dimanche 12 juin 2016

ECRITAGE EN COURS......NE PAS DERANGER

Ces enfants, crottés jusque dans leurs boucles blondes, le sourire aux lèvres, défient les lois actuelles, défient les parents actuels, défient ….les cons ! J’ai déjà écrit un texte sur ma vie avec ma mamie, j’ai déjà écrit tellement de choses sur mon dégout des valeurs actuelles et des gens, sur moi, mais je n’ai jamais pleuré en écrivant un putain de texte. Pourtant ce soir rien que d’essayer de ressortir sur papier ce que j’ai dans le crâne depuis deux jours m’arrachent les tripes. Alors j’ai picolé, pour tenter d’oublier dans un premier temps ce qui me perturbe et pouvoir aller au lit à 21h30 pour être en forme demain pour faire plaisir à ma chef, pour être un bon petit fonctionnaire de la sécu souriant et....exposer une belle façade d’employé modèle. Sauf que….ces histoires que je me raconte en plein jour, ces histoires qui s’inventent sur l’autoroute quand je conduis ma marijuanas ’break, ces histoires qui me traversent le cerveau, ces histoires qui m’emplissent de bonheur et de terreur dans la même seconde, ces histoires m’empêchent de dormir. Alors il y a ces enfants, toi, moi, ces petites âmes qui rigolent quand le chat de la voisine se casse la gueule en sautant du mur, juste parce que à ce moment-là ces petites âmes avaient la tête par la fenêtre de la chambre et regardaient la pluie tomber, pas à la télé devant « les marseillais » ou devant « the Voice », non juste la tête à la fenêtre en train de respirer la liberté, l’air frais juste pendant une pluie d’orage. Ces petites âmes qui traversent un petit ruisseau les pieds nus et se vautrent dans l’herbe humide et regardent les papillons voler, ces petites âmes qui dans une rêverie en oublient le goûter. Ce goûter avec du pain frais et une barre de chocolat. Ces petites âmes qui au matin regardent le lait bouillir dans la casserole, avec cette légère croute qui apparait sur le dessus, ce même lait qu’ils sont allés chercher à la ferme d’en bas avec leur pot de lait. C’est dur d’écrire un texte en chialant, sérieux c’est dur ! Ça fait chier putain !!!!!  Ces petites âmes qui s’allongent dans l’herbe, coupée par pépère, qui sèche dans le verger, même que ça gratouille sévère cette putain d’herbe, cette herbe qu’ils retrouvent dans leur slip quand ils filent à la douche après cette magnifique journée, vers six heures de l’aprem, ces petites âmes qui se lancent des gerbes de mousse car maman, ou papa, ou mamie, ou pépère a mis un peu de gel moussant  dans l’eau du bain pour faire plaisir, juste pour finir cette journée en beauté, juste pour que les rires ne s’arrêtent surtout pas. Ces petites âmes, qui au matin quand tout le monde a la tête dans le cul d’une soirée d’été trop chaude, courent à travers la cuisine en slip pour aller ouvrir le poulailler, juste pour voir si ces poules qui font peur ont laissé des œufs, ces petites âmes qui ont certainement rêvé toute la nuit de ces poules. Ces petites âmes qui, quand pépère a le dos tourné chopent le tuyau d’arrosage et visent les mouches en foutant de l’eau partout, et quand pépère déboule en colère, ils visent pépère qui finit toujours par éclater de rire trempé. Putain arrête tu fais chier Manu merde tu te fais du mal là !!!! Ces petites âmes qui sont capables de rester des heures en planque dans un fauteuil improvisé piqué dans la remise de pépère pour faire peur aux lapins qui sont attirés par le piège maléfique d’une feuille de salade. J’arrête j’en peux plus c’est trop dur, car ces petites âmes d’aujourd’hui, elles ne sortent plus, elles sont kidnappées par des parents débiles, sans cœur, sans âme, elles sont hypnotisées par une putain de télé qui tourne dès le matin en s’habillant comme des zombies,  ces petites âmes n’en non plus. Mais qu’ont-ils à se raconter à la récrée, mais qu’ont-ils à faire après l’école, mais qu’ont-ils à vivre ???? Tu sais quoi ? Je vais m’enfermer quelques jours dans mon monde imaginaire que j’ai vécu cependant, présentement je vais me camisoler pour ne pas devenir fou, je vais pleurer encore un peu et après j’irai caresser mon chien et avec un peu de chance je vais m’endormir blotti contre lui, car mon loulou lui, il sait ce que je veux dire. Mais juste avant de partir souffrir dans mes putains de cauchemars, je veux dire à tous les parents que je vois, avec leurs minots décérébrés, rejoignez-vous tous au bord d’une route, et……massacrez-vous, tuez-vous tous vous me faites trop gerber. Juste avant de partir pisser je voulais aussi dire arrêtez d’être parents, vous êtes vraiment minables avec vos consoles de jeux, avec vos télés écrans géants, avec  vos ordis à 250000 boules, arrêtez je vous en supplie, vos petites âmes s’en branlent, vos petites âmes s’en foutent de vos jouets à 35000 boules, vos petites âmes ont besoin de créer l’imaginaire, pas le prémâché de l’industrie du rêve prémâché, vos petites âmes sont notre avenir et arrêtez de parler de toutes vos merdes devant eux, arrêtez de vous branler devant le 13 heures, devant le 20 heures, planquez plutôt leur doudou et partez à la chasse aux trésors jusque 20 heures, en mettant le chien dans le coup, histoire de rendre les choses plus drôles, putain VIVEZ BORDEL DE MERDE . J’en peux plus j’arrêtes je vais casser quelque chose, je me casse, vous me faites chier PUTAINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire