mercredi 31 octobre 2018

SWAT



Face à la connerie humaine
Face à la montée des extrêmes politiques
Face à la prise de pouvoir des extrêmes religieux
Face au fait que les plus censés d’entre nous agitent les bras dans tous les sens pour rien
Face au fait que personne ne nous écoute
Face aux grévistes qui ne font pas grève pour de vrai
Face à l’interdiction de s’exprimer dirigée par les soi-disants « Nous sommes tous Charlie »
Face à la prison qui me guette à chaque fois que je regarde les fesses d’une fille qui va balancer son porc
Face à la connerie humaine (ouai je sais ça revient souvent en fait)
Face à ceux qui ont votés Macron et qui chialent quand Mosanto leur nique la gorge
Face au son qui ne sort pas de mes écouteurs juste parce que j’ai oublié de les brancher
Face à ma dépression qui dure depuis plus de quatre mois
Face au fait que je n’arrive plus à sortir en public et qu’il va falloir le faire bientôt quand même
Face à la connerie humaine (pfff encore mais c’est terrible ce truc hein)
Face aux individus qui ont profités de moi ces derniers temps
Face aux faux amis qui ont fuis devant ma maladie
Face à l’augmentation du prix de l’essence (euhh en fait je m’en branle désolé)
Face à l’augmentation de… (Fais ton choix de toute façon tout augmente ce n’est pas les idées qui manquent)
Face à la gueule de bois qui m’attends demain matin
Face au changement d’heure même que ma fée m’a fait avancer d’une heure au lieu de reculer d’une heure elle est ouf cette nana du coup je suis complétement paumé depuis 3 jours
Face à l’argent que certains artistes préfèrent à l’art
Face à l’augmentation du prix de ma bouteille de Chardonnay
Face à la folie qui me pousse à rester vivant
Face à la mine de mon crayon de papier HB qui vient de casser sous la colère
Face à mon imprimante wifi qui met des plombes à se connecter à mon ordi
Face à cette horloge qui affiche 22h53 au lieu de 21h53 (encore un coup de ma fée hahaha)
Face à la connerie humaine (ehhhhh ouai)
Face à la fin de l’Amazonie et de notre oxygène
Je vais m’automécamoutoniser. (verbe transitif. Déf : automatisation de l’attitude générale française actuelle)
Madloonflayed®-2018…en train de devenir vraiment taré…


dimanche 28 octobre 2018

MARCEL II



A l’âge de six ou sept ans lorsque mes parents m’engueulaient quand j’avais fait une connerie, j’avais développé une technique de génie qui mettait fin à toute crise d’hystérie, je révulsais mes yeux et me jetais en arrière en tombant comme une masse sur le dos, du coup mes parents étaient en totale panique et l’engueulade prenait plutôt une tournure de Oh mon pauvre chéri avec câlin et tout le bordel qui va avec. Et un jour j’ai fait ça chez mes grand parent, il y avait toute la famille et surtout mon grand-père au bout de la table avec son fameux couteau tellement aiguisé à droite de son assiette. J’avais fait tomber mon verre et mon père s’est levé d’un bond en me criant dessus, direct j’ai lancé ma technique et bammm je me suis retrouvé la gueule par terre. Sauf que mon grand-père a tapé du poing sur la table et a demandé à mon père de s’assoir ainsi qu’à tous ceux qui s’étaient levés pour me venir en aide. Et il a dit froidement en regardant dans ma direction : laissez-le il fait semblant. Ma mère était en panique. J’ai fini par me relever et j’ai regardé mon grand-père droit dans les yeux et …il m’a fait un clin d’œil. Je me suis toujours demandé comment il a su détecter mon entourloupe du premier coup. Je ne lui en ai jamais voulu d’avoir détruit ma technique et j’ai toujours eu et j’ai encore tellement d’admiration pour mon grand-père. J’étais toujours dans ses pattes, il me fascinait, il était si grand si fort si beau. Mon grand-père aimait le vin, il aimait se saouler la gueule au café, je l’ai déjà vu tellement fois bourré. Il finissait toujours dans son atelier à bricoler des trucs, une pièce sombre humide et avec de vieux outils. Et moi j’étais toujours là derrière lui à le regarder sans rien dire. Aujourd’hui Marcel c’est moi, ma mère me l’a toujours dit : tu es le portrait craché du pépère. Mais Marcel c’était quoi les démons que tu fuyais ? Car j’ai quand même l’impression de fuir les mêmes que toi. Pourquoi tu te réfugiais dans ton atelier sans rien dire, la gueule de travers en titubant et en bousculant les bocaux ? Alors ne t’inquiète pas j’ai compris. Tu ne fuyais pas des fantômes, tu fuyais la vie. On a fini par t’enfermer au CPN, dans une minuscule pièce comme un chien dans un refuge, cela a dévasté mon père et cela continue de le ronger à petit feu, je suis allé te voir une dernière fois pépère dans ton asile, tu ne m’as pas reconnu et tu m’as demandé de sortir de la pièce et tu sais quoi pépère je sais maintenant pourquoi, tu as fait semblant et je te fais un clin d’œil. Aujourd’hui je suis comme toi Marcel, je bois le vin à la bouteille et je tente doucement de venir près de toi et de révulser mes yeux et tomber en arrière… tu me manques tellement !
Madloonflayed®-2018…bah je ne sais plus quoi dire là du coup…

samedi 27 octobre 2018

CHARLIE ET COUPEZ MOI CES CHEVEUX LONGS BORDEL



Ahhh ça elle est géniale ma liberté d’expression depuis que des balles de guerre ont traversé quelques crânes bien délirants qu’étaient ceux de Charlie. Alors lis bien ce qui suis, c’est du Madloonflayed®-2018 plus de cent fois censuré sur cette toile mal tendue.
« Les migrants ce sont juste des envahisseurs avec des déguisements, ils sont trop cons pour faire le signe V avec les doigts pour se reconnaitre alors ils s’étripent la gueule sur leur bateau, bah tu sais quoi il suffirait de balancer une petite roquette en plein milieu ça donnerait à bouffer aux poissons parce qu’ici nous n’en voulons pas des V….chacun sa merde bordel « 
Pour ce petit encart le Madloonflayed®-2018 va prendre six mois avec sursis.
« Les migrants s’échouent sur les rivages et tout le monde ferme les yeux, mais il faut les accueillir bordel, ouvrez donc vos logements, votre petit confort et partagez un peu de ce qu’ils n’ont plus. On s’en branle du gouvernement, j’en appelle à la raison collective, hébergez les même si c’est illégal, aidez-les à ne pas crever de froid et de faim, contournez la loi…. »
Pour ce petit encart le Madloonflayed®-2018 va prendre six mois avec sursis..
Alors tu vois elle se situe à peu près là MA liberté d’expression, quoique je dise ou fasse il y aura toujours un enculé pour me faire chier.
Par contre j’ai quand même le droit de te dire d’aller te faire bien enculer.
Madloonflayed®-2018… toujours en colère, toujours en pleine dépression et ne me dis pas merci

mercredi 24 octobre 2018

LA MACHINE VERSION II


LA MACHINE
Allez hop je vais faire comme tout le monde, puisque l’on descend tous du mouton, je vais parler du temps, du froid, de la pluie qui n’existe pas, de rien quoi. Nan parce que s’il fait froid à coup sûr c’est encore un projet de loi de merde de ton président à la con.
Quatre jours avant le séisme qui secoue les beaufs, il y avait du grand soleil, du 30 degrés jusqu’au fond du slip et ces mêmes beaufs hurlaient comme des beaufs en mode « Rohhh mais tu te rends  compte que ce n’est pas normal qu’il fasse 30 degrés un 21 octobre nom de diousse »….les mêmes aujourd’hui : «  Rohhh mais tu te rends compte mais il fait un froid de canard hein, rohhh mais ça annonce un hiver terrible, et tu sais quoi, bah il va neiger dans les Vooooosges hein, nan mais c’est quand même un peu tôt nan rohhh ».
Là à ce moment précis où je les écoute juste en face de moi, j’ai juste envie de prendre une position en mode self défense bien posé sur mes jambes, le bras droit remonté au niveau de mon menton et d’un coup vif fulgurant violent leur mettre une gifle dans leur tronche au niveau de l’oreille et les voir s’effondrer comme une merde tombant du trou du cul de mon chien, en mode BAAAAMMMMM !!! Tu vois très très violent !!!!
Nan parce que là si il fait froid tu crois que ça va empêcher tes gosses de grandir ? Tu crois qu’ils vont voir la différence entre leur chambre avec un 30 degrés dehors et leur chambre avec un 2 degrés dehors ? Mais ils ne savent même pas ce que c’est dehors déjà !
Et puis ça perturbe qui en fait ? L’autre bâtard qui fait ses courses un dimanche parce que bah je fais mes courses le dimanche parce que c’est ouvert le dimanche même s’il fait froid ? Ou les vieux retraités qui font leur course à 17h00 heure de pointe même s’il fait froid? Mais ils ne prient jamais ces enculés ? Ne me demande pas ce que je fais le dimanche s’il te plait, il y a longtemps que je ne prie plus, je préfère parler aux oiseaux dans les forêts, mais avant midi, après je ressemble à une biche et les chasseurs ne sont jamais très loin le cubi vide dans le Partner.
Alors devant toute cette merde et devant tous ces enculés, j’ai inventé LA MACHINE, la machine à beau temps et mauvais temps. Il y a deux boutons ronds au toucher peau de pèche, l’un s’appelle soleil et l’autre pluie. Jusque-là j’ai fait simple pour être utilisé par n’importe quel connard sur Terre.
Mais j’hésite à le commercialiser, je pense que tu es tellement con que tu vas appuyer tous les jours sur soleil et tu vas finir par crever de faim assez rapidement.
Alors je vais te laisser blablater sur le temps de demain, puis d’hier, puis le temps d’après demain et je vais cacher LA MACHINE dans mon 11ème sous-sol  et surtout te fuir, tu me saoules en fait !

lundi 15 octobre 2018

FAUDRA ENSUITE S’EN ALLER – PART ONE ACTE 21 SLIDE 9 ET PUIS MERDE


J’ai bien souvent rangé et fermé les yeux, trop souvent déplacé parti au gré du destin, les lèvres salées à l’eau de mer, trop souvent abandonné car les chemins ne me sont jamais tracés, au milieu d’une douche froide je l’ai récupéré, revenu du fond de l’eau. Je n’ai jamais eu le courage de le faire, alors voilà j’en ai enfin l’idée à deux doigts de m’évanouir, je pars avec cette idée les yeux fermés, la tête en arrière et je me laisse tomber. Un gros craquement cérébral me coupe le souffle en plein milieu d’une tempête, j’ai bien mal commencé à reprendre ce que je croyais trop beau, j’agite mes bras et tu n’entends pas mes cris parce que plus rien ne sort de ma bouche si ce n’est que du sang et quelques pavés, explosion et mes mains s’en souviennent, les phalanges déchiquetées et mes genoux qui pleurent, mais tout revient, la haine, les mots, la rage d’écrire. Tu ne vois plus mon ombre mais je ressemble à ces soldats qui longent les murs d'une tranchée au son des bombes, remplie de doute et de merde. Alors voilà je customise une de mes putains de journée où je ne sors plus de mes pensées, le ventre à l’air, un obus m’a défoncé les tripes et projeté sous l’eau, j’essaie de respirer et je cris sous l’eau ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ahhh ahh ah a…. simplement vivre et être censuré ad æternam et je n’en sortirai jamais condamné à vivre en souterrain pour oublier la mort qui me guette, torturé mais je n’ai jamais eu les yeux qui brillent d’une vie qui ne m’a jamais attirée, ta vie de bonheur avec quelques dollars en guise de radar, là où se déverse le monde de ta beauté de ta chaleur et de ton bonheur, laisse-moi mourir dans la lave, ton âme n’est qu’un soupir tant ma violence est éternelle. Je suis au sommet de ma chute et ce ne sera pas toi qui va essuyer le sang, tu ne me verras même pas tomber, il fera chaud il fera beau et le vent te caressera les jambes et les cheveux, mes yeux passeront du vert au noir et tu oublieras de pleurer car tout le reste t’attendras car pour toi tout est bien trop beau. Alors tu n’arrives jamais à te l’imaginer parce que tu m’as déjà oublié tant tu m’as vu à l’agonie tellement de fois. Je n’ai jamais écris pour toi, ni pour elle, d’ailleurs elle ne m’a jamais lu, je hurle seul le soir dans mes cauchemars et je me réveille trempé, elle me caresse la main tétanisée et prie pour que je ne pleure plus. Il est tard et l’horizon est au bout de mes doigts sur ce clavier et à 3,5 mètres d’un interrupteur, je vais encore dormir allongé sur le sol froid du couloir, je n’ai jamais le courage d’aller plus loin, oublié. Sinon tu peux faire comme ma fée et me foutre la paix, à défaut d’avoir essayé d’entrer dans ma vie je ne sais pas comment et d’en être sorti en me tournant le dos et en fermant les yeux. Je ne pense plus très bien, ma vie s’arrête à chaque fois que j’ouvre les yeux. Alors installe toi, regarde-moi de loin ou ne me regarde plus, mon regard s’arrête au bout de mes mains et je ne te vois plus car tu ne me tiens plus la main. Encore une fois de plus tu m’as trahi comme une vague noire, et après comme il ne me reste rien, n’essaie plus. Je suis tellement déçu. Allez j’ai tout repeint en noir, j’y vois plus clair………………

mardi 9 octobre 2018

CGT FO CFDT MEME COMB…. MERDE !!!




La danse des peuples, à travers des décennies, est en phase de devenir une curiosité tout simplement parce que nous ne prenons plus le temps de la regarder, dans la rue, tout juste au bout de la rue au son d'un magnétophone ou d'un iphone, mais elle est là, juste au bout de nos yeux et de nos oreilles. « Oh Mon Dieu mais ce sont des noirs qui dansent....Doux Jésus m'aimes-tu encore »....Voilà la réaction de l'autre peuple, celui qui est aveugle et sourd, celui qui ne voit plus la danse, celui qui n'entend plus la musique. La musique me rend joyeux, la danse me rend euphorique, quel que soit le peuple, quel que soit la culture, quel que soit la religion, quel que soit la couleur. Je suis heureux avec seulement ça, ne me l'enlève pas !!! Je m’approche doucement d’un gosse qui danse le hip hop, ses camarades crient autour de lui, l’encouragent, j’ai peur de m’approcher de trop près, j’ai peur qu’ils me jugent par mes vêtements, par ma couleur de peau, je ressemble à un keuf, mais ils ne font même pas attention à moi, il y en a un qui sort du groupe et qui se dirige droit vers moi, je suis sur la défensive, j’ai le doigt sur la gâchette, il me prend par le bras amicalement et m’emmène juste à côté du danseur, je tape dans les mains, je crie, je l’encourage, je suis heureux. Ne m’enlève jamais ça !!! La danse des peuples, la musique, ma danse les fait rire, je ne sais pas danser, ils m’imitent, nous rions tellement. Ne m’enlève jamais ça !!!
Alors aujourd’hui, au lieu de casser des vitrines j’avais proposé de danser mais personne ne m’a suivi, de la musique, de la danse et tout un peuple de peuples dans les rues, en dansant et chantant, ouaiii cette danse-là aurait fait peur au gouvernement, ouaiii cette danse-là serait tellement forte, la danse du peuple ! La joie et la danse auraient tout écrasé sur son passage, les meurtres, les casseurs, les violents, le gouvernement.
Penses-y la prochaine fois, essaie de rassembler les peuples de France, essaie de partager le bonheur mais pas la colère. La colère réforme mais ne change rien, la danse, le bonheur du peuple changent les regards, changent  l’avenir. Comment lutter contre un peuple qui sourit, qui danse et chante dans les rues, comment lui tenir tête, comment le bousculer ? Un peuple en colère s’arrose de lacrymo, un peuple qui danse se regarde, un peuple qui chante s’écoute.
Je ne suis pas un « babacool », non je suis le peuple qui veut danser, je veux partir au boulot le matin en ayant les muscles fatigués d’avoir dansé, d’avoir le sourire accroché sur mon visage, je veux avoir la force d’affronter cette journée. Les conflits m’épuisent, la haine me détruit, les guerres me désolent, je veux sortir et rire, danser dans les rues.
Mais je suis français, un sale vieux con dans sa campagne, qui rentre tous les soirs à la même heure, je n’ai pas dansé le matin ni le soir. Mais contrairement à toi j’y crois, j’y crois tellement que j’ai repoussé la date de mon suicide car j’ai l’espoir un jour de danser dans la rue avec les peuples, et rire jusqu’au matin dans une nuit qui ne sera jamais finie. Je suis convaincu que je le verrai un jour….