Tranquille les yeux fermés allongé dans mon hamac, nu avec
un verre de chardonnay posé sur mes couilles, j’ai éclaté de rire quand un piaf
s’est posé sur ma poitrine…sauf quand il m’a parlé et qu’il m’a dit je suis une
grenouille. Sérieux ? J’ai aiguisé ma lame et j’ai ri quand je me suis
coupé un sein, quand le sang a surgi de mon corps, mutilé, mais le piaf intacte
m’a répété qu’il était une grenouille. Mon chardonnay sur mes couilles commençait
à bouillir. Putain de siècle de merde. Mes couilles qu’elles soient noires ou
blanches restent des couilles non ? Trop de questions dans mon pantin de
cerveau. J’ai cru reconnaitre Jésus avec un masque de carnaval, mais j’ai bien
vu, les médias essaient de vous faire croire que Jésus est un soldat qui marche
au son des cloches. J’ai soif. Chardonnay couilles, la liste est longue. Une tulipe me caresse la main. Mais personne
ne bottera le cul d’un média qui tire des millions de spectateurs vers l’abîme,
les conventions abstraites entre le gouvernement et ses diables « culturels »
sont inscrites dans des lingots d’or. Dans les souterrains il y a des types
comme moi qui crient leur pourriture à des jeunes qui ne les écoutent pas. J’ai
les yeux crevés. En fait Nuit Debout dans l’infini s’est évanoui, ils avaient
de quoi réfléchir quelques nuits, mais une fois que toutes les rencontres et
les vagins ouverts, la pureté d’une vie tranquille a embrassé leur nouvelle
vie. De gauche tu as dit ? T’es dingue ils ont cramé leur âme. Ces jeunes,
ces vieux, ont cédé dans la mollesse et franchement si j’étais un keuf armé
jusqu’à mes gaz anaux, je les aspergerai bien d’une moelle fatiguée d’un état
qui te le mets bien profond. Les vrais révolutionnaires ne pleurent pas dans le
ciel bleu, un écrivain qui descend dans la rue est un écrivain de merde, que
connait-il de la rue ? Un écrivain
a des secrets dans l’infini, il écrit les sourires, la vie, la mort, des ponts,
mais surtout il écrit devant sa machine à écrire, je suis un révolutionnaire
devant mon clavier car ici j’ai compris, j’ai compris qu’un piaf ne peut pas
être une grenouille, même avec un litre de chardonnay qui navigue dans mes
veines. Mon clavier c’est une kalache en mode automatique et je tire sur les
rats qui inondent les ondes. Je suis un putain de révolutionnaire qui remporte
des batailles quand tout est fini, mais je sais que j’ai le cœur léger. Tu
crois qu’avec tes paroles d’une autre époque je vais oublier notre horizon ?
Franchement nuit debout t’es assis. Tu crois que dehors à bouffer de la soupe
de légumes bio t’es plus fort que moi ? Demain nous t’oublierons, comme on
a oublié Hitler, Johnny, la vie s’arrête tous les matins. Mass Média te dit ça
ira mieux demain, ils le répètent et t’y peux rien. Devant ce miroir les voiles s’achètent au prix
de ce que tu regardes au loin. Ta gueule c’est l’oppression. J’ai envie de
prendre la baïonnette et parler à Mickey, car c’est Mickey qui gagne à la fin.
Mickey est parti dans des lambeaux. J’ai fait des choses avec Mickey dont je ne
préfère pas parler. Grimaces sur ton front. Nuit debout que ressemblera ton
sursaut ? Il ne reste rien, que sera demain ? La politicaille
vautoure dans tes ombres et ils vivent vieux ces enculés. Ils ont arraché les
pages du livre, et toi aveuglé par les sirènes qui te livrent des solutions,
Etat d’urgence, Mass média, CRS matraques, sang, putain ça attire les
touristes. Pendant ce temps-là je travaille pour un salaire de misère, et je
suis témoin de saloperies mais je ne dis rien. OHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH Tu sais
que les tigres sont en danger, qui es-tu pour les regarder en musique au zoo ?
Tu vois il est tard mais je te le dis je cherche des solutions. Suce ton pouce
connard. J’ai le ventre vide et c’est dur d’attendre que tu me jettes des
pierres. C’est immonde quand tu regardes le miroir à l’envers. Sinon il existe
la magie, ce soir je lance des étoiles….rien !!!!! Tu pleures pour une
rage de dents, moi je supporte la souffrance, même perdant, je sais qu’on m’attend.
Imposteur de la foi, de la foudre, un piaf n’est pas une grenouille. Allez-vous
faire foutre. De toute façon mon poignet ne luttera jamais avec une belle
fente, fuck fuck fuck. Comment vont mes douleurs ? Bah allez j’ai vendu
mon cancer sur le bon coin, j’ai perdu ma mémoire. J’espère juste que ce texte
va te faire renverser ta tisane, putain j’en ai encore trop dit. Allez bonne
nuit chaque soir. Je suis taré mais qui s’en soucie ? YYYYYEEEAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!
Cet enculé de piaf a oublié qu’ici, on respire hors de l’eau, lui est mort à
force de fuir son ombre….. à méditer mon pote, sors la tête !!!!!
vendredi 29 avril 2016
lundi 25 avril 2016
BLACK BLANC BEUR
Je suis de cette génération Black Blanc Beur, cette
génération qui ne regardait pas les couleurs de peau, ni les noms. Une génération de pacifistes. Mais
attention pas la génération BBB de 1998 en rapport avec le foot de merde,
nan nan, la vraie BBB, celle des années
80-90. L’ultime. Tu sais celle où on allait tous à l’école et on tenait la main
du congolais pour rentrer en classe, ou la main de l’arabe, ou celle de la
chinoise, même que t’étais amoureux de la chinoise, sans avoir des envies
subites de meurtre. Tu vois cette génération où tu racontais des conneries à la
récré avec toutes les couleurs de peau, cette génération où embrasser Fatima
sur la bouche ne posait aucun problème, enfin on avait toujours peur des
frangins mais c’était ça l’amour. Cette génération qui parlait ouvertement des
parents des autres aux autres à chaque réunion parents-profs. Sans se prendre
un coup de couteau dans le bide parce que tu avais dit que la mère de Rachid
portait tout le temps un foulard sur la tronche, même en été et que c’était un
peu barge quand même. Cette génération qui serait dans ses bras Mouhcine (ça se
prononce Mouchine) quand tu avais un gros chagrin, car Mouhcine c’était le
grand frère, celui avec qui toutes les peurs disparaissaient avec les larmes.
Cette génération qui tapait le ballon aux pieds des immeubles, pas cette
génération dorlotée dans les quartiers riches de Nancy, nan nan, moi je suis de
celle qui vivait dans les quartiers populaires du Haut Du Lièvre, au 15ème
étage du Blanc Sycomore. On jouait aux billes avec Félicien, un black que tu
pouvais perdre dans la nuit, avec Mohamed qui en avait marre de son père trop
stricte, avec Eléonore la fille des îles parait-il. Cette génération qu’on ne
traitait pas de racaille, moi le petit blondinet, le Beatles comme aimait m’appeler
ma prof d’anglais. Cette génération qui a grandi avec l’idée que la vie serait
aussi douce que dans les jardins d’enfants, de tous les enfants BBB. Cette
génération où les parents ne servaient pas au ptit déj leur haine contre les « juifs »,
les « noirs », les « bougnoules », les » jaunes »
et les « bronzés », car nous vivions tous ensembles dans une tour de
17 étages au milieu d’autres tours de 17 étages. Cette génération où papa
pouvait garer sa voiture sur le parking et où tu te prenais un coup de pied au
cul si tu lançais le ballon sur une voiture pas loin de celle de papa, où même
le blondinet, le blanc aux cheveux couleur des blés que j’étais, prenait un
coup de latte si il répondait mal au monsieur dans l’ascenseur. Cette génération
qui allait acheter les clopes de papa au complexe commercial de La Cascade à 9
ans avec Mohamed et Félicien, même que Félicien faisait tourner en bourrique le
buraliste, qui finissait toujours par attraper Félicien et lui filait…un bonbon
en lui demandant d’être sage sinon il allait le dire à son père, tu sais le
grand monsieur noir avec des bras aussi gros que des jambes. Cette génération
où tu pouvais te foutre de la gueule de Jean-Rose-Marie, parce que un prénom
comme ça bah vlà la honte, pis surtout se foutre de sa gueule à chaque fois qu’il
revenait du coiffeur, avec ses cheveux crépus, tout le monde voulait toucher
ses cheveux, ta main rebondissait dessus, un truc de ouf, mais Jean-Rose-Marie
finissait toujours par éclater de rire et nous fonçait dessus tête en avant
pour nous faire croire qu’il rebondissait sur nous, ce qu’il était drôle lui. Cette
génération où Mohamed qui faisait toujours le malin, proposait toujours à la
vieille dame, celle qu’on disait qu’elle avait un sac à dos en dessous de sa
blouse pour tchâre des trucs à l’épicier tellement elle était bossue, de porter
son sac de courses jusqu’au palier de son appartement, même que Mohamed il poussait
des soufflements parce que le sac était méga lourd, et la vieille même qu’elle
ne lui donnait queudalle et il était en colère Mohamed sur le retour, mais
jamais il ne l’insultait, et à chaque fois, chaque jour, il lui portait son sac
de courses méga lourd, mais il savait qu’à Noël il avait un cadeau, mais pas
nous. Mohamed disait qu’on avait de la chance de faire Noël, alors des fois il
venait dans le couloir et on lui filait nos pains d’épices en forme de Père
Noël. Mais cette génération s’étiole, et même beaucoup, à coup de pelle média,
à coup de politique à la con. J’ai revu Mouhcine, même qu’il est éducateur
spécialisé pour enfants handicapés moteur et mental, comme quoi il ne faisait
pas semblant quand il faisait le grand frère, et il m’a dit qu’il était tombé
dans l’obscure, le néant et qu’il vote pour le FN depuis des années, je n’ai
pas compris sur le moment, mais il ne supporte plus cette nouvelle génération
de Beurs qui le mettent dans une situation pas confortable avec sa couleur de
peau et son accent arabe. Il est musulman comme moi je suis chrétien. Mais du
coup il n’a plus rien de rassurant le grand frère sérieux. Parait que Félicien
est en tôle, parait même qu’il serait mort, abattu comme un chien, alors que c’est
le blondinet qui a exploré toutes les drogues, tous les vices. Fatima porte le
voile aujourd’hui mais plus de mini-jupe, dommage. Mohamed est en tôle aussi,
il a dépouillé une grand-mère sur le parking couvert du Leclerc et l’a frappé
au visage. Le blondinet que je suis se défonce maintenant au vin blanc et va
mourir un jour de son cancer, un alcoolo dans un corps laid, lui si blond et si
beau, se laisse aller jusqu’à la dernière lumière blanche. Mass Média s’occupe
des nouvelles générations, à grands coups de haine, de violence, d’intolérance.
D’autres leur font croire que ça existe encore les BBB mais ils font semblant,
il suffit de lire sur les réseaux sociaux la haine à chaque attentat. Je ne
crois plus en rien, moi le poète, moi qui lisais les livres à voix haute à mes
amis de toutes les couleurs quand nous étions assis dans l’entrée de cet
immeuble, moi qui embrassait Eléonore sur la bouche en chuchotant des je t’aime
pour la vie. J’étais un vrai Black Blanc Beur moi mais qu’en est-il maintenant ?
Franchement tu ne voudrais pas le savoir, nan nan nan !!!
dimanche 24 avril 2016
J'AIMAIS BIEN PARLER AVEC MOHAMED MOI
Coucou c’est moi, l’emmerdeur du dimanche soir, celui qui fait chier le
monde, celui qui pose les questions qu’il ne faut pas, celui qui
réfléchit tout le temps à des trucs si inutiles qu’il n’a jamais les
réponses parce que pas étudiées. Celui qui n’écoute pas les infos, qui
ne les regarde pas et qui se permets quand même de ramener sa gueule.
Coucou c’est moi. Alors la loi du travail, franchement ça cause de quoi
sans déconner, nan je demande car tout le monde en parle visiblement,
c’est une fashion truc machin mais genre je n’ai jamais lu le texte en
entier moi, juste le titre : LA LOI DU TRAVAIL. Et toi ? Je me disais
aussi !!! Nuit debout !!! Encore un truc fashion, la tendance du siècle,
enfin je crois, tu sais le truc où tu bouffes de la soupe avec les
copains place de la république et tu fumes des clopes à parler ….de
rien, ou alors le nouveau sponsor d’une équipe de foot ? Sérieux je
n’écoute rien, je ne vois rien, juste les trucs qui se baladent sur
facebook, alors je vois bien mais je ne comprends rien, c’est terrible
d’être aussi con que moi. Enfin moi je me dis, ce sont des jeunes qui
dorment dehors c’est ça ? Pourquoi faire ? ça caille, ya pas de
chiottes, comment ils font pipi caca ? Pratico pratique le Manu ! Alors
dans un élan de solidarité j’ai lu quelques articles sur Nuit Debout, et
j’ai rien calé, définitivement trop con je suis. Je me suis dit, allez
pépère va rejoindre les gosses qui sont dehors, mais franchement ça
caille trop, pis demain je taffe quoi, tu sais le job qui paie mes
factures, les études du minot, la bouffe du chien, l’essence de la
marijuanas break qui m’emmène…taffer. Tu vois pratico pratique quoi.
Alors de ce que je sais, la Loi du travail machin là c’est vilain,
oulaaaaa très vilain, oulaaa tout pouvoir aux patrons… genre c’est pas
comme si c’était déjà comme ça dans mon entreprise hein !!! C’est quoi
la différence pour un mec comme moi qui a la tête dans le guidon depuis
23 ans sans se lever le cul de la selle ? Alors oui il faut se sentir
solidaire pour nos jeunes…mais j’ai comme le sentiment que la merde
c’est moi qui vais payer pour la ramasser alors il est 22h30 et j’ai des
draps propres qui m’attendent, une lessive du jour qui m’a couté 2,50 €
ttc en heures creuses, ces mêmes 2,50€ttc qui me niquent le dos dès
demain matin 6h17 jusque 17h30 tu vois. Egoïste ??? Ah mais à fond
sérieux. Je comprends toutes les révolutions, je comprends toutes les
souffrances, je comprends toutes les dérives, mais personne ne me
comprends, un cancer, un job pourri payé une misère, une famille à faire
vivre et les euros qui ont fait un nœud coulant sur mes couilles qui à
chaque jour de grève se resserre, à chaque jour de maladie se resserre
encore, une vie de métronome qui tire sur le nœud toujours plus fort,
des meubles, des affaires, je ne peux même pas dire pour mon chit, mon
cancer l’interdit. Sinon j’ai cueilli une tulipe rouge cet aprem et je
l’ai mise dans une petit vase et posée sur mon bureau, elle est jolie,
j’ai l’impression qu’elle veut s’ouvrir mais à chaque fois que je la
regarde elle se referme… Elle me fait penser un peu à l’autre là …arfff
comment elle s’appelle…ah oui la belle vie, oui elle lui ressemble.
Promis demain je vais dehors la nuit !!! Enfin si il ne pleut pas hein,
faut pas déconner, j’suis un vieux con hein !! Tellement con que je vais
finir tout seul, dans la rue, à dormir dehors sous un pont avec mon
chien (aussi con que moi celui là), alors ptete bien qu'on ira bouffer
un peu de soupe avec les jeunes qui se battent pour leur avenir. Allez
courage les enfants, la gauche vous a tué, la droite nous a tué,
attendez de voir les autres qui arrivent...que du bonheur...m'en fout
moi j'ai ma couverture et mon chien..
jeudi 21 avril 2016
LE CADRE DES ENFANTS GÂTES
J'étais en train de me branler sur la page 33 du catalogue de la
redoute printemps été quand j'ai eu envie d'écrire un truc à la con, ok
comme dab, mais un truc vraiment nul tu vois, sauf que j'avais pas fini
ma branlette, fait chier quand même...Pourquoi je ne peux pas vivre
comme tout le monde, tu sais ceux qui bossent avec moi, ceux qui ont une
vie normale, qui picolent pas, qui ne se branlent pas sur la page 33,
qui ont plein d'amis, enfin ceux qui sont normaux quoi, pourquoi ???? Bon j'écris ce petit texte de merde et je me fini dans une chaussette merde !!!
Je vais quand même aller voir la page 33 de la redoute, histoire de ....
LE CADRE DES ENFANTS GÂTES
Assis par terre, mâtant la téloche, genre un truc je ne sais plus c'est quoi, d'ailleurs la télé était éteinte, le téléphone sonne, putain de téléphone, je tire sur le fil pour l'amener à moi pour répondre mais c'est un téléphone sans fil, fait chier. En tombant il resonne, je décroche et je réponds que j'ai envie d'aller chier. Le téléphone a fini dans le mur du salon. J'ai rien à acheter et surtout rien à dire, pis j'aime pas les gens qui parlent dans les téléphones. Ouai j'ai encore bu. Mais on s'en branle, de toute façon le téléphone est parti avec plein ciel, bofrost, le vendeur d'aspi et la mousse sur le toit. Et puis quoi hein ? Ils mettent le pain dans des sachets plastique maintenant alors c'est quoi la solution ? Et le fruit bah il parait qu'il hurle quand on l'arrache de l'arbre, alors le téléphone je m'en branle, pauvre fruit, 5 par jour avec son pote le légume, vas-y un génocide en plus. Même le lion il s'en branle il baille avant de bouffer, après bouffer, avant de dormir, avant de chasser, c'est te dire, rien à foutre. Assis par terre, mâtant la téloche, j'ai plus de téléphone, j'ai même pas de télé, j'ai même pas de par terre, c'est à peine si je me connais, je ne sais même pas si je suis assis finalement, mais le téléphone y sonne plus !!!
Alors ça si c'est pas un texte de merde hein !!!
LE CADRE DES ENFANTS GÂTES
Assis par terre, mâtant la téloche, genre un truc je ne sais plus c'est quoi, d'ailleurs la télé était éteinte, le téléphone sonne, putain de téléphone, je tire sur le fil pour l'amener à moi pour répondre mais c'est un téléphone sans fil, fait chier. En tombant il resonne, je décroche et je réponds que j'ai envie d'aller chier. Le téléphone a fini dans le mur du salon. J'ai rien à acheter et surtout rien à dire, pis j'aime pas les gens qui parlent dans les téléphones. Ouai j'ai encore bu. Mais on s'en branle, de toute façon le téléphone est parti avec plein ciel, bofrost, le vendeur d'aspi et la mousse sur le toit. Et puis quoi hein ? Ils mettent le pain dans des sachets plastique maintenant alors c'est quoi la solution ? Et le fruit bah il parait qu'il hurle quand on l'arrache de l'arbre, alors le téléphone je m'en branle, pauvre fruit, 5 par jour avec son pote le légume, vas-y un génocide en plus. Même le lion il s'en branle il baille avant de bouffer, après bouffer, avant de dormir, avant de chasser, c'est te dire, rien à foutre. Assis par terre, mâtant la téloche, j'ai plus de téléphone, j'ai même pas de télé, j'ai même pas de par terre, c'est à peine si je me connais, je ne sais même pas si je suis assis finalement, mais le téléphone y sonne plus !!!
Alors ça si c'est pas un texte de merde hein !!!
samedi 16 avril 2016
HURLE LE SILENCE AINSI TU N'ENTENDRAS PLUS RIEN
Des braises j’ai sorti mon jean troué, j’ai regardé le ciel noir de
cette nuit pour avoir l’espoir de voir l’aube, comme une perfusion de
vie que je n’ai pas choisi de supporter. Tu
veux quoi ? Que je fasse des affaires, que je contracte un contrat pour
vivre libre ? Non j’ai juste envie que les jeunes s’élèvent dans la
nuit, pas sur un compte facebook, non dans la rue main dans la main.
Mais je ne suis rien. Alors il y a les spécialistes d’études sur les
morts politiques, ils ont fait des études pour arriver au résultat du
néant, rien à dire, juste regarder et puis dire ce que l’on voit. Mais
les attentats existent, la mort existe, mais eux brodent le dollar de
leur info sur du papier mâché par leurs bourreaux, la presse a le cul en
feu !!!!! L’humanité me donne envie de vomir, une seule éducation
devrait sortir de ton utérus, l’éducation du bonheur, de la réalité qui
envahirait nos rues avec nos enfants, sauf qu’ils sont morts dans un
attentat. Alors je retrouve dans la rue le pacifiste, celui qui a une
marguerite au bout de son fusil encore fumant. Si nous sommes dans ce
dénie de violence, c’est bien à cause d’un gros con qui chie dans son
froc à chaque question orale. Alors il se réfugie dans son discours je
ne dis rien je ne sais rien je n’y peux rien mais j’ai un compte en
banque mon pauvre ami t’as même pas idée, pis en plus éternel dans ta
souffrance. Tu hais les juifs, les arabes, les noirs, les blancs,
finalement tu n’aimes pas ton peuple, mais tu te révoltes en télé HD 20
heures heure de la bouffe devant les infos des prolos bouffant de la
merde, et tu leur sers le dessert, ton gâteau de droite extrême avec la
cerise en forme de rose. Ah mais il y a un brin d’herbe dans ton slip. Ah merde ils vont m’envoyer à
l’asile. C’est bizarre mais j’ai quand même l’impression que tout était
inscrit dans ton registre de bonne conduite à tenir face au peuple qui
n’a pas compris que tu voulais prendre 3 kilos à l’Elysée sans rien
payer. Mais qu’il est con ce peuple seigneur Jésus Marie Joseph, c’était
donc ça, t’avais faim. Mais le tout puissant, celui que l’on signe
avant de dormir, lui ne t’a pas choisi, alors tu aporeligiantes les
croyances, tu fuck les musulmans, tu fuck les chrétiens, tu fuck les
bouddhistes, tu fuck Valérie, merde arrête quoi. Tu sais qu’il existe
des bulletins de vote ? Le peuple va choisir un président sur les
erreurs de ceux d’avant, et toi tu t’en fous ? Doux Jésus, m’aime tu
encore ??? Alors le peuple va choisir un président au rayon des surgelés
?, bordel Jésus avait 33 ans, tu te rappelles ? Moi je n’aime pas ces
gens qui squattent en mettant des rideaux à leur volonté d’être
intégrés. Parait qu’il faut comprendre les migrants, mais ils ne peuvent
même pas prendre le bus, qu’ils rentrent chez eux alors. Et tous ceux
qui réfléchissent à la possibilité de les intégrer, oula bobo la tête
les gars, bobo la tête. En même temps si on enferme les fous il y a de
la place sans déconner. Mais les fous c’est toi, mais c’est surtout moi.
Bimmm une vingtaine de commentaires sur mon blog pour me dire que je
suis un putain de facho, sauf que je réfléchis tout haut, j’aime
l’impression que tout le monde a le droit d’être vivant. On nous a gavé
d’idées dès l’âge de trois ans, moi j’ai juste lavé tout cela dans un
tourbillon de la chasse d’eau, je n’ai pas de père, ni de mère, ni de
Dieu, je déteste l’humanité, sauf demain car demain est demain. Si
seulement tu savais que je suis un fou…l'important c'est d'aller passer
la nuit debout sur les trottoirs, mais ce n'est qu'un jeu, sans espoir,
sauf celui de voir le jour après la nuit, où cela te mènera...une fois
le soleil dans les yeux. Aveuglé tu seras !!!
lundi 11 avril 2016
RÈGLE GÉNÉRALE DE RÉUSSITE...IRRECEVABLE
Ils n’avaient pas encore atteint la moitié de leur rêve que déjà ils
ont tous fait demi-tour. Lâcheté quand tu nous tiens. Alors spectateur
je mâchouillais mon cigare, un verre de Chardonnay posé sur mon bureau.
J’ai mâté toutes les webcams en vain. Le combat était déjà terminé.
Mais putain revenez sur le sol, chaussez vos gants de boxe et tapez moi
cette merde bande d’enfoirés. Moi j’étais là à rire de mes conneries,
seul à moitié nu sur ce fauteuil
confortable, à vociférer contre ces branleurs. Assis sur mon gros cul
gros con que je suis. Puis j’ai avalé un livre, puis deux, puis je suis
revenu aux webcams, pfff toujours rien. Peut-être si, ce joli cul dans
cette mini-jupe, ou alors c’était mon imagination. Peut-être que la
révolution je l’imaginais comme cela, comme une belle paire de fesses
dans une magnifique mini-jupe. Combien de mini-jupes ont envoyé des gros
durs bouffer leur lacet en poussant des petits couinements aigus. J’ai
levé mon verre et j’ai frappé mes lèvres dessus. Il suffit d’observer et
déjà j’ai trouvé les plus faibles, ceux qui arrivent le torse bombé en
se signant de la croix. Ceux-là ont déjà perdus, c’est comme se prendre
pour Rocky Balboa en haut des escaliers en balançant les bras dans des
mouvements non contrôlés et se prendre une grande claque dans la gueule
et pleurer en baissant la tête et dire « Mais euuuhhh !!! ». Tous de
grands primates. J’ai pompé sur mon cigare, je ne me voyais presque
plus, j’ai rallumé les webcams, bordel mais elle est où cette putain de
révolution qu’ils ont annoncée à la radio. J’ai décidé de faire un tour
en bagnole, toujours à moitié nu, imaginant une superbe femme teintée
assise….dans le coffre. Je me suis pété les lèvres sur le goulot de
cette bouteille, j’avais perdu mon verre, du sang, toujours du sang,
mais oui c’est ça la révolution : du sang. Je suis un putain de
guerrier, j’ai pas retrouvé ma bagnole avec l’autre assise dans le
coffre, j’ai rallumé les webcams. Bordel ça commençait à me faire chier,
surtout que j’avais sommeil. J’ai lancé ma bouteille contre le mur,
doux Jésus… et merde j’ai perdu. Devant le miroir j’ai vu mes lèvres
éclatées, un gros con bourré, un corps de merde, je me suis recoiffé et
après…me souviens plus !
Texte par Manu votre sauveur (enfin je crois...et merde encore perdu)
Texte par Manu votre sauveur (enfin je crois...et merde encore perdu)
samedi 9 avril 2016
MAMAN
Je cherche depuis des années à overdoser ma sécurité et celle de ma fée
et mon fils, je m'agite comme un damné pour faire fuir les vilains, je
mords je tue, je casse la gueule à certains, je me bats si souvent que
je crois que ma vie n'est qu'un putain de combat. Je dors si mal, je vis
si mal dans cette bulle. Et puis je vais chez ma maman pour faire un
ptit coucou, j'emmène ma tribu, et nous sommes là dans cette maison à 17
kms de chez moi, et tous mes muscles se détendent, je suis assis là sur
une chaise à côté de ma maman et je me sens bien, je n'ai plus peur, ma
maman avec ses 74 ans me sécurise, je n'ai plus peur, je sens que je
suis même capable de dormir à l'instant sans me prendre une cuite, plus
personne ne peut m'atteindre. C'est une drôle de sensation. Je t'aime
maman.
dimanche 3 avril 2016
ÉCOLOS CES PSYCHOPATHES
Allez ce soir je m’attaque aux écolos…après les enculés de gauche
pourquoi pas un ptit tripe sur les écolos finalement. Bon alors pour
faire taire de suite les mauvaises langues, je dégueule sur la gauche,
sur la droite, sur l’extrême droite, sur tout ce qui m’énerve en fait,
mais je n’ai jamais voté à gauche ceci dit, faut pas abuser non plus.
Bref…les écolos…mais pas les écolos responsables, non pas ceux qui ont
compris le système dans lequel nous vivons, non non non, plutôt ceux qui
vivent en ville dans un appartement chauffé à 21°c en hiver, tu vois
ceux qui font un selfie avec leur Iphone 29 devant notre dame des landes
et qui rechargent leur iphone 29 4 heures toutes les nuits. C’est
ceux-là que je vais niquer ce soir dans mon délire de vieux con. Oui tu
sais ceux qui me prennent la tête depuis quelques années déjà avec leur
éolienne géante, ceux qui emmènent leur cons de gosses à l’école en
bagnole pour faire 800 mètres, les mêmes qui ont 3 poubelles sur le
trottoir alors que toi tu n’en as qu’une. C’est bien ces fils de putes
qui m’énervent. Tu sais ceux qui achètent une Zoé Renault électrique et
qui la recharge tous les jours dans leur garage, sur une prise de
courant, alimentée…… par une centrale nucléaire. Ecolos mes couilles
oui. Ces mêmes qui regardent un autre connard à la télé
(alimentée par une centrale nucléaire) arfff comment il s’appelle ce con…ah oui Yann arthus bertrand, tu sais celui qui te fait
prendre conscience que notre planète va très mal en déversant des
milliers de litres de kérosène pour prendre ses photos. Je me suis
opposé à un projet de construction d’une zone de développement éolien
dans le saintois et je me suis battu contre ces fameux écolos,
qui sont prêts à sacrifier des forêts entières pour implanter leur
saloperie qui ne produisent queudalle. Je suis un écolo depuis de
nombreuses années, mais à une échelle humaine, réelle, tu sais le type
qui éteint les lumières dans les pièces où il n’est pas, celui qui vient
de découvrir le portable il y a à peine 2 ans, celui qui chauffe sa
maison à 17°c l’hiver mais qui sait qu’il existe des pulls en laine et
des couvertures, le type qui trie ses déchets depuis la nuit des temps,
mais ce même type est contre un projet éolien car il estime que ce n’est
pas la solution, car la solution il l’a étudié. La solution c’est la
responsabilité, c’est la conscience. Alors on me prend la tête parce que
j’ai un logo thermoformé VW sur ma bagnole, mais cette saloperie de
voiture diesel m’emmène vers l’essentiel, concert, boulot, concert,
boulot, concert, boulot. Moi je ne vais pas à des réunions nocturnes sur
la libération des otages africains au chili, moi je ne vais pas en
bagnole au congrès sur le bienfait de la pommade à base d’algues contre
le vieillissement de la peau du cul, non moi je me déplace pratique. Moi
je vais en vacances dans les Vosges, 15 litres de gasoil, mais ces
écolos eux vont sur l’île de merdilloiuiiiuyyjki, au fin
fond des mers juoljhhyuenbenbfjuf, en avion, parce que là-bas, l’air
est pur…ahhhhh bah oui !!!!! Excuse-moi !!! . On est où ???
Moi je suis saoul mais je sais que ma carcasse….bah je suis saoul. Alors
on ne s’aime pas toi et moi. Alors maintenant j’aimerai que tu me foutes la paix mec écolo, toi
le rebel de la forêt, toi qui est capable de détruire une forêt juste
pour te regarder le nombril, vas donc vivre à Paris, c’est la
ville des écolos, fast food, Paris brille….. Mais ne viens plus me faire
chier dans mon saintois, je suis un guerrier et je vais te faire
bouffer la terre au bout de ma fourche. Je pensais aussi aux
agriculteurs, tu sais ceux qui brûlent des milliers de pneus sur des
ronds-points pour manifester, tu sais les mêmes qui nous déclarent
droits dans les yeux qu’ils sont notre avenir….. Surtout notre mort avec
leur pesticide. Alors l’écologie tu en penses quoi toi ????? C’est qui
c’est quoi ????? Allez je te donne un indice : c’est moi qui récupère
l’eau, qui permaculture ses légumes, qui écrit ce putain de texte de
merde dans le noir, qui est gelé car pas de chauffage dans le bureau,
mais je te dis…avec des si……
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