lundi 12 septembre 2022

921 891 137

 


Cette vie, cette putain de vie n’est rien d’autre qu’un énorme tetris, une fois la partie lancée tu ne peux jamais l’arrêter, libre à toi de faire pause, tout reste en suspens mais rien ne disparait, la partie est lancée, tu as juste fait pause. Tu veux jouer ou pas ?!!! Tu veux prendre l’argent ?

Je n’avais pas compris qu’il fallait fermer les yeux pour jouer, ne pas réfléchir, juste oublier. Penser à demain. Un putain de tatouage de couleur noire qui file du doigt jusqu’au cœur comme une ligne, comme une lame qui me déchire. Un tetris quoi qui a bien mal commencé.

Et j’ai quand même l’impression qu’il y en a qui y arrive mieux que d’autres, genre quand les cubes assemblés descendent c’est un carré, une barre de quatre et hop un coup à gauche, et hop un coup à droite, tout s’empile parfaitement et tout disparait juste pour accueillir les autres combinaisons parfaites. Moi, je ne comprends pas, quand une combinaison descend c’est genre un Y, ou un Z, incasable, obligé d’empiler sans savoir quoi en faire et tout monte jusqu’au game over. C’est un truc de fou car je recommence, je relance la partie et bim un X qui vient foutre la merde, pourtant c’était bien parti avec un carré bien plein à quatre faces parfaites, ça allait s’intégrer parfaitement et là bim le temps de sabrer le champagne un X ! Et si jamais la partie se passe bien même les barres de quatre se mettent de travers.

Madloonflayed©2022- 121 – 124 – 125 – 129 – 130 – 137. Plus jamais tu ne supprimes le 130, ce n’était pas une tâche à l’horizon !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tu sais que dans certaines chansons il y a des fois des surprises, si tu es juste patient, quand la chanson est finie il se peut qu’une phrase, une mélodie improbable, un morceau de guitare viennent te caresser, qui s’accroche, comme une goutte d’eau en plein désert qui vient tremper tes yeux si tu laisses les secondes s’égrener . C’est le but de ces dernières phrases. Comme un coup de poing contre les murs, parce que rien n’est figé, à chaque texte que j’écris il y a toujours un début mais jamais de fin, je peux tout signer à l’encre de mes veines, même mon dernier texte sur cette terre ne sera jamais fini. Parce que les femmes crient dans les rues au milieu des fous qui les insultent devant les vitrines de haine. Moi mon bonheur est juste au bout d’un soupir. Comme un bleu infini, une étoile qui brille dans cette nuit de peur, peut-être un gosse, Maxence peut-être, mort un six juillet. Embrasse-moi fils, embrasse-moi. Tu vois il fallait être patient, laisse mon bonheur après mon texte s’exprimer. Mes yeux ne seront plus jamais verts ou bleus, comme un adieu. Nous sommes presque tous là n’est-ce pas ? J’aimerai diffuser un message de bonheur mais il est bien trop tôt. Il y a parait-il une autre vie, plus loin que la lune, comme un pont. Je viens de voir passer un Z, je lui ai mis un coup de latte mais il a pris feu sur une ligne parfaite. Je cours encore épuisé, un X encore à l’horizon……Peut être une image de une personne ou plus, plein air et mur de briques

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