Allez on ne va pas se mentir, il est difficile de se rappeler de ses rêves, si beaux soient-ils. Moi j'ai une méthode, j'ai fait médecine aussi, corps malade.
Cette nuit c'était ça :
" Les japonais sont arrivés en courant, j'ai lâché mon tracteur des mains et il s'est fracassé dans une meule de foin. Allez viens au soleil. Vas-y et mon tracteur ! C'était à deux pas de la ferme et je n'ai rien entendu. Oulala le putain de bikini sexy...
BAM... grande claque dans la gueule... mais qu'est-ce que tu fais là ?
Et ce grand type qui s'avance vers moi en hurlant, choucroute man on his head, it'so crazy. Oh ta gueule. La peinture n'était pas encore sèche quand j'ai posé mon cul sur ce banc. Il est interdit de s’assoir sur un banc quand tu es saoul Manu, alors te voilà en prison, sur un banc, dans une cage. Ah merde. J'ai craché du rouge et j'ai balancé un secret dans la nuit, un sourire et cette fille superbe, Manu tu es saoul et la bite à l'air maintenant. HA HA j'ai peur des coups de soleil moi. La citizen n'affiche plus l'heure et je cours sur cette voie ferrée avec cette Ford Mustang à ma poursuite. STOP. STOP. Quelle course. Je suis assis à coté de cet arbre géant, bao bao bao. Oh ta gueule !, cette superbe fille qui me regarde, je ne connais même pas son prénom, elle est si belle....
BAM... grande claque sur le nez : tu parles quand tu rêves Manu, stupide idiot.
L'éléphant ....gris.... hurle dans la rue et il neige. Et je caresse ses oreilles, c'est ultra doux des oreilles d'éléphant gris.
BAM... ma fée me tire les cheveux : Manu mais t'es taré pauvre type, arrête de me caresser les oreilles comme ça, franchement t'es chelou comme type. Dors un peu merde.
C'est malin, l'éléphant est parti. Je danse avec une canne et une perfusion que je croyais d'eau. Les yeux en l'air et le cul sur la cuvette je prie, mais je n'y crois plus. Ceci dit pardonne moi mes offenses...Oh putain j'ai trop bu non ? Gézu, dou Gézu même tu encore ? Ah non tout mais pas ça, ne touche pas à mon orthographe bâtard. Hé !!! tu ne filmes pas mec ! Jamming jamming ça ce n'était pas un rêve. Pour une fois que je brille sur un écran géant. Tu savais que mon père était musicien? Tu t'en rappelles ? Ouai gars je suis fils de musicos. OH DIEU il a détruit la batterie. Moi du coup j'ai fait médecine, ça te fait chier hein ?! J'ai fait médecine, des injections par cathétérisme. Mais il est mort monsieur. Oui et alors ? C'est de la faute de l'anesthésiste, moi j'ai fait médecine et j'ampute, j'incise et j'exérèse. Noir le sang était noir oh putain. Il était malade tu crois ? Moi j'ai fait médecine et tu fais moins le malin maintenant. L'hypnotique de mes mains l'ont guéri monsieur. Sex drug rock'n'roll, j'ai préféré être punk, un punk à chien plutôt que soigner ces fils de chien. Je vis dans une incompatible vie.
Il est l'heure de se lever mon poussin. J'ai couru et vomi..."
Et tu croyais que je ne me rappellerais pas de mon rêve, relis et tu verras, j'ai fait médecine.
dimanche 28 décembre 2014
samedi 27 décembre 2014
mardi 23 décembre 2014
lundi 22 décembre 2014
DE SEXE ET D'ORDURES
Alcoolo, mégalo, invivable..... Euhhhh t'en as d'autre des compliments à me faire ce lundi matin ?
HA HA HA... je savais bien qu'elle ne le pensait pas... elle m'a dit après : rahhh mais non c'est facile de vivre avec toi, il suffit de ne pas être dans la même pièce que toi quand tu écris.
"Instable, brutal dans sa tête et traversé de pulsions autodestructrices, il possède donc tout ce qu’il faut pour devenir un jour un bon écrivain." Ben tu vois ce n'est pas moi qui le dis hein !
vendredi 19 décembre 2014
samedi 13 décembre 2014
WOMEN
Héééé !!! Pour une fois que je ne parle pas de la mort...
Peu
importe, qu'est-ce que tu préfères, par devant par derrière. Vas-y
baisse ton froc, à la chaine, transformé en humain alors peu m'importe.
Si tu veux je peux être plus froid, droit étendu face au soleil. Défense
de pénétrer, danger de chrysanthèmes, je t'offre l'amour en bouquet.
Putain la nuit était censée me reposer, c'est nécessaire. 9759 en néons
multicolores j'étais à l'arrière de mon cerveau les yeux fermés, obstiné
à mater tes reins. Allez relève moi, accepte mes dérives car je ne suis
plus ivre. Je sais bien que dans mes rêves j'ai des idées de délirance
mais franchement tu t'attendais à quoi en traversant mes ondes, tu
crèves ma vie et je dois me laisser faire. Regarde moi, je lèche tes
vagues, ton âme, comme un chien séquestré au fond de sa niche libéré
dans un terrain vague. Je ne te vois plus qu'à l’horizontal. Je ne vois
dans tes yeux que le reflet d'un fou mais tu m'as dit peu importe, fais
moi l'amour.
jeudi 11 décembre 2014
LE DOIGT DE STANISLAS
De bonne heure ce matin, ou dans la nuit, enfin je ne sais plus :
-" Salut j'suis google!"
-"salut! mais t'es qui ?"
-"bah ? ton grand frère "
-"ah ouai d'accord, t'es celui qui me montre tout ce qu'il ne faut pas faire, bah bravo, tu peux être fier"
-" Salut j'suis google!"
-"salut! mais t'es qui ?"
-"bah ? ton grand frère "
-"ah ouai d'accord, t'es celui qui me montre tout ce qu'il ne faut pas faire, bah bravo, tu peux être fier"
lundi 8 décembre 2014
LE COMPTE PENIBILITE
Tout seul devant mes lasagnes froides à midi, gros coup de
déprime. J’ai allumé la radio à la recherche d’une voix mais cette radio de
merde ne capte rien, ou si, juste une radio, France Info. Je m’étais juré de ne
plus écouter les infos mais tel un alcoolique j’ai pris le dernier pour la
route. Je me suis senti soulagé sur le moment, sur le moment seulement mais j’ai
écouté le reportage :
-«Sophie vous êtes à l’antenne, vous le savez dès le 1er
janvier 2015 le compte pénibilité au travail rentrera en vigueur dans les
entreprises, mais pouvez-vous Sophie nous éclairer sur ces métiers et surtout
nous dire qui sera concerné par cette loi ? »
-« Oui alors absolument Françoise, ce compte pénibilité
concernera tous les travailleurs exposés à un travail dit pénible… »
Je n’ai pas pu écouter le reste, non je n’ai pas pu, ma
fourchette s’est abattue sur le pauvre petit poste de radio, heureusement que
la journaliste n’était pas à côté de moi…
C’est définitif, je ne boirais plus de ce vin, même plus un
dernier pour la route…
dimanche 7 décembre 2014
C'EST URBAIN L'IMAGINATION, C'EST HUMAIN LA MUTILATION
Mille, deux mille agressions urbaines par jour, peut-être
plus encore. Le simple fait d’allumer une clope relève du défi en ville. Juste
se promener la truffe en l’air dans les rues, à la Pépinière ressemble plus à
une mission militaire en Syrie. Alors j’ai peur, j’ai peur que l’on m’agresse,
que l’on agresse mon fils, ma fée. Oh oui putain j’ai peur, j’ai peur pour l’insensé
qui m’agressera, j’ai peur de voir cette transformation, j’ai peur de devenir
le loup des steppes. Que vais-je devenir quand un concentré de psychopathes va
s’activer dans mon corps, dans ma tête. Comment cet enculé d’agresseur va-t-il
s’échapper quand je le pourchasserai la haine au ventre, le sang suintant de
mes yeux et qu’une fois à terre la gueule sous mes Doc’s je l’aurai attrapé.
Arrivera-t-il encore à hurler quand je lui briserai les os à coups de masse,
sauvagement arc-bouté au-dessus de lui, assénant de toutes mes forces ces coups de masse sur
son corps, comme on creuserait un trou avec une pioche, quand ce bruit
déferlant du plus profond de la douleur aura raison de ses cris. Comment
vais-je faire pour m’arrêter, comment va-t-il m’empêcher de lui arracher la
langue avec mes dents avec tous ses os brisés, quand réveillé du fond de son
cauchemar par une flamme sous ses doigts, comment va-t-il m’arrêter quand je
lui arracherai des morceaux de visage avec mes dents dans une brutalité
incomparable. Quelle sera la couleur de ses yeux, quel sera son regard quand à
genoux sur ses côtes brisées je lui défoncerai la mâchoire à coups de poings
jusqu’à ce que ses os me déchiquettent les phalanges. Aura-t-il encore la force
de me demander pardon d’avoir réveillé l’animal
que je suis. Je ne vais plus en ville, je ne me promène plus à la Pépinière, j’ai
trop peur.
CETTE CHALEUR PUTAIN CETTE CHALEUR
Le Manu il n’écrit que la Mort, que le soir des ténèbres,
que le noir et le gris. Ouai il n’écrit que ça le Manu. En même temps je n’écris
que la nuit…quand le peuple commence à s’évaporer dans des draps molletonnés.
Alors tu veux quoi ? Tu veux que j’écrive la nature, des couleurs, des
arcs en ciel ? Tu veux que je te parle de cet enculé de chat qui déclenche
mon alarme pour boire dans mes arrosoirs ? Ce fils de pute que je découpe
en tableaux quand je cours la bite à l’air avec un couteau planté dans le bras,
les poils s’éjectant violemment des pores, dans mon jardin en pleine nuit. C’est
de lui que tu veux que je parle ? Ou alors préfères-tu que je te parle de
ces pétasses de limaces qui boivent de la bière avant de croquer mes salades.
Ces connasses que je transperce d’un pic à brochette et que je bazarde chez le
voisin sur la gueule de son chat. Ou peut-être veux-tu que je te raconte l’histoire
de ces oiseaux qui picorent des graines invisibles dans mes gouttières en zinc
à quatre heures du mat ? Ces bâtards qui couchent tous entre eux,
incestueux et pervers. Ces piafs écervelés qui se fracassent la gueule contre
mes baies vitrées dans un bruit infernal. Les mêmes qui construisent des hôtels
dans ma toiture et font la fête jours et nuits. Tu veux que je te parle de ces
enculés là ? Ou alors encore veux-tu que je te parle de ce débile de hérisson
qui s’écrase dans ma cours anglaise, qui épuisé me réclame la pitié, celui qui
est censé bouffer les connasses dans mon jardin, juste à côté des salades, le
même qui préfère s’écraser comme un connard dans la cours, sans aucune issue
possible. Lui que je secoure plus de trente fois dans l’année. Alors de qui
veux-tu que je parle ? De cette taupe, soi-disant aveugle mais qui arrive
toujours à perforer mon gazon, mais pas celui du voisin, non non juste le mien,
trop aveugle parait-il. Cette même taupe que j’avais au bout d’un coup de pelle
mais qui a profité d’un moment de faiblesse, cette salope, pour se tirer et s’enterrer.
Connasse. Tu veux que je te parle de ces pucerons qui saccagent toutes mes
plantes, surtout mes rosiers, les rosiers de ma mamie. Tu veux que je te dise
que j’ai acheté à prix d’or des coccinelles pour leur faire la peau à ces
chiens galeux. Ces mêmes salopes qui ont déserté mon jardin pour aller voir
ailleurs, ces déserteuses qui étaient censées sodomiser les pucerons. Tu veux
que je te parle de ce Manu qui coure avec un verre de vin blanc à la main pour
s’étaler dans son putain de gazon, un soir d’été, en criant halleluya quel
bonheur et qui deux secondes après hurle après son abruti de clébard qui a chié
juste là où je m’écrase, lui qui a choisi sur les 1100m² l’endroit où j’irai.
Tu veux que je te parle de ce chien ? Ce fils de chien qui sniffe le
cul de tout le monde. Ouai Ouai ouai. Alors oui j’écris du noir, oui je veux me
tailler les veines chaque jour que Dieu fait, et ouai, surtout ouai, j’ai envie
de me resservir un verre de vin, ce même vin qui a vu cet enculé de chat, qui a
vu ce chien débile lui pisser dessus, qui un jour a croisé les connasses de
limaces et qui a certainement entendu ce hérisson se casser la gueule dans un
trou. Alors oui je vais te raconter des histoires, le soir, dans le fond de tes
cauchemars, oui je vais mourir demain, enfin j’espère.
jeudi 4 décembre 2014
PAGE 3
Putain cette destruction par la décomposition des mots d'amour, la
puanteur des chemins fleuris, quand l'aurore reflète la beauté de la
lumière du jour, le crépuscule annonce les ténèbres. Encore une nuit à
affronter la mort, le silence.
mardi 2 décembre 2014
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