Vincent l’exprimait par la couleur, cette vie, des tourbillons de lumières, jusqu’à en devenir fou, à s’enfuir vers l’infini. Comment peindrait-il cette couleur, ces images, ces deux petits vieux dans leur belle maison paisible au milieu des flots ravagés par une tempête qui appellent à l’aide avec une pauvre lampe torche en fin de vie et finissent engloutis dans un vrouuufff et plus rien. Adieu la vie, adieu les couleurs du sud, adieu mes ptits vieux. Vincent n’aurait pas pris une balle, Vincent se tirerait une balle dans le cœur. Je suis anéanti, je vais prier toute cette nuit pour mes ptits vieux derrière leur fenêtre appelants à l’aide avec leur pauvre lampe à piles et se noyant dans ce torrent de folie, peut-être en se tenant la main, si seulement. Adieu la vie, adieu les couleurs, adieu mes ptits vieux, adieu 2020.
Madloonflayed©2020 – Je n’ai pas encore de cartouches…
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