Sur
cette route je ne pense pas avoir vu un seul virage, alors je continue
tant que j'ai de l'essence. Il y a juste un petit problème, ce matin
(quand j'ai appris que ma psy s'était pendue), je croyais que j'étais
Arturo Bandini et j'ai traversé le désert pour me retrouver. Je retourne
avec mon héro, pendant quelques jours, car je n'ai rien à faire d'autre
dans ce monde que de croire que je ne suis pas celui que je suis. Tout
ce que je voulais savoir de moi est inscrit en phrases torturées sur mes
traits ravagés. Après il faudra bien que je m'en sorte, comment, je ne
sais pas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire