mercredi 30 octobre 2013

mardi 29 octobre 2013

AU SUIVANT

Tellement de phrases compliquées pour t'expliquer telle ou telle chose, tellement de mots pour finalement s'embourber dans un merdier dans lequel tu ne veux pas aller, dans lequel tu ne veux pas m'écouter.
Si l'effort est consenti pour paraitre français, évite quand même de m'appeler, évite de venir perturber ma vie de français, évite de me parler, je ne veux pas t'entendre, je ne veux pas entendre ton accent de merde, évite de te faire passer pour un partenaire d'ERDF, je t'emmerde, fais juste un effort pour parler ma langue, pour parler avec l'accent de mon pays et surtout évite de m'appeler. A chaque fois que tu composeras mon numéro de téléphone et que tu t'exprimeras avec ton accent de merde, à chaque fois je te dirais d'aller de te faire mettre, dégage de ma France, dégage de ma Vie et ne m'appelle plus partenaire de je ne sais quelle merde.

LA GUERRE DE TOUS CES MOTS

Tu le sens ce tremblement, tu l'entends ce grognement, tu les entends ces battements sourds qui s'accélèrent ???
Les vieilles ne sortent plus leur chien, ils pissent et chient dans les couloirs de leur tristesse, dans le vide de leur désespoir et rongent les os des chats.
Il se passe quoi, c'est quoi le lien, la radio ne fonctionne plus, pourquoi, pourquoi maintenant ???
Et tous ces papiers dans cette rue qui volent, personne ne les ramasse, d'ailleurs il n'y a plus personne dans cette rue. Dans cette putain de rue les feux clignotent, les feux sortent des fenêtres des voitures, des maisons, et ce type qui hurle au milieu de toute cette merde le corps en flamme. Ferme ta gueule enculé, FERME TA GUEULE, une balle, un tir, le calme... Et toi gamin que fais-tu là? Il disparaît dans la moindre ouverture, se faufilant tel un rat, mais bordel de merde, même les rats méritent de mourir. Pas de radio, pas de portable, pas de télé, pas d'électricité, et tous ces avions qui m'empêchent de réfléchir, de dormir. Je pisse le sang au milieu de tous ces morts, mes bras, mes os, mes idées sont couverts de sang, mais j'ai cette arme , enfin j'ai cette arme, la vie dans cette mort.. J'ai le souffle court, j'ai trouvé de l'essence dans le garage de cette maison détruite, j'ai arraché le bras de cet homme, mais j'ai de l'essence. Je n'ai pas faim mais mon chien entame cet enculé qui voulait voler mon break Ford, une balle, un tir...
Tu l'entends ce grondement ???
Oh putain ce bruit sourd, perpétuel, l'acouphène de mes jours, de mes nuits, il me traverse les veines, j'ai peur de mourir maintenant.
Ma fée, mon fils, mon chien restent figés dans le coffre du break Ford, ils respirent à peine, attendent, ils comptent sur moi, ils pensent à la fin du cauchemar. Je sors du break et je suis au milieu de cette rue, debout sur un cadavre, l'arme chargée, l'âme chargée. Mon champs de vision est extrême, rien ne peut m'échapper, tu ne peux plus courir, tout est vain, je te vise....
Tu l'entends ce bruit sourd, BORDEL est-ce que tu l'entends ???
Ces enculés ont été exterminés, ma vision est presque nocturne maintenant. Ma cible est en vue, rien ne peut m'échapper, même toi au fond de ton trou, je te vois.
Du haut de mon cadavre je le vois, je le vise, engage la balle d'un geste nerveux mais silencieux, tu vas crever espèce de saloperie, il sort pile en face de moi avec sa ceinture d'explosifs, sa barbe noire, je compte.........UN.........DEUX..........TROIS.........................................
Tu l'entends ce bruit sourd ???
Mon chien a perdu son os, l'explosion a plongé cette rue dans le noir, rien n'est visible à l'instant, je vise encore.
Ces enculés sont morts, j'ai gagné...
... je reste assis sur l'escalier de ma maison, l'arme chargée, l'âme chargée. Le break Ford attend dans l'allée de garage, ma fée s'affaire à l'intérieur, mon fils joue de la guitare le son saturé.
Je suis assis et avec mon chien je t'attends, je t'attends fils de pute, maintenant tu peux venir, j'ai tué ta mère, ton père, tes enfants, ta famille et je t'attends. Tu es la gangrène de ce pays, de ma ville, de ma vie et je suis assis et je t'attends................................................................

Lou Reed - Perfect day

R.I.P. my friend.
je n'arrive plus à écouter ce que l'on dit sur toi. Tout ce que je sais , c'est qu'il faut que l'on se rencontre le plus vite possible. Alors fais moi une place dans cette vie, attends moi un peu. Les gens sont cons, je n'en peux plus de cette vie, je n'en peux plus de ces gens. Ceux que j'aime sont avec toi, attendez moi. Attendez moi, j'ai juste deux ou trois trucs à terminer avant de venir...

jeudi 17 octobre 2013

ENCORE RATÉ

Ne calculer que sur la performance et des bénéfices exponentiels sans tenir compte des individus.... Bon je vais rendre les copies. Mademoiselle Koizic, 0/20 , il y a de la recherche pour tomber finalement dans l'absurde, nul ! Mademoiselle Lanez , 5/20 , je sens qu'un effort est consenti, mais il te reste un sacré bout de chemin à faire, libères tes chacras bordel de merde. Mademoiselle Sian , 10/20, un travail superficiel qui justifie tout juste la moyenne. En même temps tu copies sur ta voisine Lanez. A toi de voir si tu veux passer en classe supérieure. Bon je vous fais grace des notes de vos camarades, certains sont carrément hors sujet. Vraiment une belle classe de merde. Déçu je suis déçu.

samedi 12 octobre 2013

MON REVE ETAIT PASSE

Longtemps mon rêve était passé...

REQUIEM

Moi je voulais mourir demain, trop tard, j'ai décidé que ce serait ce soir, allez viens faire un tour avec moi, dans mon délire noir, vas-y ne te retourne pas, jettes ton iPhone dans la rue et suis moi. Pleure ce soir ou jamais. Mon visage est blanc, comme la mort qui me guette, je suis une pute de la mort, je suis accroc au vent glacé de mes nuits blanches, arrêtez la tempête. J'ai pas de famille, pas de potes, que la nuit pour vivre ma vie. Je lutte contre ce vent, je fume un joint, et je descend cet enfer sans les freins, la peur au ventre, je veux juste me schooter. ce meurtre, ce meurtre, ce meurtre, ce meurtre, ce meurtre.... je veux me droguer avec des rois, ma jeunesse est partie avec mes joints. Vas-y casse toi la gueule sur le béton de mes phrases, moi j'ai les genoux bousillés, vas-y tu crois quoi, pleure jusqu'au lever du jour, même si je suis mort, tu pourras toujours courir après la vie, moi je m'en branle, mon futur est écrit dans mon délire, la mort jusqu'au bout des veines, j'ai le sang noir, vas-y pleure, PLEURE !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Les freins ont lâchés dans la descente et ça je ne l'ai pas pas déjà dit. Je me suis fait un shoot avec du vide, le vide de mon ciel gris, mouillé de mon whisky, je suis juste amoureux de moi, je n'ai dans les yeux que le seul espoir de me voir tituber comme un fou qui délire, et tomber dans mes trous d'air, je suis une putain de mes amours de mes tragédies, putain moi j'étais mort arrêtes de me sauver. Je cours ensanglanté, j'adore la guerre, je souffre et vas-y cours après Dieu, j'arrive à me convaincre que c'est juste un incendie de l'alcool que j'ai dans mon verre, ALLEZ !!!!!!
Je suis un naufragé dans mon verre de blanc. Alors merci. J'ai rendez-vous avec la mort et tous les soir je la vois et elle me murmure vas-y bois. Ma vie est partie pour toujours, je suis l'ami de Jésus, c'est moi et je m'en fous, Jésus me dit bonjour. Je suis nu devant Dieu. Putain d'odeur de chair moisie plantée dans le néant arhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh je deviens complètement cinglé, je suis dans les vagues d'un naufrage, je ne sais plus comment crier , arghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh.
Je suis épuisé, il faut que je paie ma peine. Je n'ai que la merde, et je t'emmerde. Je  n'ai plus de rêve et je porte cette putain de croix sur mon dos et je courbe l'échine, je ne suis qu'une machine, ici c'est l'enfer. Ici c'est la mort, je ne suis que poussière, j'attends que je crève. Je suis juste révolté de toute cette misère, j'entends crier l'humanité, j'emmerde le poignon, je ne suis que de la chair. Jésus m'aimes-tu encore ? Jésus, Jésus, Jésus. Mon verre de vin me regarde et ne reflète que ma gueule fatiguée, je n'ai plus d'espérance, je cours sous les drapeaux de satan et je me pisse dessus. Je ne vois plus l'humanité, Jésus m'aimes-tu encore ? Je fais le trottoir dans une camisole sans soleil, je suis une pute de la mort. La mort mon amie, Jésus m'aimes-tu encore, je suis échoué sur cette terre noire sans amour. L'amour n'est que la guerre, je n'ai plus de sens, l'amour est noir. Vas-y ressert à boire, vas-y ressert à boire, mon coeur ne s'allume que la nuit, je n'écoute que les cris de la nuit. Je n'ai plus d'espoir, allez ce n'est pas la mer à boire, vas-y ressert à boire, vas-y ressert à boire !!!!!!!!!!!!!!!!
Je vais me mutiler de mon désespoir d'y croire, noir c'est noir, Jésus tu m'as suicidé, vas-y ressert à boire, allez ressert à boire. Oh putain. Basse claire mon espoir, guitare. Laisse moi Jésus, j'ai trop mal à la tête, enterre moi dans ces murs, c'est fini, c'est fini, je n'ai plus rien à écrire, je n'ai plus l'envie, juste l'envie de partir. La vie est trop jolie, trop jolie que mes envies, allez vas-y ressert à boire, j'ai juste envie de partir, laisse moi partir je ne sais pas écrire des textes gais. Si tu veux, je peux mourir si tu veux, allez ressert à boire, je suis désespéré, échoué sur ce gris de mes pensées. Je n'aime que écrire mon désespoir, j'emmerde le monde entier. Il faut que je me dépêche, moi le maudit, le cimetière va fermer, allez vas-y ressert à boire enculé. Je n'ai que l'envie de mourir, salut Jésus, je  n'ai que l'envie. Je vole entre le ciel et la terre, mais je ne suis qu'un mortel. Je vole entre la drogue et l'alcool, mais je ne suis qu'un mortel. Ce rêve je l'ai oublié, d'embrasser la vie, mon fils, ma fée, je n 'embrasse plus que la lumière blanche au fond de ce tunnel, je me suis oublié, vas-y ressert à boire.
Je n'ai plus d'argent, l'envie me fait tourner la tête dans les rues du luxe. Je veux juste que tu m'oublies. Vas-y ressert à boire. Toutes les fleurs sont fanées, elles étaient essoufflées de trop me regarder. Je suis une pute sans amour. J'ai le coeur écorché, le corps en lambeaux, je ne suis qu'un écorché sur le chemin de la mort, j'ai touché la terre juste pour garder l'espoir, mais la terre est noire, comme la liberté de mes pensées. Quelques secondes me séparent de la mort. Jésus, Jésus, Jésus pourquoi ? Interrogations sur le trottoir de mes pensées, je suis une pute de la mort. Ce verre de vin ne ressemble qu'à du cyanure. J'ai frappé ce mur, le poing écorché, perdu comme un con parti dans la fumée de mon joint, ou est-ce le gaz qui s'échappe de mon coeur, le feu est allumé, vas-y ressert à boire. Laisse moi comme ça comme un con , comme un corps sans abri, comme un chien dans la  nuit, laisse moi crever de mes envies. Into the wild. Je n'ai plus de connexion dans mon cerveau, je n'entends plus que cette voix qui me dit vas-y ressert à boire. Mon verre est vide et mes pensées aussi, les guitares me retiennent, les basses me retiennent. Je ne rêve que de ténèbres, alors vas-y ressert à boire. Alors tant pis, je m'enfuis, tant pis pour moi, je file sans regrets. Jésus prends moi !!!!!!!!!!!!!!!!
Merci à Damien Saez 

vendredi 11 octobre 2013

EMERGENCY

Emergency , y a l'feux partout emergency , allez tous vous faire enculer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

jeudi 10 octobre 2013

RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Putain encore un trou d'air, une de ces dépressions qui me font rentrer chez moi en chialant. Il y a de plus en plus de trou d'air, c'est peut-être dû au réchauffement climatique ou à l'accumulation de cons au même endroit.
Que faire? Consulter un psy ? Les derniers consultés se sont pendus.
Dans cette entreprise, il y a des formations, ou plutôt des informations sur le suicide. Il parait que c'est le cordonnier le plus mal chaussé, et celle là n'est pas de moi. Pourquoi y assister, moi de toute façon j'ai peur que la psy se pende.
Un de mes rares amis s'est suicidé il y a presque 2 ans, tu veux que je t'en parle, tu veux que je te dise ce que j'en pense, tu peux m'aider toi à comprendre, tu sais ce qui l'a poussé à faire ça. Moi c'était mon ami, hier il était à coté de moi, aujourd'hui il est mort et je ne sais toujours pas pourquoi. Tu es sûr que tu peux m'aider sur ce coup là ? Tu veux le juger, tu veux m'expliquer la finalité de son acte à moi vivant encore. Moi quand je ferme les yeux, je le vois se jeter sous ce putain de TER.
Dis moi que c'est un lâche et je t'arrache la langue avec mes dents.
Dis moi qu'il a eu raison et je t'arrache la langue avec mes dents.
Moi je te dis qu'il a traversé un de ces putains de trous d'air, les mêmes qui me font pleurer en ce moment.
Tu veux que je fasse quoi ? Sauter de joie à chaque os qui se meure, lever mon verre à la santé du feu qui me brûle à chaque sachet de Flector que je m'envois. J'ai cru qu'il me restait le sommeil, mais même ça cette saloperie me l'a enlevé.
J'ai pensé finir alcoolique, tu sais le suicide à 5 euros.
Pour aujourd'hui j'ai décidé de me suicider avec ces 5 euros.
Demain, après la nuit que je n'aurai pas eue, les tripes au bord des lèvres, je suivrai cette ligne verte aimantée peinte sur le sol de cette entreprise et je penserai à la prochaine balle engagée dans ce fusil et à l'acier glacé au fond de ma gorge, je penserai aux horaires du TER, je penserai à la future bouteille de vin...
Combien de psy faudra-t-il tuer encore ?

samedi 5 octobre 2013

TOUJOURS TROP HAUT

Dix fois, vingt fois que je me casse la gueule, la truffe au vent, la tête en arrière, en marchant sur ce chemin. Les feuilles vertes s'émerveillent de voir le soleil et sautillent dans le vent. Les abeilles picolent et font la fête, me touchent du bout des doigts, les bourdons sortent les pelles et les sacs puis se cassent avec leur butin. Les deux abrutis que je rencontre sur ce chemin me sourient, comme deux abrutis. Dans le ciel il y a cet énorme oiseau que je suis depuis un bon moment, il me parait heureux, il vole sans limites, sans frontières, sans obstacles. hypnotisé par son vol, je continue à le suivre, je traverse une route, saute une barrière, cours dans ce champs, retraverse ce verger, ce jardin, une ville, la tête en arrière sans le quitter. Quel vol, quelle parade, quelle beauté, quelle légèreté. Je suis heureux, moi au sol j'arrive à oublier les limites, les frontières, les obstacles, comme dans un rêve. Nous ne faisons plus qu'un, nous nous tapons dans les ailes, nous chahutons. J'entends ce bruit sourd, sombre, profond, mais je cours encore, je vole encore. Le souffle court je décide de m'arrêter, mon bel oiseau se permet quelques pirouettes dans le ciel, simule une belle vrille vertigineuse.... et s'écrase au sol dans un bruit sanglant. Je m'essuie les yeux, les fringues tâchés de sang.
QUOI !!!!! Tu croyais que je chantonnais dans les allées, tu croyais que j'avais arrêté de voir et d'entendre, tu croyais que j'avais arrêté de boire ?!!!
NON, bien sûr que non, je suis juste monté trop haut, toujours trop haut, encore trop haut...............................................................

Détroit - Droit Dans Le Soleil


LE DIABLE, LES CAUCHEMARDS ET MOI

J'ai rêvé que je faisais l'amour....mais pas à ma fée. A 5 heures du matin le diable soufflait déjà sur les braises.
J'ai pris l'autoroute à plus de 150 km/h en emmenant mon fils au lycée... A 7h30 du matin les braises étaient d'un rouge vif et le diable hurlait de rire.
J'ai insulté une caissière de Cora de n'être qu'une caissière de Cora... A 9 h00 le diable sifflait son énième litre de vin et crachait dans le feu.
Je n'ai pas fait une bonne action en payant mes places de concert avec ces sous tombés au milieu des gouttes d'eau... J'ai commencé à murmurer à l'oreille du diable, mon ami le diable.
Je ne fais que m'adapter à cette vie de merde tu sais, il m'a félicité.
Enculé de diable, saloperie de vie !

vendredi 4 octobre 2013

RENTRE CHEZ TA MERE

On dévalait la pente comme des dingues, adolescents, presque désarticulés, ma fée et mon chien collé à nos crampons. Crachants sur les clôtures des cons, le pétard à la bouche, masque à gaz rayonnant d'herbes multicolores, rigolants de nos propres conneries. Cela fait plus de vingt ans que l'on déconne ensemble ma fée et moi, et que l'on dévale des pentes plutôt sévères. Juste avant de trébucher dans mon chien qui s'est planté comme un chène au milieu de la pente, des têtes noires figées dans leur peau de mouton, nous mataient, fixes, irréelles. J'insulte le chien. A bien regarder, maintenant qu'est stoppée notre descente vers l'enfer, quelques têtes blanches se mêlent au troupeau. Hypnotisés, nous les regardons, et surpris par le silence des fous, j'hurle, j'hurle comme un taré contre ces saloperies de moutons. Les têtes noires s'enfuient, se retournant toutes les secondes histoire d'être sûres de ne pas être suivi par ce taré vociforant. Les blanches, la gueule descendues de 2 étages me regardent.
En fermant les yeux un instant, je me suis retrouvé dans une banlieue nancéienne, ou parisienne, avec deux zaouis la casquette à l'envers sur un scooter en face de moi, croisant la route de deux flics en bagnole, ils se barent, fuient pour fuir, presque paniqués de n'avoir rien fait pour une fois.
En reprenant cette descente vers l'enfer avec ma fée et mon chien, il m'arrive souvent de me demander pourquoi certaines têtes blanches trainent encore avec les noires. Allez, rentre chez ta mère.

Noir Désir - Bouquet de nerfs


Chair Chant Corps - Nous rirons


mardi 1 octobre 2013