vendredi 29 avril 2016

STUPIDITES VANITEUSES

Tranquille les yeux fermés allongé dans mon hamac, nu avec un verre de chardonnay posé sur mes couilles, j’ai éclaté de rire quand un piaf s’est posé sur ma poitrine…sauf quand il m’a parlé et qu’il m’a dit je suis une grenouille. Sérieux ? J’ai aiguisé ma lame et j’ai ri quand je me suis coupé un sein, quand le sang a surgi de mon corps, mutilé, mais le piaf intacte m’a répété qu’il était une grenouille. Mon chardonnay sur mes couilles commençait à bouillir. Putain de siècle de merde. Mes couilles qu’elles soient noires ou blanches restent des couilles non ? Trop de questions dans mon pantin de cerveau. J’ai cru reconnaitre Jésus avec un masque de carnaval, mais j’ai bien vu, les médias essaient de vous faire croire que Jésus est un soldat qui marche au son des cloches. J’ai soif. Chardonnay couilles, la liste est longue.  Une tulipe me caresse la main. Mais personne ne bottera le cul d’un média qui tire des millions de spectateurs vers l’abîme, les conventions abstraites entre le gouvernement et ses diables « culturels » sont inscrites dans des lingots d’or. Dans les souterrains il y a des types comme moi qui crient leur pourriture à des jeunes qui ne les écoutent pas. J’ai les yeux crevés. En fait Nuit Debout dans l’infini s’est évanoui, ils avaient de quoi réfléchir quelques nuits, mais une fois que toutes les rencontres et les vagins ouverts, la pureté d’une vie tranquille a embrassé leur nouvelle vie. De gauche tu as dit ? T’es dingue ils ont cramé leur âme. Ces jeunes, ces vieux, ont cédé dans la mollesse et franchement si j’étais un keuf armé jusqu’à mes gaz anaux, je les aspergerai bien d’une moelle fatiguée d’un état qui te le mets bien profond. Les vrais révolutionnaires ne pleurent pas dans le ciel bleu, un écrivain qui descend dans la rue est un écrivain de merde, que connait-il de la rue ?  Un écrivain a des secrets dans l’infini, il écrit les sourires, la vie, la mort, des ponts, mais surtout il écrit devant sa machine à écrire, je suis un révolutionnaire devant mon clavier car ici j’ai compris, j’ai compris qu’un piaf ne peut pas être une grenouille, même avec un litre de chardonnay qui navigue dans mes veines. Mon clavier c’est une kalache en mode automatique et je tire sur les rats qui inondent les ondes. Je suis un putain de révolutionnaire qui remporte des batailles quand tout est fini, mais je sais que j’ai le cœur léger. Tu crois qu’avec tes paroles d’une autre époque je vais oublier notre horizon ? Franchement nuit debout t’es assis. Tu crois que dehors à bouffer de la soupe de légumes bio t’es plus fort que moi ? Demain nous t’oublierons, comme on a oublié Hitler, Johnny, la vie s’arrête tous les matins. Mass Média te dit ça ira mieux demain, ils le répètent et t’y peux rien.  Devant ce miroir les voiles s’achètent au prix de ce que tu regardes au loin. Ta gueule c’est l’oppression. J’ai envie de prendre la baïonnette et parler à Mickey, car c’est Mickey qui gagne à la fin. Mickey est parti dans des lambeaux. J’ai fait des choses avec Mickey dont je ne préfère pas parler. Grimaces sur ton front. Nuit debout que ressemblera ton sursaut ? Il ne reste rien, que sera demain ? La politicaille vautoure dans tes ombres et ils vivent vieux ces enculés. Ils ont arraché les pages du livre, et toi aveuglé par les sirènes qui te livrent des solutions, Etat d’urgence, Mass média, CRS matraques, sang, putain ça attire les touristes. Pendant ce temps-là je travaille pour un salaire de misère, et je suis témoin de saloperies mais je ne dis rien. OHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH Tu sais que les tigres sont en danger, qui es-tu pour les regarder en musique au zoo ? Tu vois il est tard mais je te le dis je cherche des solutions. Suce ton pouce connard. J’ai le ventre vide et c’est dur d’attendre que tu me jettes des pierres. C’est immonde quand tu regardes le miroir à l’envers. Sinon il existe la magie, ce soir je lance des étoiles….rien !!!!! Tu pleures pour une rage de dents, moi je supporte la souffrance, même perdant, je sais qu’on m’attend. Imposteur de la foi, de la foudre, un piaf n’est pas une grenouille. Allez-vous faire foutre. De toute façon mon poignet ne luttera jamais avec une belle fente, fuck fuck fuck. Comment vont mes douleurs ? Bah allez j’ai vendu mon cancer sur le bon coin, j’ai perdu ma mémoire. J’espère juste que ce texte va te faire renverser ta tisane, putain j’en ai encore trop dit. Allez bonne nuit chaque soir. Je suis taré mais qui s’en soucie ? YYYYYEEEAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!! Cet enculé de piaf a oublié qu’ici, on respire hors de l’eau, lui est mort à force de fuir son ombre….. à méditer mon pote, sors la tête !!!!!

lundi 25 avril 2016

BLACK BLANC BEUR



Je suis de cette génération Black Blanc Beur, cette génération qui ne regardait pas les couleurs de peau, ni  les noms. Une génération de pacifistes. Mais attention pas la génération BBB de 1998 en rapport avec le foot de merde, nan  nan, la vraie BBB, celle des années 80-90. L’ultime. Tu sais celle où on allait tous à l’école et on tenait la main du congolais pour rentrer en classe, ou la main de l’arabe, ou celle de la chinoise, même que t’étais amoureux de la chinoise, sans avoir des envies subites de meurtre. Tu vois cette génération où tu racontais des conneries à la récré avec toutes les couleurs de peau, cette génération où embrasser Fatima sur la bouche ne posait aucun problème, enfin on avait toujours peur des frangins mais c’était ça l’amour. Cette génération qui parlait ouvertement des parents des autres aux autres à chaque réunion parents-profs. Sans se prendre un coup de couteau dans le bide parce que tu avais dit que la mère de Rachid portait tout le temps un foulard sur la tronche, même en été et que c’était un peu barge quand même. Cette génération qui serait dans ses bras Mouhcine (ça se prononce Mouchine) quand tu avais un gros chagrin, car Mouhcine c’était le grand frère, celui avec qui toutes les peurs disparaissaient avec les larmes. Cette génération qui tapait le ballon aux pieds des immeubles, pas cette génération dorlotée dans les quartiers riches de Nancy, nan nan, moi je suis de celle qui vivait dans les quartiers populaires du Haut Du Lièvre, au 15ème étage du Blanc Sycomore. On jouait aux billes avec Félicien, un black que tu pouvais perdre dans la nuit, avec Mohamed qui en avait marre de son père trop stricte, avec Eléonore la fille des îles parait-il. Cette génération qu’on ne traitait pas de racaille, moi le petit blondinet, le Beatles comme aimait m’appeler ma prof d’anglais. Cette génération qui a grandi avec l’idée que la vie serait aussi douce que dans les jardins d’enfants, de tous les enfants BBB. Cette génération où les parents ne servaient pas au ptit déj leur haine contre les « juifs », les « noirs », les « bougnoules », les » jaunes » et les « bronzés », car nous vivions tous ensembles dans une tour de 17 étages au milieu d’autres tours de 17 étages. Cette génération où papa pouvait garer sa voiture sur le parking et où tu te prenais un coup de pied au cul si tu lançais le ballon sur une voiture pas loin de celle de papa, où même le blondinet, le blanc aux cheveux couleur des blés que j’étais, prenait un coup de latte si il répondait mal au monsieur dans l’ascenseur. Cette génération qui allait acheter les clopes de papa au complexe commercial de La Cascade à 9 ans avec Mohamed et Félicien, même que Félicien faisait tourner en bourrique le buraliste, qui finissait toujours par attraper Félicien et lui filait…un bonbon en lui demandant d’être sage sinon il allait le dire à son père, tu sais le grand monsieur noir avec des bras aussi gros que des jambes. Cette génération où tu pouvais te foutre de la gueule de Jean-Rose-Marie, parce que un prénom comme ça bah vlà la honte, pis surtout se foutre de sa gueule à chaque fois qu’il revenait du coiffeur, avec ses cheveux crépus, tout le monde voulait toucher ses cheveux, ta main rebondissait dessus, un truc de ouf, mais Jean-Rose-Marie finissait toujours par éclater de rire et nous fonçait dessus tête en avant pour nous faire croire qu’il rebondissait sur nous, ce qu’il était drôle lui. Cette génération où Mohamed qui faisait toujours le malin, proposait toujours à la vieille dame, celle qu’on disait qu’elle avait un sac à dos en dessous de sa blouse pour tchâre des trucs à l’épicier tellement elle était bossue, de porter son sac de courses jusqu’au palier de son appartement, même que Mohamed il poussait des soufflements parce que le sac était méga lourd, et la vieille même qu’elle ne lui donnait queudalle et il était en colère Mohamed sur le retour, mais jamais il ne l’insultait, et à chaque fois, chaque jour, il lui portait son sac de courses méga lourd, mais il savait qu’à Noël il avait un cadeau, mais pas nous. Mohamed disait qu’on avait de la chance de faire Noël, alors des fois il venait dans le couloir et on lui filait nos pains d’épices en forme de Père Noël. Mais cette génération s’étiole, et même beaucoup, à coup de pelle média, à coup de politique à la con. J’ai revu Mouhcine, même qu’il est éducateur spécialisé pour enfants handicapés moteur et mental, comme quoi il ne faisait pas semblant quand il faisait le grand frère, et il m’a dit qu’il était tombé dans l’obscure, le néant et qu’il vote pour le FN depuis des années, je n’ai pas compris sur le moment, mais il ne supporte plus cette nouvelle génération de Beurs qui le mettent dans une situation pas confortable avec sa couleur de peau et son accent arabe. Il est musulman comme moi je suis chrétien. Mais du coup il n’a plus rien de rassurant le grand frère sérieux. Parait que Félicien est en tôle, parait même qu’il serait mort, abattu comme un chien, alors que c’est le blondinet qui a exploré toutes les drogues, tous les vices. Fatima porte le voile aujourd’hui mais plus de mini-jupe, dommage. Mohamed est en tôle aussi, il a dépouillé une grand-mère sur le parking couvert du Leclerc et l’a frappé au visage. Le blondinet que je suis se défonce maintenant au vin blanc et va mourir un jour de son cancer, un alcoolo dans un corps laid, lui si blond et si beau, se laisse aller jusqu’à la dernière lumière blanche. Mass Média s’occupe des nouvelles générations, à grands coups de haine, de violence, d’intolérance. D’autres leur font croire que ça existe encore les BBB mais ils font semblant, il suffit de lire sur les réseaux sociaux la haine à chaque attentat. Je ne crois plus en rien, moi le poète, moi qui lisais les livres à voix haute à mes amis de toutes les couleurs quand nous étions assis dans l’entrée de cet immeuble, moi qui embrassait Eléonore sur la bouche en chuchotant des je t’aime pour la vie. J’étais un vrai Black Blanc Beur moi mais qu’en est-il maintenant ? Franchement tu ne voudrais pas le savoir, nan nan nan !!!

dimanche 24 avril 2016

J'AIMAIS BIEN PARLER AVEC MOHAMED MOI

Coucou c’est moi, l’emmerdeur du dimanche soir, celui qui fait chier le monde, celui qui pose les questions qu’il ne faut pas, celui qui réfléchit tout le temps à des trucs si inutiles qu’il n’a jamais les réponses parce que pas étudiées. Celui qui n’écoute pas les infos, qui ne les regarde pas et qui se permets quand même de ramener sa gueule. Coucou c’est moi. Alors la loi du travail, franchement ça cause de quoi sans déconner, nan je demande car tout le monde en parle visiblement, c’est une fashion truc machin mais genre je n’ai jamais lu le texte en entier moi, juste le titre : LA LOI DU TRAVAIL. Et toi ? Je me disais aussi !!! Nuit debout !!! Encore un truc fashion, la tendance du siècle, enfin je crois, tu sais le truc où tu bouffes de la soupe avec les copains place de la république et tu fumes des clopes à parler ….de rien, ou alors le nouveau sponsor d’une équipe de foot ? Sérieux je n’écoute rien, je ne vois rien, juste les trucs qui se baladent sur facebook, alors je vois bien mais je ne comprends rien, c’est terrible d’être aussi con que moi. Enfin moi je me dis, ce sont des jeunes qui dorment dehors c’est ça ? Pourquoi faire ? ça caille, ya pas de chiottes, comment ils font pipi caca ? Pratico pratique le Manu ! Alors dans un élan de solidarité j’ai lu quelques articles sur Nuit Debout, et j’ai rien calé, définitivement trop con je suis. Je me suis dit, allez pépère va rejoindre les gosses qui sont dehors, mais franchement ça caille trop, pis demain je taffe quoi, tu sais le job qui paie mes factures, les études du minot, la bouffe du chien, l’essence de la marijuanas break qui m’emmène…taffer. Tu vois pratico pratique quoi. Alors de ce que je sais, la Loi du travail machin là c’est vilain, oulaaaaa très vilain, oulaaa tout pouvoir aux patrons… genre c’est pas comme si c’était déjà comme ça dans mon entreprise hein !!! C’est quoi la différence pour un mec comme moi qui a la tête dans le guidon depuis 23 ans sans se lever le cul de la selle ? Alors oui il faut se sentir solidaire pour nos jeunes…mais j’ai comme le sentiment que la merde c’est moi qui vais payer pour la ramasser alors il est 22h30 et j’ai des draps propres qui m’attendent, une lessive du jour qui m’a couté 2,50 € ttc en heures creuses, ces mêmes 2,50€ttc qui me niquent le dos dès demain matin 6h17 jusque 17h30 tu vois. Egoïste ??? Ah mais à fond sérieux. Je comprends toutes les révolutions, je comprends toutes les souffrances, je comprends toutes les dérives, mais personne ne me comprends, un cancer, un job pourri payé une misère, une famille à faire vivre et les euros qui ont fait un nœud coulant sur mes couilles qui à chaque jour de grève se resserre, à chaque jour de maladie se resserre encore, une vie de métronome qui tire sur le nœud toujours plus fort, des meubles, des affaires, je ne peux même pas dire pour mon chit, mon cancer l’interdit. Sinon j’ai cueilli une tulipe rouge cet aprem et je l’ai mise dans une petit vase et posée sur mon bureau, elle est jolie, j’ai l’impression qu’elle veut s’ouvrir mais à chaque fois que je la regarde elle se referme… Elle me fait penser un peu à l’autre là …arfff comment elle s’appelle…ah oui la belle vie, oui elle lui ressemble. Promis demain je vais dehors la nuit !!! Enfin si il ne pleut pas hein, faut pas déconner, j’suis un vieux con hein !! Tellement con que je vais finir tout seul, dans la rue, à dormir dehors sous un pont avec mon chien (aussi con que moi celui là), alors ptete bien qu'on ira bouffer un peu de soupe avec les jeunes qui se battent pour leur avenir. Allez courage les enfants, la gauche vous a tué, la droite nous a tué, attendez de voir les autres qui arrivent...que du bonheur...m'en fout moi j'ai ma couverture et mon chien..

jeudi 21 avril 2016

LE CADRE DES ENFANTS GÂTES

J'étais en train de me branler sur la page 33 du catalogue de la redoute printemps été quand j'ai eu envie d'écrire un truc à la con, ok comme dab, mais un truc vraiment nul tu vois, sauf que j'avais pas fini ma branlette, fait chier quand même...Pourquoi je ne peux pas vivre comme tout le monde, tu sais ceux qui bossent avec moi, ceux qui ont une vie normale, qui picolent pas, qui ne se branlent pas sur la page 33, qui ont plein d'amis, enfin ceux qui sont normaux quoi, pourquoi ???? Bon j'écris ce petit texte de merde et je me fini dans une chaussette merde !!!
Je vais quand même aller voir la page 33 de la redoute, histoire de ....

LE CADRE DES ENFANTS GÂTES

Assis par terre, mâtant la téloche, genre un truc je ne sais plus c'est quoi, d'ailleurs la télé était éteinte, le téléphone sonne, putain de téléphone, je tire sur le fil pour l'amener à moi pour répondre mais c'est un téléphone sans fil, fait chier. En tombant il resonne, je décroche et je réponds que j'ai envie d'aller chier. Le téléphone a fini dans le mur du salon. J'ai rien à acheter et surtout rien à dire, pis j'aime pas les gens qui parlent dans les téléphones. Ouai j'ai encore bu. Mais on s'en branle, de toute façon le téléphone est parti avec plein ciel, bofrost, le vendeur d'aspi et la mousse sur le toit. Et puis quoi hein ? Ils mettent le pain dans des sachets plastique maintenant alors c'est quoi la solution ? Et le fruit bah il parait qu'il hurle quand on l'arrache de l'arbre, alors le téléphone je m'en branle, pauvre fruit, 5 par jour avec son pote le légume, vas-y un génocide en plus. Même le lion il s'en branle il baille avant de bouffer, après bouffer, avant de dormir, avant de chasser, c'est te dire, rien à foutre. Assis par terre, mâtant la téloche, j'ai plus de téléphone, j'ai même pas de télé, j'ai même pas de par terre, c'est à peine si je me connais, je ne sais même pas si je suis assis finalement, mais le téléphone y sonne plus !!!
Alors ça si c'est pas un texte de merde hein !!!

Purple Rain Prince







A bientôt Prince...


samedi 16 avril 2016

HURLE LE SILENCE AINSI TU N'ENTENDRAS PLUS RIEN

Des braises j’ai sorti mon jean troué, j’ai regardé le ciel noir de cette nuit pour avoir l’espoir de voir l’aube, comme une perfusion de vie que je n’ai pas choisi de supporter. Tu veux quoi ? Que je fasse des affaires, que je contracte un contrat pour vivre libre ? Non j’ai juste envie que les jeunes s’élèvent dans la nuit, pas sur un compte facebook, non dans la rue main dans la main. Mais je ne suis rien. Alors il y a les spécialistes d’études sur les morts politiques, ils ont fait des études pour arriver au résultat du néant, rien à dire, juste regarder et puis dire ce que l’on voit. Mais les attentats existent, la mort existe, mais eux brodent le dollar de leur info sur du papier mâché par leurs bourreaux, la presse a le cul en feu !!!!! L’humanité me donne envie de vomir, une seule éducation devrait sortir de ton utérus, l’éducation du bonheur, de la réalité qui envahirait nos rues avec nos enfants, sauf qu’ils sont morts dans un attentat. Alors je retrouve dans la rue le pacifiste, celui qui a une marguerite au bout de son fusil encore fumant. Si nous sommes dans ce dénie de violence, c’est bien à cause d’un gros con qui chie dans son froc à chaque question orale. Alors il se réfugie dans son discours je ne dis rien je ne sais rien je n’y peux rien mais j’ai un compte en banque mon pauvre ami t’as même pas idée, pis en plus éternel dans ta souffrance. Tu hais les juifs, les arabes, les noirs, les blancs, finalement tu n’aimes pas ton peuple, mais tu te révoltes en télé HD 20 heures heure de la bouffe devant les infos des prolos bouffant de la merde, et tu leur sers le dessert, ton gâteau de droite extrême avec la cerise en forme de rose. Ah mais il y a un brin d’herbe dans ton slip. Ah merde ils vont m’envoyer à l’asile. C’est bizarre mais j’ai quand même l’impression que tout était inscrit dans ton registre de bonne conduite à tenir face au peuple qui n’a pas compris que tu voulais prendre 3 kilos à l’Elysée sans rien payer. Mais qu’il est con ce peuple seigneur Jésus Marie Joseph, c’était donc ça, t’avais faim. Mais le tout puissant, celui que l’on signe avant de dormir, lui ne t’a pas choisi, alors tu aporeligiantes les croyances, tu fuck les musulmans, tu fuck les chrétiens, tu fuck les bouddhistes, tu fuck Valérie, merde arrête quoi. Tu sais qu’il existe des bulletins de vote ? Le peuple va choisir un président sur les erreurs de ceux d’avant, et toi tu t’en fous ? Doux Jésus, m’aime tu encore ??? Alors le peuple va choisir un président au rayon des surgelés ?, bordel Jésus avait 33 ans, tu te rappelles ? Moi je n’aime pas ces gens qui squattent en mettant des rideaux à leur volonté d’être intégrés. Parait qu’il faut comprendre les migrants, mais ils ne peuvent même pas prendre le bus, qu’ils rentrent chez eux alors. Et tous ceux qui réfléchissent à la possibilité de les intégrer, oula bobo la tête les gars, bobo la tête. En même temps si on enferme les fous il y a de la place sans déconner. Mais les fous c’est toi, mais c’est surtout moi. Bimmm une vingtaine de commentaires sur mon blog pour me dire que je suis un putain de facho, sauf que je réfléchis tout haut, j’aime l’impression que tout le monde a le droit d’être vivant. On nous a gavé d’idées dès l’âge de trois ans, moi j’ai juste lavé tout cela dans un tourbillon de la chasse d’eau, je n’ai pas de père, ni de mère, ni de Dieu, je déteste l’humanité, sauf demain car demain est demain. Si seulement tu savais que je suis un fou…l'important c'est d'aller passer la nuit debout sur les trottoirs, mais ce n'est qu'un jeu, sans espoir, sauf celui de voir le jour après la nuit, où cela te mènera...une fois le soleil dans les yeux. Aveuglé tu seras !!!

lundi 11 avril 2016

RÈGLE GÉNÉRALE DE RÉUSSITE...IRRECEVABLE

Ils n’avaient pas encore atteint la moitié de leur rêve que déjà ils ont tous fait demi-tour. Lâcheté quand tu nous tiens. Alors spectateur je mâchouillais mon cigare, un verre de Chardonnay posé sur mon bureau. J’ai mâté toutes les webcams en vain. Le combat était déjà terminé. Mais putain revenez sur le sol, chaussez vos gants de boxe et tapez moi cette merde bande d’enfoirés. Moi j’étais là à rire de mes conneries, seul à moitié nu sur ce fauteuil confortable, à vociférer contre ces branleurs. Assis sur mon gros cul gros con que je suis. Puis j’ai avalé un livre, puis deux, puis je suis revenu aux webcams, pfff toujours rien. Peut-être si, ce joli cul dans cette mini-jupe, ou alors c’était mon imagination. Peut-être que la révolution je l’imaginais comme cela, comme une belle paire de fesses dans une magnifique mini-jupe. Combien de mini-jupes ont envoyé des gros durs bouffer leur lacet en poussant des petits couinements aigus. J’ai levé mon verre et j’ai frappé mes lèvres dessus. Il suffit d’observer et déjà j’ai trouvé les plus faibles, ceux qui arrivent le torse bombé en se signant de la croix. Ceux-là ont déjà perdus, c’est comme se prendre pour Rocky Balboa en haut des escaliers en balançant les bras dans des mouvements non contrôlés et se prendre une grande claque dans la gueule et pleurer en baissant la tête et dire « Mais euuuhhh !!! ». Tous de grands primates. J’ai pompé sur mon cigare, je ne me voyais presque plus, j’ai rallumé les webcams, bordel mais elle est où cette putain de révolution qu’ils ont annoncée à la radio. J’ai décidé de faire un tour en bagnole, toujours à moitié nu, imaginant une superbe femme teintée assise….dans le coffre. Je me suis pété les lèvres sur le goulot de cette bouteille, j’avais perdu mon verre, du sang, toujours du sang, mais oui c’est ça la révolution : du sang. Je suis un putain de guerrier, j’ai pas retrouvé ma bagnole avec l’autre assise dans le coffre, j’ai rallumé les webcams. Bordel ça commençait à me faire chier, surtout que j’avais sommeil. J’ai lancé ma bouteille contre le mur, doux Jésus… et merde j’ai perdu. Devant le miroir j’ai vu mes lèvres éclatées, un gros con bourré, un corps de merde, je me suis recoiffé et après…me souviens plus !
Texte par Manu votre sauveur (enfin je crois...et merde encore perdu)

samedi 9 avril 2016

MAMAN

Je cherche depuis des années à overdoser ma sécurité et celle de ma fée et mon fils, je m'agite comme un damné pour faire fuir les vilains, je mords je tue, je casse la gueule à certains, je me bats si souvent que je crois que ma vie n'est qu'un putain de combat. Je dors si mal, je vis si mal dans cette bulle. Et puis je vais chez ma maman pour faire un ptit coucou, j'emmène ma tribu, et nous sommes là dans cette maison à 17 kms de chez moi, et tous mes muscles se détendent, je suis assis là sur une chaise à côté de ma maman et je me sens bien, je n'ai plus peur, ma maman avec ses 74 ans me sécurise, je n'ai plus peur, je sens que je suis même capable de dormir à l'instant sans me prendre une cuite, plus personne ne peut m'atteindre. C'est une drôle de sensation. Je t'aime maman.

dimanche 3 avril 2016

ÉCOLOS CES PSYCHOPATHES

Allez ce soir je m’attaque aux écolos…après les enculés de gauche pourquoi pas un ptit tripe sur les écolos finalement. Bon alors pour faire taire de suite les mauvaises langues, je dégueule sur la gauche, sur la droite, sur l’extrême droite, sur tout ce qui m’énerve en fait, mais je n’ai jamais voté à gauche ceci dit, faut pas abuser non plus. Bref…les écolos…mais pas les écolos responsables, non pas ceux qui ont compris le système dans lequel nous vivons, non non non, plutôt ceux qui vivent en ville dans un appartement chauffé à 21°c en hiver, tu vois ceux qui font un selfie avec leur Iphone 29 devant notre dame des landes et qui rechargent leur iphone 29 4 heures toutes les nuits. C’est ceux-là que je vais niquer ce soir dans mon délire de vieux con. Oui tu sais ceux qui me prennent la tête depuis quelques années déjà avec leur éolienne géante, ceux qui emmènent leur cons de gosses à l’école en bagnole pour faire 800 mètres, les mêmes qui ont 3 poubelles sur le trottoir alors que toi tu n’en as qu’une. C’est bien ces fils de putes qui m’énervent. Tu sais ceux qui achètent une Zoé Renault électrique et qui la recharge tous les jours dans leur garage, sur une prise de courant, alimentée…… par une centrale nucléaire. Ecolos mes couilles oui. Ces mêmes qui regardent un autre connard à la télé (alimentée par une centrale nucléaire) arfff comment il s’appelle ce con…ah oui Yann arthus bertrand, tu sais celui qui te fait prendre conscience que notre planète va très mal en déversant des milliers de litres de kérosène pour prendre ses photos. Je me suis opposé à un projet de construction d’une zone de développement éolien dans le saintois et je me suis battu contre ces fameux écolos, qui sont prêts à sacrifier des forêts entières pour implanter leur saloperie qui ne produisent queudalle. Je suis un écolo depuis de nombreuses années, mais à une échelle humaine, réelle, tu sais le type qui éteint les lumières dans les pièces où il n’est pas, celui qui vient de découvrir le portable il y a à peine 2 ans, celui qui chauffe sa maison à 17°c l’hiver mais qui sait qu’il existe des pulls en laine et des couvertures, le type qui trie ses déchets depuis la nuit des temps, mais ce même type est contre un projet éolien car il estime que ce n’est pas la solution, car la solution il l’a étudié. La solution c’est la responsabilité, c’est la conscience. Alors on me prend la tête parce que j’ai un logo thermoformé VW sur ma bagnole, mais cette saloperie de voiture diesel m’emmène vers l’essentiel, concert, boulot, concert, boulot, concert, boulot. Moi je ne vais pas à des réunions nocturnes sur la libération des otages africains au chili, moi je ne vais pas en bagnole au congrès sur le bienfait de la pommade à base d’algues contre le vieillissement de la peau du cul, non moi je me déplace pratique. Moi je vais en vacances dans les Vosges, 15 litres de gasoil, mais ces écolos eux vont sur l’île de merdilloiuiiiuyyjki, au fin fond des mers juoljhhyuenbenbfjuf, en avion, parce que là-bas, l’air est pur…ahhhhh bah oui !!!!! Excuse-moi !!!  . On est où ??? Moi je suis saoul mais je sais que ma carcasse….bah je suis saoul. Alors on ne s’aime pas toi et moi. Alors maintenant j’aimerai que tu me foutes la paix mec écolo, toi le rebel de la forêt, toi qui est capable de détruire une forêt juste pour te regarder le nombril, vas donc vivre à Paris, c’est la ville des écolos, fast food, Paris brille….. Mais ne viens plus me faire chier dans mon saintois, je suis un guerrier et je vais te faire bouffer la terre au bout de ma fourche. Je pensais aussi aux agriculteurs, tu sais ceux qui brûlent des milliers de pneus sur des ronds-points pour manifester, tu sais les mêmes qui nous déclarent droits dans les yeux qu’ils sont notre avenir….. Surtout notre mort avec leur pesticide. Alors l’écologie tu en penses quoi toi ????? C’est qui c’est quoi ????? Allez je te donne un indice : c’est moi qui récupère l’eau, qui permaculture ses légumes, qui écrit ce putain de texte de merde dans le noir, qui est gelé car pas de chauffage dans le bureau, mais je te dis…avec des si……