lundi 15 octobre 2018
FAUDRA ENSUITE S’EN ALLER – PART ONE ACTE 21 SLIDE 9 ET PUIS MERDE
J’ai bien souvent rangé et fermé les yeux, trop souvent déplacé parti au gré du destin, les lèvres salées à l’eau de mer, trop souvent abandonné car les chemins ne me sont jamais tracés, au milieu d’une douche froide je l’ai récupéré, revenu du fond de l’eau. Je n’ai jamais eu le courage de le faire, alors voilà j’en ai enfin l’idée à deux doigts de m’évanouir, je pars avec cette idée les yeux fermés, la tête en arrière et je me laisse tomber. Un gros craquement cérébral me coupe le souffle en plein milieu d’une tempête, j’ai bien mal commencé à reprendre ce que je croyais trop beau, j’agite mes bras et tu n’entends pas mes cris parce que plus rien ne sort de ma bouche si ce n’est que du sang et quelques pavés, explosion et mes mains s’en souviennent, les phalanges déchiquetées et mes genoux qui pleurent, mais tout revient, la haine, les mots, la rage d’écrire. Tu ne vois plus mon ombre mais je ressemble à ces soldats qui longent les murs d'une tranchée au son des bombes, remplie de doute et de merde. Alors voilà je customise une de mes putains de journée où je ne sors plus de mes pensées, le ventre à l’air, un obus m’a défoncé les tripes et projeté sous l’eau, j’essaie de respirer et je cris sous l’eau ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ahhh ahh ah a…. simplement vivre et être censuré ad æternam et je n’en sortirai jamais condamné à vivre en souterrain pour oublier la mort qui me guette, torturé mais je n’ai jamais eu les yeux qui brillent d’une vie qui ne m’a jamais attirée, ta vie de bonheur avec quelques dollars en guise de radar, là où se déverse le monde de ta beauté de ta chaleur et de ton bonheur, laisse-moi mourir dans la lave, ton âme n’est qu’un soupir tant ma violence est éternelle. Je suis au sommet de ma chute et ce ne sera pas toi qui va essuyer le sang, tu ne me verras même pas tomber, il fera chaud il fera beau et le vent te caressera les jambes et les cheveux, mes yeux passeront du vert au noir et tu oublieras de pleurer car tout le reste t’attendras car pour toi tout est bien trop beau. Alors tu n’arrives jamais à te l’imaginer parce que tu m’as déjà oublié tant tu m’as vu à l’agonie tellement de fois. Je n’ai jamais écris pour toi, ni pour elle, d’ailleurs elle ne m’a jamais lu, je hurle seul le soir dans mes cauchemars et je me réveille trempé, elle me caresse la main tétanisée et prie pour que je ne pleure plus. Il est tard et l’horizon est au bout de mes doigts sur ce clavier et à 3,5 mètres d’un interrupteur, je vais encore dormir allongé sur le sol froid du couloir, je n’ai jamais le courage d’aller plus loin, oublié. Sinon tu peux faire comme ma fée et me foutre la paix, à défaut d’avoir essayé d’entrer dans ma vie je ne sais pas comment et d’en être sorti en me tournant le dos et en fermant les yeux. Je ne pense plus très bien, ma vie s’arrête à chaque fois que j’ouvre les yeux. Alors installe toi, regarde-moi de loin ou ne me regarde plus, mon regard s’arrête au bout de mes mains et je ne te vois plus car tu ne me tiens plus la main. Encore une fois de plus tu m’as trahi comme une vague noire, et après comme il ne me reste rien, n’essaie plus. Je suis tellement déçu. Allez j’ai tout repeint en noir, j’y vois plus clair………………
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