dimanche 4 juin 2017

SOUND, BITE, TRUMP ET CHOCOLAT




Toujours pas trouvé le moyen de brouiller les ondes au-dessus de ma maison,  en fait j’essaierai bien de brouiller les ondes des radios qui dégoulinent de sang d’innocents, de cris d’enfants apeurés, de têtes décapitées, de sang qui pue le pétrole et le dollar, d’économie unilatérale, de profits, d’arnaques, de toute cette merde qui fait le quotidien des accrocs moutons. J’ai essayé les radios associatives, mais très vite j’en ai éliminé pas mal avec leur programme d’écologie à deux balles, d’éveil de conscience. Faut arrêter tout ça, foutez-nous la paix. Je ne te parle même pas de la téloche, alors là en ce qui me concerne c’est fini définitivement, c’est genre carrément impossible que je regarde une émission télébaisemoiàmarseilleproblemedecellulitedebouffedeménagedemecdefemme, les infos ou des filmpubs. Terminé ! Le seul truc que je regarde ce sont des séries que je télécharge comme un voleur dans un pays libre pour pouvoir les regarder comme je veux. Et puis 2 émissions, la maison france5 et silence ça pousse. Ha ha ha. Malheureusement pour moi, un jour je me suis inscrit sur facebook, l’erreur parmi tant d’autres, mais je pense qu’il y a moyen de filtrer encore plus les infos qu’ils me jettent à la gueule, au boulot ou dans la rue c’est presque réussi : »ah bah oui c’est vrai tu ne regardes pas la télé tu ne peux pas savoir ». Merci !!!!! Comment ??? Ouai je l’avoue je suis un peu con, nul à chier, je ne sais rien, plus grand monde n’ose me parler, d’ailleurs j’ai presque du mal à m’exprimer tellement je parle peu. Tout ça devient un peu compliqué.  Je suis un pur produit du système. Une baraque, un chien, une femme, un gosse…je t’épargne tout le reste. J’étais à deux doigts de ne rien avoir mais ça été trop vite et moi pas assez rapide. Alors je suis là, j’ouvre facebook ce matin et encore des horreurs, encore de la peur et encore mes antidépresseurs qui tombent du placard alors qu’ils étaient planqués sous mes slips, ouai j’mets des slips, en fait j’ai jamais été à l’aise dans des boxers ou caleçons, je pense que c’est un problème de largeur d’élastique… tu vois j’ai de la conversation… Alors forcément comme un con parmi tant de cons, je clique et je regarde ce que je ne voulais pas voir jusqu’à trembler comme un mouton sans sa laine. Mais ça je l’ai déjà écrit, dix fois, cent fois. Une chose que je ne comprends pas, juste une chose, c’est comment ces fils de putes de terroristes arrivent encore à nous faire peur, NOUS ! Comment Nous les travailleurs, Nous les branleurs, Nous les noirs, Nous les bretons, Nous les homosexuels, Nous les transgenres, Nous les bourgeois, Nous les musiciens, Nous les punks, Nous les taxis, Nous les cas sociaux, Nous les arabes, Nous les beaufs, Nous les metaleux, Nous les femmes, Nous les blonds, Nous les flexitariens, Nous les rappeurs, Nous les frimeurs, Nous les militaires, Nous les voleurs de pommes (et de tablettes de chocolat de temps en temps, bah quoi faut se faire plaisir aussi hein)(en plus c’est plus facile à tchoure qu’une pomme), Nous les lorrains, Nous les flics, Nous les clodos, Nous les extrêmes droites, Nous les barbus, Nous les crayons à bille bleu, Nous les gauchos, Nous les johnny hallyday, Nous les snoopys, Nous les hip hop, Nous les bikers, Nous les funkys, Nous les Zed is dead baby…comment se fait-il que Nous n’arrivions pas à en choper ne serait-ce qu’un seul, comment se fait-il que Nous qui sommes plus nombreux qu’eux n’arrivions pas à les faire disparaitre de nos vies, les écarter de nos existences en les rejetant, en ne leur accordant aucun intérêt ? Tu as beau crier je ne t’entends pas. Le fric c’est super chic, le caoutchouc super mou, en attendant pour faire avancer mon putain de break Ford je me permets de fermer les yeux sur la barbarie de ces enculés, en priant que ce ne sera pas les miens les prochains qui passeront sous les caméras de bfmtv complétement ensanglantés ou déchiquetés. Plus je deviens ouf moins j’arrive à sombrer dans la folie, je ne sais plus où j’en suis ça c’est déjà sûr. Du coup j’écris ces lignes de beauf de comptoir qui zozotte avec mon clope au coin des lèvres en me grattant la raie du cul avant d’aller pisser à côté de la cuvette des chiottes du cof du point central. Allez Dédé azy fait pas chier zé pas fait exprès zsuis bourré bordel de merde….et j’t’emmerde toi l’autre avec ton nez bleu qui clignote tout rouge, azy pas les menottes oh l’autre…zsuis pas bourré nimp, trouble à l’ordre quoi ? azy j’comprends rien l’est ouf lui zpeux plus pisser à côté ptain d’merde.  Putain je n’arrive même pas à me casser la gueule. Bah si j’étais moi bah …

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