Nouvel
avion de guerre inauguré et tout le monde applaudi, assassinat d’un
diplomate russe, guerre en Syrie, élection du 45ème président des
Etats-Unis et certainement le dernier car plusieurs états crient leur
indépendance, élection du dernier président de la France, coup de latte
pour Merkel en septembre….et si les prophéties commençaient par
ressembler étrangement à ce que nous vivons, non ? Si c’est le cas,
autant faire la fête pour les 3 ans et demi qu’ils nous restent à
vivre, jusqu’au vendredi soir d’un mois de juillet d’une année 2020,
parce qu’une 3ème guerre mondiale de 4 ans et demi c’est long. Donc on
se retrouve en décembre 2024 pour fêter le nouveau monde alors ? Putain
faire la guerre avec une perceuse visseuse ça va être chaud. Je prierai
bien mais plus personne n’y croit, pas même le pape. Sinon dans les
tranchées y a des toilettes ? Je sais pas ça doit être les escargots qui
ne passent pas...
mardi 27 décembre 2016
samedi 24 décembre 2016
DECONSEILLE AUX FEMMES ENCEINTES
Si tu enlèves la froidure extrême et le bonnet sur la
tronche, c’est un véritable bonheur de promener mon loulou poilu à 22h33 dans
mon petit village d’enculés. Peu de chance de voir débouler un 40 tonnes pour
essayer de me faucher à la veille de Noël, surtout par un barbu qui n’a même
pas le permis PL, déjà quand tu loues une camionnette chez Kiloutou t’es tout
en panique et tout excité…. Complétement bourré je me permets quelques
fantaisies sur le trottoir, je pisse contre le portail de l’autre débile au
tracteur vert et jaune, j’insulte son chat mais je ne vois aucun fils de pute
avec une kalach ou un 40 tonnes. Mon loulou poilu me maudit quand je repasse et
que je repisse. Mais il est en formation, stage de niveau 4. Regarde bien papa,
il te montre. Sans rire passer 32 vitesses pour prendre de la vitesse, pour un
réfugié, faut l’embaucher le gars, ah bah merde il est mort. Mouai mouai mouai,
n’empêche que le putain de chat de mes voisines m’a fichu la trouille….je me
taperai bien un djihadiste moi ce soir, entre la poubelle de mon voisin et le
kangoo de l’autre, non pas que j’ai envie de fourrer ma bite n’importe où, mais
surtout mettre des coups de lattes dans la tronche d’un barbu au nez tordu, à défaut
de bousiller une télé à 1200 boules, j’ai pas les moyens ! Bref tu ressers à boire et je vais me
coucher, bruit de kalach quand je ronfle, c’est juste par solidarité. Juste
pour info, je me suicide depuis quelques années…..imagine moi en colère !!!!!!!!
vendredi 23 décembre 2016
VIE A TRANSMETTRE
Je ne cours jamais pour avoir les médailles, mais quand je suis persuadé
d'être arrivé le premier j'aimerai au moins un verre d'eau, surtout
après une année de course impitoyable. Le plus étrange c'est qu'en fait
nous ne connaissons jamais le nom du premier, alors je croise les
coureurs assez souvent après la course et je me rappelle bien les avoir
tous dépassés. Et si l'un deux avait triché.... c'est certainement pour
cette raison que le premier reste discret la tête basse le sourire
accroché aux lèvres et que nous ne saurons jamais qui est le premier !
mercredi 21 décembre 2016
PHASE 2
Phase 2 de mon exil: je replonge dans la médecine, enfin dans ma
médecine, tu sais j'ai fait médecine, je vais lire et encore lire ce qui
fait du bien dans ce monde de dingues. Et le mieux que je puisse faire,
c'est de partager mon expérience.
Dr Gérard Debuigne, phytothérapeute - 1972 :
« Les esprits forts qui plaisantent volontiers sur les remèdes de « bonne femme » peuvent-ils affirmer honnêtement ne jamais y avoir eu recours ? Par leurs préparations soigneuses et attentives, les recettes à base de plantes ne renferment-elles pas, déjà, un facteur sentimental de guérison ? Un comprimé présenté hâtivement au malade avec une gorgée d’eau n’a certainement pas le même effet psychique »
Dr Gérard Debuigne, phytothérapeute - 1972 :
« Les esprits forts qui plaisantent volontiers sur les remèdes de « bonne femme » peuvent-ils affirmer honnêtement ne jamais y avoir eu recours ? Par leurs préparations soigneuses et attentives, les recettes à base de plantes ne renferment-elles pas, déjà, un facteur sentimental de guérison ? Un comprimé présenté hâtivement au malade avec une gorgée d’eau n’a certainement pas le même effet psychique »
Je n'ai rien à ajouter.
mardi 20 décembre 2016
DORS MON PETIT, DORS
Bon je crois que je vais repartir en cure de désinformation totale
pendant quelques mois, la dernière m'avait fait un bien fou jusqu'à
devenir presque fou quand même, mais là si à chaque fois que ça pète les
médias se foutent de ma gueule il est grand temps que je reprenne ma
chambre. Merkel sait aussi jouer avec les médias on dirait, d'un coup le
type qui court ne court plus mais c'est pas le bon, bah non celui là
c'est un réfugié, et les élections de septembre arrivent un peu vite et
la politique migratoire de Merkel bah on l'a connait hein (quoique plus
stricte que la nôtre en passant). J'espère qu'ils ont réparé le baby
foot dans la salle de détente de mon asile, et puis changé les balles
aussi...Bon bah direction mon 7ème sous-sol...merde j'ai pas fait le
plein d'alcool...ça c'est con.
TRISTE HIVER DECEMBRE NOIR
Rohhlalalala mais c’est dingue ça, je ne peux même plus dire que j’aime
le lait sans me faire découper, saigner par toutes les associations de
défense des animaux. En même temps je ne bois pas de lait mais quand
même merde. Alors je ne te dis même pas que j’aime les femmes sinon là
c’est la totale, insulté d’homophobe et toutes les assos sur le cul,
assos des femmes violées, des femmes voilées, des femmes battues, des
femmes objet, les femen vont assaillir
mon jardin à moitié nues avec écrit sur la poitrine à la peinture rouge
dégoulinante STOP LOVE ME. Ça peut être cool ceci dit. Faut se détendre
les gens hein, prends donc une cuillère de miel pleines fleurs…………….
…………… …………………. ……………. Ah bah j’attendais de voir si y avait pas une
association de défense des pleines fleurs qui allait m’insulter, c’est
bon ça passe…oufff. Peut-être une association de défense des
enfants…c’est vrai quoi c’est trash une abeille qui butine une fleur,
pornographie pistilaire, pouarkkk mais quelle honte mesdames et
messieurs, quel odieux personnage. Le moindre mot est extirpé de son
contexte puis analysé disséqué sur la table en inox avec roulettes de Ø
50 mm sur axe et roulement à billes. Mais je tire quand même le positif,
les gens, les pisseurs et pisseuses en couches culottes, les
journalistes déprogrammés reprogrammés commencent à reprendre le
dictionnaire, c’est déjà ça !
lundi 19 décembre 2016
IMPRESSIONNE-TOI DES COURBURES D’UN TROMBONE EN ACIER
Bon eh avec la folie meurtrière des derniers jours de ta vie, tu
prendras bien une petite tisane non ? Tu savais que j’avais fait
médecine ? Ah oui je te l’ai déjà dit mille fois. Mais je reprends ma
blouse en cuir blanc car en ces temps d’abondance et de goûtage aux
excès de ce que tu prépareras auX repas de Noël – bah ouai maintenant il
y en a plusieurs comme si tu avais plusieurs familles vas comprendre –
donc en ces temps d’obèsoïssance il
serait de grands pas que j’intervienne dans ton quotidien – merci les RS
de me permettre de foutre la merde partout – en te hurlant dessus VAS
DEHORS MARCHER UN PEU, viens vibrer dans la forêt (pas du gosier en
piapiafant tout le long car tu risques de t’étouffer avec la branche que
tu vas prendre dans la tronche), craquelles les feuilles mortes sous
tes pas. Alors pas l’ascension d’une barre rocheuse hein, je ne te
demande pas de te surpasser, mais juste de te reconnecter avec
l’essentiel, la pluie, l’odeur des feuilles mortes, le froid, le bonheur
de poser tes pas dans la boue, sentir ta fragilité dans une glissade en
mode oula oula merde merde merde et tu verras, tu ne me péteras plus
les couilles à me klaxonner sur la route avec ta 3008, à t’exciter comme
une pucelle avec un godemichet électrique parce que tu as trop joué
avec et maintenant tu es en retard, tu verras.
Bon alors je te fais ton ordonnance et comme d’hab c’est gratuit :
-12000 pas à ton rythme (ne tarde pas trop quand même si tu ne veux pas y passer la journée)
-1 paire de godasses
- Des fringues
A renouveler 4 fois et tu reviens me voir pour faire le point.
Bon alors je te fais ton ordonnance et comme d’hab c’est gratuit :
-12000 pas à ton rythme (ne tarde pas trop quand même si tu ne veux pas y passer la journée)
-1 paire de godasses
- Des fringues
A renouveler 4 fois et tu reviens me voir pour faire le point.
Et la prochaine fois que tu me klaxonnes tu prendras quand même une
branche dans la gueule, c’est aussi gratuit et thérapeutique.
samedi 17 décembre 2016
BANANIA
Debout, il faut rester debout, mais comment tu dors, t’inquiètes.
Sinon à quoi on ressemble quand on est vieux et mort, t'inquiètes.
Tu vas mettre mon cercueil debout alors, t'inquiètes.
De toute façon je vais continuer à marcher debout au milieu de l'abattoir, t'inquiètes.
Les enfants sont encore rentrés tard ce soir, t'inquiètes.
Ils ne me voient plus vieillir je suis debout au même endroit tous les jours, t'inquiètes.
Je suis léger dans l'air et transparent, presque volant, t'inquiètes.
Même si ça me dégoute le ventre à terre j'avale mes cheveux blancs, t'inquiètes.
Mais je sais que je vis au dessus de tout ça malgré tout, t'inquiètes.
Il parait que nous n'avons plus d'avenir, t'inquiètes.
Alors explique moi pourquoi il y en a qui s'occupent de ceux qui n'en ont pas, t'inquiètes.
Je m'en fous tout est gris, le ciel, le sol, les murs, t'inquiètes.
Je n'ai pas d'or à donner à des étrangers, t'inquiètes.
Je brûle de tous les feux les bois de ma maison, t'inquiètes.
Je n'ai vraiment plus rien à offrir, pas même mon âme, t'inquiètes.
Je cultive des drogues pour m'en aller, t'inquiètes.
Les vitraux explosent dans les églises, t'inquiètes.
Ils continuent avec leur chaînes à se trainer à genoux, t'inquiètes.
Il y a longtemps que j'ai brûlé cette croix autour de mon cou, t'inquiètes.
Tous ces terroristes, tous ces cons vont finir dans les journaux, t'inquiètes.
Ils vont finir à la poubelle, hahahahahaha, t'inquiètes.
Le monde s'est arrêté depuis les derniers coups assénés, t'inquiètes.
Cette maladie là n'est pas encore identifiée, t'inquiètes.
Elle m'a ravagé le bide vas savoir, t'inquiètes.
Maintenant je sais ce qui me manque, t'inquiètes.
Faut-il que je m'inquiète ???
Sinon à quoi on ressemble quand on est vieux et mort, t'inquiètes.
Tu vas mettre mon cercueil debout alors, t'inquiètes.
De toute façon je vais continuer à marcher debout au milieu de l'abattoir, t'inquiètes.
Les enfants sont encore rentrés tard ce soir, t'inquiètes.
Ils ne me voient plus vieillir je suis debout au même endroit tous les jours, t'inquiètes.
Je suis léger dans l'air et transparent, presque volant, t'inquiètes.
Même si ça me dégoute le ventre à terre j'avale mes cheveux blancs, t'inquiètes.
Mais je sais que je vis au dessus de tout ça malgré tout, t'inquiètes.
Il parait que nous n'avons plus d'avenir, t'inquiètes.
Alors explique moi pourquoi il y en a qui s'occupent de ceux qui n'en ont pas, t'inquiètes.
Je m'en fous tout est gris, le ciel, le sol, les murs, t'inquiètes.
Je n'ai pas d'or à donner à des étrangers, t'inquiètes.
Je brûle de tous les feux les bois de ma maison, t'inquiètes.
Je n'ai vraiment plus rien à offrir, pas même mon âme, t'inquiètes.
Je cultive des drogues pour m'en aller, t'inquiètes.
Les vitraux explosent dans les églises, t'inquiètes.
Ils continuent avec leur chaînes à se trainer à genoux, t'inquiètes.
Il y a longtemps que j'ai brûlé cette croix autour de mon cou, t'inquiètes.
Tous ces terroristes, tous ces cons vont finir dans les journaux, t'inquiètes.
Ils vont finir à la poubelle, hahahahahaha, t'inquiètes.
Le monde s'est arrêté depuis les derniers coups assénés, t'inquiètes.
Cette maladie là n'est pas encore identifiée, t'inquiètes.
Elle m'a ravagé le bide vas savoir, t'inquiètes.
Maintenant je sais ce qui me manque, t'inquiètes.
Faut-il que je m'inquiète ???
jeudi 15 décembre 2016
MADLOONFLAYED
Je rentre tard et j'entends sur un sms :"et si tu pouvais faire la
cuisine ce soir...." Tiens d'ailleurs ce midi à la cantoche c'était le
repas de Noël, 2€33...enculés de fonctionnaires !!!! Mais c'était bon
hein! Donc 17h00000000 sms :" coupe 300 gr de carottes, coupe 300 gr de
surimi et réserve 220 gr de gruyère rapé. Ah merde 30 minutes avant
j'étais fonctionnaire, 30 minutes après je suis esclave...bah c'est
pareil en même temps. Je prends les carottes, 386 gr pour 3 carottes,
carottes de compétition hein, mosanto es-tu là là là là là là y a de
l'écho bordel... épluchées 299 gr, je l'ai dans le cul, elle m'a dit 300
gr, j'suis un homme mort, j'ai recollé une épluchure...Alors autant la
carotte est inscrite au patrimoine de mon jardin et je sais à quoi ça
ressemble, autant le surimi j'ai un peu de mal... je ne vois pas le
truc, l'animal, avec des yeux, c'est un poisson ça c'est sûr car ça pue
comme un poisson...bon bah 300 gr de surimi en carré, allez on y va
fièrement. J'ai quand même cherché sur internet (j'avais gagné du temps
en coupant les carottes), bah y a pas de poisson orange... bon bah 300
gr de surimi et tu fais comme un fonctionnaire, tu réfléchis pas ok !!!!
Ding dong...bonjour c'est pour le calendrier des pompiers !!! Ha ha ha
l'arnaque sont même pas à poils, ah bah non hein, y a pas l'feu mon
gars, en même temps si c'est lui qui pose.... nan j'ai pas de tunes ! Ah
oui 220 gr de gruyère rappé. Putain la vaisselle...le piège que je n'ai
pas vu venir. Ayé j'ai fini !!!! Je fais quoi maintenant ? Ah putain
oui le ienche, le loulou poilu, bouffe pas de surimaïiiiieeee. 140 gr de
croquettes. Je suis chaud là ! Ma vie se résume à une balance...77
kilogrammes. Ah. Va falloir épluché le gros là, 51 kilogrammes dans un
cercueil c'est mieux, t'as maigri non ???...
vendredi 9 décembre 2016
WESTERN ET ENCORE
Elle a torpillé ma nuit, elle est arrivée entre une étoile
et un pipi mal cadré, mais dans cette nuit je suis parti à Londres faire un peu
de dessins sur les murs….
Tu veux tout savoir, alors écoute toi lire cette histoire sortie
de mes lèvres :
Je suis à Londres, enfoncé dans les souterrains, nous allons
visiter ce tramway sous terre, ma fée, Alex et moi. Pour un trou il fait assez
éclairé, pas froid non plus, juste sous la terre. Nous sommes arrivés dans un
immense hall au sol bordeaux, lisse propre et magnifique. Par un moment je suis
tout seul, ma petite famille préférant courir les boutiques souterraines. Je n’aime
pas la foule et encore moins les gens qui la composent alors je continue mon
chemin le long de la voie du tramway. Il parait qu’il est magnifique, encore
faut-il le voir. Un petit tunnel éclairé d’un jaune très pâle m’’attire. J’ai
les os suffisamment foutu pour passer, c’est tellement étroit, assez pour
repousser les curieux. Je m’enfile dans ce tunnel et débouche sur plusieurs
galeries souterraines, toutes éclairées de ce jaune pâle. Les galeries forment
de grands tubes, le plafond est arrondi et ponctué de spots diffusants cette
pâleur jaunâtre. On dirait un musée sous terre, des alcôves vitrées à droite à
gauche, dans les droites, dans les gauches, toutes éclairées étrangement. Je
donne 4 livres et 19 cents à un type d’un jeune âge, vingt ans tout au plus,
pour qu’il creuse un énorme trou dans le sol de cette galerie, le sol est en
terre, une terre de couleur grise très poussiéreuse. Le trou terminé, il est
parti, je suis seul. Pete Campbell arrive enfin, je lui demande de descendre
dans le trou, pourquoi m’interroge-t-il. Pour aller chercher deux places de
concert, deux places pour le concert de sa mort sont au fond de ce trou, je les
ai déposées. Il descend comme juché sur un ascenseur, disparait et remonte de
la même façon, il me montre les places qu’il tient de sa main gauche et il
redescend. Je redonne 4 livres et 19 cents au jeune type pour qu’il rebouche le
trou, une fois fini nous sautons à pieds joints sur la terre fraichement
retournée, pour la tasser dans un nuage de poussière. Un garde arrive, je
suppose que c’est un garde car il a une casquette et un vêtement du genre chef
de gare. Le jeune type et moi faisons l’air de rien et nous nous dirigeons vers
une vitrine éclairée, juste à gauche du trou, le garde tourne autour du trou
rebouché, tape du pied dans la poussière et nous regarde d’un air méfiant…et s’en
va. Dans cette alcôve vitrée se trouvent des mobylettes, aussi des espèces de
voiturettes à trois roues, deux devant et une derrière, carénées et avec des
couleurs passées, les mobylettes sont des Motobécanes, des S3, le S3 de couleur
rouge est presque effacé. Dans le fond de ce qui ressemble à un atelier, un panneau
posé sur le sol est garni de clés de toutes sortes, plates, molette…mais il en
manque beaucoup. A gauche et en haut des outils sont suspendus, mais à chaque
suspension il y a 3,4 ou 5 fois le même outil. Putain ils sont prévoyants à
Londres ! Le jeune type s’en va, Pete Campbell est certainement mort
maintenant. A droite, assis sur des bancs en bois dans la galerie, des enfants
sont avec leurs parents et les enfants entament une chanson de Saez sous les
yeux médusés des parents. Les enfants me sourient, je passe devant eux et j’applaudis,
je suis ravi et ils chantent merveilleusement bien. A droite aussi, juste après
les bancs, il y a cette alcôve vitrée éclairée d’un blanc industrie, à l’intérieur
il y a une table d’examens gigantesque, les pieds et les bords métalliques sont
recouverts de mousse rose comme ce qui isole les tuyaux de chauffage, mais
rose. La table est hors normes et au-dessus est écrit Childs Psychiatric. Cela
me fout la nausée, je vais gerber. En dessous de l’alcôve se trouve une grille,
une grille d’accès à des escaliers mais elle est cadenassée et il y a un
écriteau : « No Pass – It’s time ti give me a nuclear device – 7 livres
et 55 cents » Putain j’ai pas assez, j’ai payé pour tuer Pete Campbell. Je
quitte la galerie et me retrouve à nouveau sur le sol bordeaux de ce hall
immense. Alex me voit, il est avec son appareil photo, il s’approche de moi et
me dit : »tu vas te faire engueuler, t étais où, maman est très
énervée3. Je retrouve ma fée assise dans un café au milieu du hall sur une
chaise de bois et de cuir rouge, je m’installe sur le siège à sa droite et elle
ne me dit rien. Nous entendons le tramway, il arrive et oui, il est magnifique,
il circule en dessous du hall où nous sommes assis, encore en dessous du
dessous, un souterrain sous le souterrain londonien. Nous nous approchons et il
est magnifique, rouge, sans fenêtres, il est ouvert comme un cabriolet,
seulement une toile blanche suspendue au-dessus des banquettes de velours bordeaux,
les serrures et poignées sont dorées à l’or fin, la carrosserie est d’un rouge surnaturel. Il est là juste en
dessous de nous, avec Alex j’essaie de trouver un endroit propice à faire des
photos de ce bijou (hibou caillou genou). Mais bizarrement à chaque fois que l’on
s’approche de cette rambarde pour le regarder, cette rambarde semble toujours
trop haute, Alex trouve enfin l’angle parfait, il shoote et reshoote, j’allume
un joint. Je retourne vers ma fée, elle me regarde interrogative, je lui dis
que Pete Campbell est mort, nous marchons maintenant tous les trois en sortant
de ce hall au sol bordeaux…Au plaisir de te revoir Londres.
mardi 6 décembre 2016
VIVEMENT LE PROCHAIN
Il est temps de continuer tous ces rêves, de les boire, de les fumer et surtout de s'en rappeler.
Droite gauche, enculés de cyclistes...on double deux cyclistes, un homme une femme sur des vélos so british avec des sacoches blanches, courbe droite je penche, bien, courbe gauche instantanée le cale pied frotte à l’extrême glacé dans des étincelles, le miracle c'est que ça passe, ma fée s'est évanouie il me semble à l'arrière du taxi de 375 kilos. Il est temps d'entamer cette descente dans les profondeurs de l'Alsace. Je profite d'une longue ligne droite pour compter les humeurs et refaire le point avec la réalité, ma fée est réveillée et les cylindres donnent la mesure. Trois cyclistes nous doublent sur des vélos invraisemblables, grosses roues gros cadres gros freins gros cyclistes, ce n'est absolument pas possible, je gaz gaz à les faire devenir sourds, droite gauche, les cales pieds frottent de partout, le bitume a laissé la place à la montée infernale, graviers, terre, vide, je mords les angles et mes ongles, beaucoup trop, c'est trop chaud, ça va pas passer, coups de gaz........je me suis réveillé avec des coups de poings dans les côtes avec ma fée qui me dit :"Mais putain t'es infernal, t'as vu l'heure, tu commences par faire chier hein tu sais, tu fais quoi là, tu vas à droite à gauche tu m'as mis des coups faut que tu dormes comme tout le monde tu m'entends, comme tout le monde, dodo tranquille ok !!!!"
Oui alors si on ne peut même plus faire un peu de bécane la nuit hein....pfffff.....
Droite gauche, enculés de cyclistes...on double deux cyclistes, un homme une femme sur des vélos so british avec des sacoches blanches, courbe droite je penche, bien, courbe gauche instantanée le cale pied frotte à l’extrême glacé dans des étincelles, le miracle c'est que ça passe, ma fée s'est évanouie il me semble à l'arrière du taxi de 375 kilos. Il est temps d'entamer cette descente dans les profondeurs de l'Alsace. Je profite d'une longue ligne droite pour compter les humeurs et refaire le point avec la réalité, ma fée est réveillée et les cylindres donnent la mesure. Trois cyclistes nous doublent sur des vélos invraisemblables, grosses roues gros cadres gros freins gros cyclistes, ce n'est absolument pas possible, je gaz gaz à les faire devenir sourds, droite gauche, les cales pieds frottent de partout, le bitume a laissé la place à la montée infernale, graviers, terre, vide, je mords les angles et mes ongles, beaucoup trop, c'est trop chaud, ça va pas passer, coups de gaz........je me suis réveillé avec des coups de poings dans les côtes avec ma fée qui me dit :"Mais putain t'es infernal, t'as vu l'heure, tu commences par faire chier hein tu sais, tu fais quoi là, tu vas à droite à gauche tu m'as mis des coups faut que tu dormes comme tout le monde tu m'entends, comme tout le monde, dodo tranquille ok !!!!"
Oui alors si on ne peut même plus faire un peu de bécane la nuit hein....pfffff.....
vendredi 2 décembre 2016
VOL EN DESSOUS D'UN NID DE COUCOU ACCROCHE AUX SACOCHES DE LA MOTOBECANE
Je t’ai déjà raconté quand j’étais dans la forêt en flammes
et que les chanteurs et danseurs étaient censés m’aider à éteindre l’incendie ?
Ouai il me semble. Alors j’y suis retourné et ça tu ne le savais pas et bim.
Donc j’y suis retourné et il y avait une croix à l’endroit où j’étais garé. Je
me suis approché, reniflé le sol autour de la croix, reniflé la croix, j’étais
à quatre pattes les genoux défoncés et j’ai pissé dessus. Mais pourquoi elle
est là cette croix ? J’ai déjà du mal à vivre alors si en plus je suis
mort…Il parait que les psychopathes retournent toujours à l’endroit où ils ont
commis leur horreur, alors qu’est-ce que je fous là ? C’est moi qui aurais
allumé le feu ? Volontairement ? Alors quand je criais dans cette
forêt, c’était donc de douleur, rongé par les flammes ? Ouai ouai je suis
bien capable de m’incendier si mon corps était une forêt et mes pensées un
lance flammes. C’est toujours comme ça quand je suis fatigué et que je ne suis
plus qu’une douleur. Le pire est que je voulais écrire une poésie aujourd’hui
et je voulais qu’elle parle d’amour, j’aurai dû dormir un peu plus. Bah on
verra bien, pour le moment je grimpe sur les barbelés et si je ne me suis pas
défoncé les doigts j’aurais peut-être la chance de continuer à écrire. J’ai
failli franchir les barbelés mais je suis vraiment trop fatigué, alors je vais
l’écrire en haut ce putain de poème sur l’amour.
J’ai couru sur l’herbe brûlante du goudron
Décidé à ne plus franchir le mur du son
Ma vie était cernée par les fleurs fanées
Je voulais juste faire un bouquet
J’ai longé les murs de la cité
Mais jamais je ne me suis arrêté
J’avais trop peur que l’on m’attache
J’ai traversé la voie ferré comme un apache
J’ai trébuché comme un gros con
Le train arrivait comme un boulet de canon
Il n’y a pas de suite parce qu’en fait après ce n’est pas
bon
Ha ha je viens de me casser la gueule du haut des barbelés,
eh oui encore je sais, maintenant j’ai l’impression que je vais courir sans m’arrêter
parce qu’à la réflexion si je m’arrête ici je vais vraiment voir les gens
pleurer et empathix cérébralix. C’est quand même étonnant d’avoir trouvé cette
croix dans cette forêt, je n’ai même pas rencontré les chanteurs et danseurs, c’est
bizarre. Ainsi soit-il, c’est la raison pour laquelle j’aime l’idée que l’on
pense de moi que je suis un sale con, ça me donne des ailes pour voler avec ces
putains de sacoches de la motobécane. Je vais continuer, maintenant que je suis
mort, à énerver avec mes textes qui lancent des vérités à ceux qui ne veulent
surtout pas les entendre ni les voir. Allez, il est temps de mettre les fleurs
fanées dans un beau vase rempli de sang, on ne sait jamais…
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