jeudi 23 janvier 2020

ENTRE LE CIEL ET LE CIMENT



J’ai planté une graine, j’ai eu une fleur. J’ai planté le bonheur, j’ai eu la guerre. J’ai planté une graine, j’ai eu une tomate. J’ai planté un sourire, j’ai eu un coup de poing. J’ai planté une graine, j’ai eu un arbre. En fait j’ai tout déraciné. J’ai cherché une autre vie, loin des guerres, loin des graines de haine. J’ai défoncé le soleil qui cherchait à tout faire pousser sans retenue. Ma peur a fait couler mes gouttes de sueur bouillante sur le sol, pour enrichir les mauvaises graines. Je me suis rasé la tête pour enfuir mes peurs. Je parcours le sol les mains en sang pour y trouver le bonheur. Mais il y a les koalas qui brûlent vifs en haut des arbres, il y a les tombes profanées, il y a des tirs de kalach en pleine ville, il y a les inondations dans le Sud,  il y a le froid qui ne vient pas en Lorraine, il y a des terroristes à Epinal, il y a le poison que j’ai acheté au rayon alcool de Leclerc là où les aliénés se suicident, il y a ma maladie, il y a la mort au Bataclan, il y a Trump. Il me reste tes caresses, il me reste mon ivresse, il me reste la psychiatrie. Seule mon âme traverse la terre, remonte vers le soleil et me crame les yeux. Une graine qui se crucifie dans un ciel en flamme. Je voulais devenir une graine qui finit sous terre et qui monte dans la perfection pour voir toute cette merde de tellement haut. La première fleur ! J’ai acheté un flingue juste pour tuer mes overdoses. J’ai planté une graine de fleur j’ai eu des poubelles posées sur les trottoirs à 5 heures qui ne partiront plus, tout est pourri et c’est la grève des lumières. J’ai encore trop de monde qui court au fond de mes nuits, impossible de les noyer. J’ai les mains accrochées au bord de cette putain de falaise et je prends le temps de m’allumer une clope mais ces enculés me frappent à coups de bâtons sur les mains, putain de machine. LA MAUVAISE MACHINE IGNORE TOUJOURS QU’ELLE EST UNE MAUVAISE MACHINE. JE SUIS L’USINE QUI FABRIQUE LES MACHINES….Je vais planter cette graine que j’ai dans la tête, ce sera une fleur magnifique qui s’élèvera au-dessus des barbares, au-dessus des vilains, elle les regardera la tête vers le bas, elle les regardera s’enterrer dans leur saccage. Elle ajustera le tir et elle flinguera tous les coupables. Tous ceux qui ont leur cul sur des sièges en velours. Un jour je vais vraiment la planter cette graine dans un moment de folie. Ce sera ma liberté d’expression que vos  luttes se tuent à exterminer. Putain il a de belles fesses, direct case prison, parano dans les rues. Quand je vais m’enfermer définitivement dans mon 7ème sous-sol je vais vous regarder sur la toile en train de vous exterminer dans votre société que vous avez dessinée en hurlant de rire en secouant ma perfusion de vin qui ne s’écoule pas assez vite. J’ai planté une vraie graine, sans haine, gavée de bonheur et je vais me branler sur vos gueules quand vos limites vous auront bouffé la bouche. Le silence à l’horizon !!!
Madloonflayed©-2020-pas le droit de parler, pas le droit d’avoir mal, pas le droit d’insulter les cons, pas le droit de respirer, pas le droit de pleurer, juste le droit d’écouter vos plaintes perpétuelles qui sortent de vos quelques neurones que vous écoulez dans les massmerdiasses. Allez chasser dans les forêts le pognon, mettez-vous à l’affût pour sauter sur les billets toujours plus gros. Madloonflayed est parti depuis longtemps et il plante ses graines de bonheur rien que pour sa gueule !

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