jeudi 26 septembre 2013

The Clash - One more time

Putain ça fait chier, mais je suis persuadé que ça va recommencer.
J'y ai cru mon frère, je te jure que j'y ai cru à la paix entre les peuples.
Maintenant retourne toi s'il te plait.
Ne me regarde pas.
Baisse la tête, BAISSE LA TETE .
Tu lui demanderas pourquoi à l'autre au sourire débile.
Moi je n'ai jamais voulu toute cette merde, jamais...
BANG............. BANG ..............
Putain quelle merde

LA ROULETTE RUSSE

Y arrive un moment où il faut arrêter de se tirer des balles dans le pied. La science nous a tous fait prendre conscience qu'il faut faire attention à nos excès, la mort aussi est bonne conseillère. Mais ils sont où les indicateurs de la connerie, quand l'alerte est donnée il est déjà trop tard.
Les jeunes forment une chaîne presque humaine en quête de cancer devant les grilles du lycée. Pourtant ils l'ont leur indicateur de sécurité quand ils voient crever dans la douleur toutes les générations qui sont devant eux, quand la maladie fait hurler de tristesse la veuve dans les couloirs de la mort. Mais ils s'en branlent, comme étudier pour éviter au maximum un avenir difficile, ils picolent comme des dingues à s'en faire péter les os dans un accident de voiture, ils fument de la merde à ne plus se rappeler comment résoudre une équation, les plus cons se droguent avec des produits concoctés par des types plus intelligents qu'eux. Le mieux serait de donner un flingue avec une balle engagée dans le barillet avec chaque paquet de clopes, ou avec chaque bouteille d'alcool. Allez vas-y TIRE !!!
Je ne suis pas le Grand Homme en haut de la montagne en train de faire l'écho de la bonne parole, car je suis aussi con qu'eux.
Boire pour oublier ta putain de journée de merde d'ouvrier de merde, belle excuse. Quand j'ouvre une bouteille de vin, je reste persuadé de la côtoyer une bonne partie du week-end et de la semaine, mais dans un bruit terrible de verre, elle se fracasse dans le fond d'un panier à peine caressée.
Allez vas-y Manu , TIRE !!!!
Pourquoi jouons-nous tous à ce jeu débile ?
Bon allez c'est à ton tour, moi j'ai déjà appuyé sur la gâchette hier soir....

c'est 'l'heure de l'apero!!!!!!!


lundi 23 septembre 2013

PRESIDENT

Ehhh toi le président de la France, de ma France, je te remercie, grâce à toi je deviens raciste, moi qui prônait la tolérance, l'amitié entre les peuples, qui donnait mon goûter aux clodos sans rien dire à mon père. T'es vraiment pas mon président toi, continue à sourire à la télé, t'as de belles dents....mais une chose est sûre, tu n'auras pas ma voix et tu ne l'as jamais eue.

CENSURE

J'ai bien compris que dans mon pays, je n'ai absolument pas le droit d'écrire ce que je veux, de dire ce que je veux, et encore moins de te le montrer. Car oui je suis dans un pays libre, mais oui je n'ai pas le droit de dire la vérité. Toi non plus d'ailleurs, sauf si tu portes le nom qu'il faut. Toi tu n'as pas le droit de dire que tu n'aimes pas les pd, que tu n'aimes pas les étrangers, que tu n'aimes pas ton président (pas de majuscule pour celui là, mérite pas), que tu n'aimes pas les lesbiennes sauf si elles te sucent la bite, que tu n'aimes pas les cons, moi je n'aime pas l'injustice, je n'aime pas les agriculteurs pour qui le vert ressemble plus à un billet de 1 dollar qu'à de l'herbe, je n'aime pas les chasseurs, je n'aime pas les drogués, je n'aime pas leur dealer, je n'aime pas les flics qui sélectionnent leur victime, je n'aime pas les pharmaciens, je ne t'aime pas et en règle générale je n'aime pas toute cette merde. Donc pas le droit dans un pays libre de s'exprimer, sinon panpan cucul et direct les associations de mes couilles sur le dos et tu finis en tôle, juste pour avoir dis j't'emmerde. Vive la liberté d'expression, c'est la liberté d'être con, même ça je n'ai pas le droit. J'ai le droit de tuer les chats de mes voisins, le droit de t'insulter de sale français, de tuer des flics dans la rue comme dans un jeu vidéo, le droit de voler dans une bijouterie et de défoncer la gueule au bijoutier, j'ai le droit de te mettre mon poing dans ta gueule juste pour le plaisir à condition que tu sois blanc et très français, le droit d'arracher les sacs à mains des grand-mères, j'ai le droit de niquer ta mère quand elle attend ton père, de violer tes filles devant toi sans que tu puisses te révolter, j'ai le droit de rouler sans permis et de taper une émeute si tu m'attrapes, j'ai le droit de casser tes espaces verts, de brûler des bus et ta bagnole à la Saint Sylvestre.
J'aurai même le droit de prendre un flingue et de tirer dans toute cette merde un jour de lucidité car aujourd'hui je suis lobotomisé et très fatigué car contrairement à tous ces bâtards qui traînent dans la rue après 22 heures, je travaille pour 1400 euros net par mois, je n'ai donc pas le droit de m'amuser.
Et tu sais quoi ! Vas te faire mettre, tout m'énerve.

dimanche 15 septembre 2013

LA SOUPE

- "Elle est supra bonne ta soupe ma fée !!!"
- "Oh oui, dommage qu'elle soit si chère !!!"
...

J'ai vomi.

vendredi 13 septembre 2013

LE MOUROIR

Je ne savais pas trop où je voulais crever, puis ce soir, un soir ordinaire, j'ai décidé que je voulais crever dans mon village, mon petit village de 300 enculés. J'ai envie de taper une crise cardiaque dans ce putain de village où personne ne m'apprécie, où personne ne me parle. Fermer les yeux définitivement sans avoir à dire au revoir à tous ces enculés, s'éteindre sans prévenir, sans que personne ne s'en aperçoive. Mais avant de boire un verre avec Jésus, je te dis que les moulins à vent de l'autre bâtard, tu les oublies, les pesticides de ces enculés d'agriculteurs, tu les oublies, les projets de lotissements en pleine campagne, tu les oublies. J'ai encore un souhait, l'enculé de paysan qui habite deux maisons en dessous de chez moi, lui je veux qu'il crève avant moi juste pour avoir le plaisir d'aller chier sur sa tombe, et ça t'as pas intérêt à oublier. Je vais finir en enfer, je vais contre ma religion, tout ce que Jésus m'a dit, mais ici, sur Terre, Jésus, c'est la merde, et que si tu veux revenir, viens à la maison, je vais te montrer dans quel merdier on est. Dans mon village où je veux crever l'extrême droite est reine, le mariage pour tous ces sodomisés, ils n'en veulent pas, les mecs qui se mettent à genoux dans la rue sur des tapis, ils n'en veulent pas, les femmes avec un drap sur le visage, ils n'en veulent pas, les tarés d'écolos qui vont au boulot en vélo, ils n'en veulent pas. Dis toi qu'ici on vit au rythme des cloches de l'Église Chrétienne, qui te rappelle, même la nuit, les heures qui passent et le temps qu'il te reste avant de finir en cendres. Ici c'est une vie simple, sans actus de merde, sans émeutes, sans bagnoles qui crament, juste des coups de gueule qui se finissent toujours par des coups dans ta gueule, à la régulière, comme des hommes, des vrais. Je vais aller fermer les yeux, dans l'espoir de crever cette nuit, car là, à cette heure, à cet instant, j'ai le corps en vrac, les os qui se meurent et à la couleur de cette douleur insoutenable, l'espoir n'est plus permis.
AMEN

samedi 7 septembre 2013

LE LOUP


J'étais assis depuis le début de l'après midi à coté de cette clôture de barbelés à regarder ce troupeau de moutons se régalant d'herbe humide et verte.
D'un coup le troupeau s'est fendu en deux, net et le loup fonça sur celui qui écoutait son mp3 en se bâfrant d'herbe sans rien voir venir. Il le chopa au cou et le traîna sur une vingtaine de mètres. J'avais les yeux grands ouverts mais la scène était à la limite du soutenable. Ce loup avait atterri comme un avion de chasse, je ne l'ai pas vu arriver dans ce pré paisible, il avait une cape me semble-t-il genre batman, ça expliquerait la rapidité. Sniffer de l'herbe humide, c'est p'tête pas bon finalement.
Le plus dingue est que ce loup arrache dans un grognement ignoble des bouts de chair et les autres moutons sont à 1 mètre et continuent à brouter, comme si rien ne se passait. Leur pote se fait déchiqueter et eux... ils bouffent !
Quelqu'un à toquer à la porte de mon bureau et j'ai vu le loup rentrer et les autres moutons cavalaient dans le couloir en se fendant la gueule et bouffant de l'herbe sèche et pas verte.
Ils s'en sont tirés cette fois-ci, du moins c'est ce qu'ils pensent, jusqu'à demain....

LA FRACTURE


Je n’aurai jamais imaginé vivre cette fracture, décisive et brutale. Je n’avais rien décidé, rien voulu, mais ça a cassé net. Aujourd’hui, quelques mois après, je remercie Dieu (je ne crois pas mais je prie) de m’avoir offert ce cadeau. D’un coup de sabre précis, cinglant dans un été violent et brûlant, la fracture s’opéra dans un bruit de verre cassé. Mais bizarrement, rien à ramasser, pas un bout de verre, rien. Du coup le passé est effacé à tout jamais et ça, c’est le cadeau. Une éclaircie dans le ciel, un miracle finalement. Repartir pour devenir. Et ma fée et moi, nous avons fait du propre, un bon nettoyage et à travers les vitres nous avons vu, enfin nous avons vu clair : « ce que tu vois là ma fée, c’est juste pour nous ». Bon une fracture il faut la bander, la soigner, mais jamais elle ne t’empêche d’avancer. Alors du coup, tout est allé très vite. « C’est quoi ton rêve ?» m’a demandé ma fée. « Je ne sais pas moi, j’en ai plein, le premier qui me vient comme ça, je dirai faire ce que je veux et ne plus voir les autres, je veux une greffe d’oeuillières. ». « D’accord je te les achète ». « Pas besoin, je les ai déjà, mais j’osais pas les mettre. ». « Vas-y mets les et on verra bien ». Quel jeu de mots ma fée… Et là, rencontre insensée, des gens, des humains nous parlent, échangent, on fume, on parle, on danse, on boit… Cette rencontre fût le départ de tout ce qui nous arrive maintenant. « Tu m’avais dit de vivre ma fée, ben là je vis ». Et avec ces gens, c’est plus facile, pas de jalousie compulsive, pas d’envieux agressifs, pas d’hypocrisie maladive, pas de mots par derrière, bref genre comme dans un rêve. Et puis ces gens parlent aux autres, puis voilà un groupe, un groupe de gens comme nous. Des idées communes : la vie, les envies motrices, les joies, les enfants, les espoirs constructifs mais pas d’aprioris. T’es humain, moi aussi. Ça tombe bien. Au fil des discussions nocturnes autour de quelques verres, de grandes soirées à vivre des moments clairs, adolescents. Mais que nous arrive-t-il ? Sommes-nous dans un de mes fameux rêves ? Non. A demain alors. Demain c’est aujourd’hui, je débéquille et on roule, vers où ? Pas de lois, pas de chemins définis à l’avance. C’est la vie qui décide. Ben roule alors. Un V-twin en bruit de fond, c’est le mien, aussi bruyant que mon cœur quand je caresse le genou de ma fée dans ces moments de complicité filant à toute allure. « Roule !!!! » hurle-t-elle derrière. Oui je roule. Puis ces gens nous offrent une part d’eux. « Non c’est trop, je ne veux rien pour ne pas redonner ». « Mais Manu, je ne veux rien, je te donne, tu prends, tu t’éclates, tu vis enfin, c’est bien non ? «. «  Absolument ». Pas plus tard qu’hier, une fête simple, entre amis. Les ¾ artistes, des chanteurs, des guitaristes, tous des musiciens dans l’âme mais pas que. Ils vivent sur terre eux, un concert improvisé. Celui-là crie : » pour toi mon pote, Manu, ce morceau c’est toi qui l’a écrit, rappelles toi, ce soir je l’ai reprise pour toi avec ma gratte, rien que pour toi, écoute. Ecoute mon pote. » Des larmes coulent, ce type, il a tout compris de ma vie. Puis aujourd’hui le festival, le cadeau et un de plus. Je l’ai rêvé, et maintenant elle est là, à tout jamais, une fête, une moto. Une virée incroyable, le cap ’tain file le train, je débéquille et avec ma belle je suis, je les suis. Indescriptible sensation, des frissons, des larmes de joie au passage de la 4ème. Le reste, seuls ceux qui roulent en Harley peuvent comprendre. Une virée de folie. Au retour, ce type sans âge m’enrôle dans une conversation improbable sur la mécanique. « Je t’ai vu Manu, c’est quoi ton délire, t’es à fond comme ça tout le temps ? Tu aimes les gens sans retenue, t’es un mec pur toi. » Ma vie, c’est elle, ma fée, c’est lui, mon fils. Sans retenue. Et les heures passent avec ce type, ce type est un grand PDG international, une boite de folie avec des milliers d’employés, un type génial, c’est le grand patron m’a-t-on dit après. « Ben je ne savais pas moi, moi je ne suis que de la merde vous savez, je ne suis rien qu’un petit employé de daube. ». « On s’en branle mon pote, t’es comme nous. ». L’autre qui a écrit la Song for me est déjà à son troisième album, tu le connais, on le connaît tous. Et moi là-dedans, qu’est-ce que je fous là ? Ils s’en branlent, ils m’aiment pour mes textes, ils adorent mon pseudo bouquin, rien de plus, rien de mieux. D’accord. Cela fait presque une année que cela dure, le chemin vers la fin est long, cette fois-ci, tiens-toi bien mon pote, ça roule. Bref depuis tous ces mois, des rencontres insensées, des bikers hors du commun, des artistes musiciens hallucinants, des artistes peintres incompréhensibles, des écrivains connus sans réserves, des patrons internationaux, et moi, moi qui sort doucement de ma coquille et qui explore ce monde nouveau, ce monde où les gens vivent, ne nous prennent pas pour de la merde, je me sens humain, enfin heureux de l’être. Mais c'est quoi ce joyeux bordel ? Ah putain, j'avais oublié que j'arrive à rêver éveillé, je suis un mythomane du bonheur, tous ces mots, tous ces mots, tous ces mots, mais quand cela finira-t-il ? Laisse moi, laisse moi m'en aller.....

 

ET LA GUERRE CONTINUE


Sa fille est morte aujourd’hui, tombée au combat, dans une lutte sans pitié, désarmée. Cette maman respire en haletant, la rage au ventre, regardant le ciel, comme un appel.

Il fait froid et cette voiture je ne l’aime pas. On se regarde, mais finalement on pense que notre peine est la plus forte, toi tu ne sais pas ce que je ressens. De toute façon elle est tombée sous nos yeux et nous n’avons rien fait.

Elle veut que tout glisse lentement vers ses propres peurs, toute seule à porter la mort de sa fille. Et les minutes passent, pas si éternelles que ça et on se réunit tous, toute la famille est là, c’est le débriefing. D’habitude on se fait juste la bise, là on se serre dans les bras, on se murmure des mots que ne veut pas entendre, on se tapote dans le dos en se disant qu’on a eu de la chance jusqu’ici, mais jusque quand ?

On remonte dans nos blindés, laissant cette mère dans la salle, elle nous a dit que ça allait, alors on fait semblant de la croire et on s’en va, et la guerre continue.

Elista - Perceval


mercredi 4 septembre 2013

FILS DE PUTE

Au fils de pute qui a fait du mal à ma famille hier soir, mes prières me donnent l'espoir de te retrouver et la haine que j'ai contre ta race de merde m'emmènera à tutoyer le diable, mais qu'importe, tu as osé t'en prendre à ma famille et je vais te traquer jusque dans ton cercueil et tu brûleras en enfer avec moi espèce de bâtard.

dimanche 1 septembre 2013

VOL LIBRE


Oh putain le trou d’air… Le phénomène reste bizarre, surtout quand tu n’essaies pas de te raccrocher. Sorte de saut en parachute..............….sans parachute. Tu ne sais pas finalement ce qui va t’arriver, parce que ça ne se fait qu’une fois.

Alors quelques fois tu penses voir un palier, tu tombes dessus et t’es content… enfin… juste un instant car tu te rends vite compte qu’il est, ohh putain oui, qu’il est trop petit pour croire que tu vas arrêter de tomber. Et c’est reparti.

Moi ça ne me fait plus rien, du moins plus grand chose, je suis un habitué du vol libre, enfin j’aime croire qu’il est libre. De toute façon tous ces paliers que tu rencontres, sont à la longue, beaucoup trop petits à chaque fois. Trop de monde s’y attarde aussi. Tous ces égoïstes qui prennent toute la place, ils n’aiment pas le vol libre alors ils poussent les autres. Une bonne équipe d’enculés au demeurant. Ils me font tellement rire ces abrutis, car il y en a une paire qui s’accroche entre eux, ils croient qu’ils ont trouvé des amis, puis quand le palier commence à craquer ils se donnent des coups de savates. Puis y en a qui retombent et les autres qui restent sont contents, ils ont sauvé leur peau  mais (y a toujours un mais) ils se font chier tous seuls sur leur palier, suffisamment cons et puériles, alors ils sautent.

J’ai vu au loin un palier qui me plaît bien, pas trop de monde pour le moment, certainement quelques bâtards en train de s’accrocher, arfff c’est juste une pause de toute façon…mais putain, quel trou d’air…