mardi 20 janvier 2015

JE CHANGE MA VERTICALE ET J'EMMERDE LA MER

Je change l'eau dans mon vin, mort de stupeur.
J'avais envie de parler de fleurs, des fleurs, mes fleurs... 
Les cendres noires volent dans une course folle. 
HA HA HA ça commence bien n'est-ce pas !
Ce soleil n'est pas étranger à cette déflagration de mes particules de vie. Soleil je t'en supplie, reviens, soleil, soleil , reviens dans mon labo clandestin.
Les oiseaux sont dévolés, transgelés par ce putain de calendrier. Tout le monde n'est pas parti, captés par leur picotement encensés d'un bout de pain gelé. Voyez ceux qui sont restés, voyez les mourir d'effroi.
HA HA HA. Loin d'ici les fleurs chantent et écartent leur pétale pour se faire butiner. Ici sont-elles seulement endormies, sont-elles mortes? Le spectacle ne me fait plus bander. Soleil je t'aime et je t'attends à l'ombre de mes rêves.
Peut-être si j'étais plus ingénieux j'arriverais à hologrammer au dessus de mon corps nu. Les fleurs écarteraient leur pétale de nouveau. La langue sortie d'entre mes lèvres irait les butiner.
Heureux! Je crois que je vais bientôt mourir. Heureux ! Je joue de mon corps gâté de douleurs invisibles. Les fruits dansent avec les fleurs dans mon verre vert, mon préféré. 
A cause de toi soleil, à cause de toi la terre, à cause de toi la pluie, à cause de toi la fleur je suis en phase de me tuer d'alcool. Rien qu'à cause de vous le désastre menace ma vie, ma lumière. Je me suis déjà crevé les yeux avec ce crayon de papier HB, je pensais ne plus voir cette douleur, soleil, quel con, piégé, je ne vois plus les fleurs avec ma gueule de bois, je les devine, je leur touche les pétales et les suce. Elles explosent leur parfum dans ma bouche.
putain il parait qu'il est interdit d'être heureux dans les souterrains.
J'attire l'orage alors, pour qu'il s'abatte sur ces infidèles, toutes ont écarté leur pétale quand j'ai enfoncé ma langue au plus profond de leur fièvre orgasme. Fleurs du mal. Mon train a déraillé dans ce combat inversé car je suis un écorché blessé sur cette feuille de papier. Laissez moi.
Alors tu vois comment te dire, comment mourir, les fleurs sur leur tige se courbent vers la terre pour me dire adieu. Je vous aime mes fleurs, vous êtes si belles mais tout est noir avec les yeux crevés, alors je vais partir sage.
De toute façon il n'y a que du nucléaire sur leur semence. Les fleurs ont maintenant que des tâches de sang sur leur pétale, le pollen transporté par des mutants a la couleur du cancer et iroshimise les ruches.
Alors pourquoi j'ouvrirai les yeux à nouveau, je suis si fatigué.
Crève aussi les tiens, il y a tellement d'espoir les yeux fermés. Une foire se joue, la folie m'a empêché d'être fou. 
Tiens bien la corde, Dieu est avec nous, tout ira bien, c'est promis.....

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