lundi 11 avril 2016

RÈGLE GÉNÉRALE DE RÉUSSITE...IRRECEVABLE

Ils n’avaient pas encore atteint la moitié de leur rêve que déjà ils ont tous fait demi-tour. Lâcheté quand tu nous tiens. Alors spectateur je mâchouillais mon cigare, un verre de Chardonnay posé sur mon bureau. J’ai mâté toutes les webcams en vain. Le combat était déjà terminé. Mais putain revenez sur le sol, chaussez vos gants de boxe et tapez moi cette merde bande d’enfoirés. Moi j’étais là à rire de mes conneries, seul à moitié nu sur ce fauteuil confortable, à vociférer contre ces branleurs. Assis sur mon gros cul gros con que je suis. Puis j’ai avalé un livre, puis deux, puis je suis revenu aux webcams, pfff toujours rien. Peut-être si, ce joli cul dans cette mini-jupe, ou alors c’était mon imagination. Peut-être que la révolution je l’imaginais comme cela, comme une belle paire de fesses dans une magnifique mini-jupe. Combien de mini-jupes ont envoyé des gros durs bouffer leur lacet en poussant des petits couinements aigus. J’ai levé mon verre et j’ai frappé mes lèvres dessus. Il suffit d’observer et déjà j’ai trouvé les plus faibles, ceux qui arrivent le torse bombé en se signant de la croix. Ceux-là ont déjà perdus, c’est comme se prendre pour Rocky Balboa en haut des escaliers en balançant les bras dans des mouvements non contrôlés et se prendre une grande claque dans la gueule et pleurer en baissant la tête et dire « Mais euuuhhh !!! ». Tous de grands primates. J’ai pompé sur mon cigare, je ne me voyais presque plus, j’ai rallumé les webcams, bordel mais elle est où cette putain de révolution qu’ils ont annoncée à la radio. J’ai décidé de faire un tour en bagnole, toujours à moitié nu, imaginant une superbe femme teintée assise….dans le coffre. Je me suis pété les lèvres sur le goulot de cette bouteille, j’avais perdu mon verre, du sang, toujours du sang, mais oui c’est ça la révolution : du sang. Je suis un putain de guerrier, j’ai pas retrouvé ma bagnole avec l’autre assise dans le coffre, j’ai rallumé les webcams. Bordel ça commençait à me faire chier, surtout que j’avais sommeil. J’ai lancé ma bouteille contre le mur, doux Jésus… et merde j’ai perdu. Devant le miroir j’ai vu mes lèvres éclatées, un gros con bourré, un corps de merde, je me suis recoiffé et après…me souviens plus !
Texte par Manu votre sauveur (enfin je crois...et merde encore perdu)

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