jeudi 30 avril 2015

RÊVES DE BUNKER HILL

Sur cette route je ne pense pas avoir vu un seul virage, alors je continue tant que j'ai de l'essence. Il y a juste un petit problème, ce matin (quand j'ai appris que ma psy s'était pendue), je croyais que j'étais Arturo Bandini et j'ai traversé le désert pour me retrouver. Je retourne avec mon héro, pendant quelques jours, car je n'ai rien à faire d'autre dans ce monde que de croire que je ne suis pas celui que je suis. Tout ce que je voulais savoir de moi est inscrit en phrases torturées sur mes traits ravagés. Après il faudra bien que je m'en sorte, comment, je ne sais pas.

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