces jeunes, ces vieux, ont cédé dans la mollesse et franchement si j’étais un keuf armé jusqu’à mes gaz anaux, je les aspergerai bien d’une moelle fatiguée d’un état qui te le mets bien profond. Les vrais révolutionnaires ne pleurent pas dans le ciel bleu, un écrivain qui descend dans la rue est un écrivain de merde, que connait-il de la rue ?  Un écrivain a des secrets dans l’infini, il écrit les sourires, la vie, la mort, des ponts, mais surtout il écrit devant sa machine à écrire, je suis un révolutionnaire devant mon clavier car ici j’ai compris, j’ai compris qu’un piaf ne peut pas être une grenouille, même avec un litre de chardonnay qui navigue dans mes veines. Mon clavier c’est une kalache en mode automatique et je tire sur les rats qui inondent les ondes. Je suis un putain de révolutionnaire qui remporte des batailles quand tout est fini, mais je sais que j’ai le cœur léger. Tu crois qu’avec tes paroles d’une autre époque je vais oublier notre horizon ? Franchement nuit debout t’es assis. Tu crois que dehors à bouffer de la soupe de légumes bio t’es plus fort que moi ? Demain nous t’oublierons, comme on a oublié Hitler, Johnny, la vie s’arrête tous les matins. Mass Média te dit ça ira mieux demain, ils le répètent et t’y peux rien.  Devant ce miroir les voiles s’achètent au prix de ce que tu regardes au loin. Ta gueule c’est l’oppression. J’ai envie de prendre la baïonnette et parler à Mickey, car c’est Mickey qui gagne à la fin. Mickey est parti dans des lambeaux. J’ai fait des choses avec Mickey dont je ne préfère pas parler. Grimaces sur ton front. Nuit debout que ressemblera ton sursaut ? Il ne reste rien, que sera demain ? La politicaille vautoure dans tes ombres et ils vivent vieux ces enculés. Ils ont arraché les pages du livre, et toi aveuglé par les sirènes qui te livrent des solutions, Etat d’urgence, Mass média, CRS matraques, sang, putain ça attire les touristes. Pendant ce temps-là je travaille pour un salaire de misère, et je suis témoin de saloperies mais je ne dis rien. OHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH Tu sais que les tigres sont en danger, qui es-tu pour les regarder en musique au zoo ? Tu vois il est tard mais je te le dis je cherche des solutions. Suce ton pouce connard. J’ai le ventre vide et c’est dur d’attendre que tu me jettes des pierres. C’est immonde quand tu regardes le miroir à l’envers. Sinon il existe la magie, ce soir je lance des étoiles….rien !!!!! Tu pleures pour une rage de dents, moi je supporte la souffrance, même perdant, je sais qu’on m’attend. Imposteur de la foi, de la foudre, un piaf n’est pas une grenouille. Allez-vous faire foutre. De toute façon mon poignet ne luttera jamais avec une belle fente, fuck fuck fuck. Comment vont mes douleurs ? Bah allez j’ai vendu mon cancer sur le bon coin, j’ai perdu ma mémoire. J’espère juste que ce texte va te faire renverser ta tisane, putain j’en ai encore trop dit. Allez bonne nuit chaque soir. Je suis taré mais qui s’en soucie ? YYYYYEEEAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!! Cet enculé de piaf a oublié qu’ici, on respire hors de l’eau, lui est mort à force de fuir son ombre….. à méditer mon pote, sors la tête !!!!!

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