dimanche 11 février 2018

SIMPLE

Simple… la direction d’une lumière, dans un tunnel sans vie, juste éclairé de poussière jusqu’à cette envie, la transparence d’une matière, les yeux rivés dans le rétroviseur d’une machine sans freins pour arriver jusque deux mains jointes autour d’un fruit, source de vie, d’eau, d’oxygène, gorgé de lumière et si noir la nuit. Totalement en panique face à l’impuissance d’éviter le mal, détruire ma vie sans me retourner, je fonce les poings liés et les couilles dans un étau signé Bayer et je me pulvérise sur la lumière, complétement aveuglé par les phares d’en face, limite si je peux réfléchir, crucifié, mon visage n’est pas mon visage, je pleure sous le masque. L’accident est inévitable, les gens hurlent dans les rues, j’ai le visage couvert de sang, des larmes de sang. Alors c’est ça la vie, les fruits, l’amour, la tune, les dieux, les religions, l’enfer? Je descends les escaliers les bras déchiquetés les pieds déchirés, la descente vers l’enfer n’est pas si simple finalement. Trop d’alcool, trop de tristesse, trop de morts pour mon seul corps. Même si je devais mourir demain aujourd’hui m’irait bien car je veux vivre mes rêves. Je creuse les yeux fermés ma vie dans l’espoir de trouver vraiment la vie, un fruit, une lumière mais la pierre, leur pierre est trop dure, même un trou creusé dans une faille je le refermerai, je n’ai plus envie, je ne suis plus sûr d’avoir envie de voir leur lumière. Car de ce que j’ai vu, les autres ne font que chercher la vie au milieu des croix, des croix qui s’éteignent et s’étalent sur des champs de pelouse, bien en lignes, les unes après les autres, à la recherche d’un souvenir. Nonnnn je ne veux voir que la lumière qui traverse ce fruit. Car je viens de tomber devant une croix, elle porte mon nom PA30-31. L’engrenage est activé, machine à tuer, je n’ai plus ma place dans ce monde. La révolution serait-elle en panne ? C’est étrange mais j’ai quand même l’impression que vous marchez tous en pas cadencés. Le front bas et la bite attachée derrière avec un élastique tressé en billets de banque. D’ailleurs je vous ai vu, quand j’ai soulevé la trappe recouverte de paille sous le sol, je vous ai vu en train de lécher le cul d’un certain biquet nommé Roicron minute soupe, certes les larmes aux yeux, mais votre langue était pourtant bien sortie bande de lâches. N’avez-vous jamais entendu la musique, celle de la lumière qui traverse ce fruit ? Ohhhh seigneur je ne prie jamais mais je suis quand même à genoux devant tant d’hystérie stérile, je suis prisonnier dans cette cage d’acier arrosée d’essence, qui va craquer cette putain d’allumette, qui , hastag et oui merci? Je suis complétement détruit et qui peut me sauver, juste un parabellum et bien merci, bonjour la vie, cadmium uranium parabellum. Heureusement que j’ai cette mélodie dans ma tête, le seul problème c’est que je n’en ai pas le contrôle. Un peu comme un chien loup, je ne sens plus rien dans la rue, aseptisé par les gaz d’échappement, une pauvre merde dans ce monde moderne, mais lâche moi dans la forêt, planque tes gosses, ta chair ton sang, planque ta tune, perdre l’esprit et tout déchiqueter est mon seul plaisir, la preuve avec ce vin en perfusion, capable de tout détruire quand on me lâche un peu, je crois que je suis perdu dans la rue, laisse-moi pisser sur des arbres et découvrir ce fruit transparent. Il y a un putain de moment où je sais que j’écrirais mes dernières lettres, et tu peux me croire, ce ne sera pas à mettre sous tous les yeux, comme un chien loup en forêt bordel. Depuis longtemps je sais que je le suis mais en cage pour le moment. La surface de ma vie est trop belle pour la vie, elle est trop belle pour les cons, mais la chaleur de mes tripes à l’air ne sert qu’aux chiens qui me sucent juste pour me faire partir, arrêtez maintenant, arrêtez !!! Ah oui et cette lumière qui traverse le fruit, putain ça pue je vais finir par finir par me jeter dans l’eau. Oula dis donc on dirait bien que ça pue aussi la nuit blanche, combien déjà ? 17521 mais en fait j’ai vraiment cru voir des lumières qui traversent des fruits, je suis encore bourré, le désespoir de ma fée, vivre avec un désespéré. Il est peut-être temps de te dire de quelle couleur est le fruit transparent. Attends j’ai les yeux qui saignent, je ne vois que du rouge, je suis une pute la chatte à l’air, reprends ton souffle, ha ha tu as le sourire. Et pourtant tu as tout lu jusque-là. Ohla et c’est moi qui suis fou ? Non je suis le Fou. Tu te rappelles de l’argent dont je parlais au début de ce texte ? Le fruit, la vie, la lumière transparente de ce texte c’est l’orange !
Merci à mon fils pour les photos Alex Mini, quand l'image est juste magnifique, il faut juste trouver le moyen de rentrer dans ma tête pour me comprendre, bah lui il y arrive et en image !!!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire