dimanche 28 décembre 2014

LE RÊVE ÉTAIT BLEU....OU VERT MAIS J'AI FAIT MÉDECINE

Allez on ne va pas se mentir, il est difficile de se rappeler de ses rêves, si beaux soient-ils. Moi j'ai une méthode, j'ai fait médecine aussi, corps malade.
Cette nuit c'était ça :

" Les japonais sont arrivés en courant, j'ai lâché mon tracteur des mains et il s'est fracassé dans une meule de foin. Allez viens au soleil. Vas-y et mon tracteur ! C'était à deux pas de la ferme et je n'ai rien entendu. Oulala le putain de bikini sexy... 
BAM... grande claque dans la gueule... mais qu'est-ce que tu fais là ?
Et ce grand type qui s'avance vers moi en hurlant, choucroute man on his head, it'so crazy. Oh ta gueule. La peinture n'était pas encore sèche quand j'ai posé mon cul sur ce banc. Il est interdit de s’assoir sur un banc quand tu es saoul Manu, alors te voilà en prison, sur un banc, dans une cage. Ah merde. J'ai craché du rouge et j'ai balancé un secret dans la nuit, un sourire et cette fille superbe, Manu tu es saoul et la bite à l'air maintenant. HA HA j'ai peur des coups de soleil moi. La citizen n'affiche plus l'heure et je cours sur cette voie ferrée avec cette Ford Mustang à ma poursuite. STOP. STOP. Quelle course. Je suis assis à coté de cet arbre géant, bao bao bao. Oh ta gueule !, cette superbe fille qui me regarde, je ne connais même pas son prénom, elle est si belle....
BAM... grande claque sur le nez : tu parles quand tu rêves Manu, stupide idiot.
L'éléphant ....gris.... hurle dans la rue et il neige. Et je caresse ses oreilles, c'est ultra doux des oreilles d'éléphant gris.
BAM... ma fée me tire les cheveux : Manu mais t'es taré pauvre type, arrête de me caresser les oreilles comme ça, franchement t'es chelou comme type. Dors un peu merde. 
C'est malin, l'éléphant est parti. Je danse avec une canne et une perfusion que je croyais d'eau. Les yeux en l'air et le cul sur la cuvette je prie, mais je n'y crois plus. Ceci dit pardonne moi mes offenses...Oh putain j'ai trop bu non ? Gézu, dou Gézu même tu encore ? Ah non tout mais pas ça, ne touche pas à mon orthographe bâtard. Hé !!! tu ne filmes pas mec ! Jamming jamming ça ce n'était pas un rêve. Pour une fois que je brille sur un écran géant. Tu savais que mon père était musicien? Tu t'en rappelles ? Ouai gars je suis fils de musicos. OH DIEU il a détruit la batterie. Moi du coup j'ai fait médecine, ça te fait chier hein ?! J'ai fait médecine, des injections par cathétérisme. Mais il est mort monsieur. Oui et alors ? C'est de la faute de l'anesthésiste, moi j'ai fait médecine et j'ampute, j'incise et j'exérèse. Noir le sang était noir oh putain. Il était malade tu crois ? Moi j'ai fait médecine et tu fais moins le malin maintenant. L'hypnotique de mes mains l'ont guéri monsieur. Sex drug rock'n'roll, j'ai préféré être punk, un punk à chien plutôt que soigner ces fils de chien. Je vis dans une incompatible vie.
Il est l'heure de se lever mon poussin. J'ai couru et vomi..."

Et tu croyais que je ne me rappellerais pas de mon rêve, relis et tu verras, j'ai fait médecine.

lundi 22 décembre 2014

DE SEXE ET D'ORDURES

Alcoolo, mégalo, invivable..... Euhhhh t'en as d'autre des compliments à me faire ce lundi matin ? HA HA HA... je savais bien qu'elle ne le pensait pas... elle m'a dit après : rahhh mais non c'est facile de vivre avec toi, il suffit de ne pas être dans la même pièce que toi quand tu écris. "Instable, brutal dans sa tête et traversé de pulsions autodestructrices, il possède donc tout ce qu’il faut pour devenir un jour un bon écrivain." Ben tu vois ce n'est pas moi qui le dis hein !

vendredi 19 décembre 2014

samedi 13 décembre 2014

WOMEN

Héééé !!! Pour une fois que je ne parle pas de la mort...

Peu importe, qu'est-ce que tu préfères, par devant par derrière. Vas-y baisse ton froc, à la chaine, transformé en humain alors peu m'importe. Si tu veux je peux être plus froid, droit étendu face au soleil. Défense de pénétrer, danger de chrysanthèmes, je t'offre l'amour en bouquet. Putain la nuit était censée me reposer, c'est nécessaire. 9759 en néons multicolores j'étais à l'arrière de mon cerveau les yeux fermés, obstiné à mater tes reins. Allez relève moi, accepte mes dérives car je ne suis plus ivre. Je sais bien que dans mes rêves j'ai des idées de délirance mais franchement tu t'attendais à quoi en traversant mes ondes, tu crèves ma vie et je dois me laisser faire. Regarde moi, je lèche tes vagues, ton âme, comme un chien séquestré au fond de sa niche libéré dans un terrain vague. Je ne te vois plus qu'à l’horizontal. Je ne vois dans tes yeux que le reflet d'un fou mais tu m'as dit peu importe, fais moi l'amour.

Bon alors, il ne parle pas d'amour mon texte ? Hein ? Allez soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien!

jeudi 11 décembre 2014

LE DOIGT DE STANISLAS

De bonne heure ce matin, ou dans la nuit, enfin je ne sais plus :
-" Salut j'suis google!"
-"salut! mais t'es qui ?"
-"bah ? ton grand frère "
-"ah ouai d'accord, t'es celui qui me montre tout ce qu'il ne faut pas faire, bah bravo, tu peux être fier"

lundi 8 décembre 2014

LE COMPTE PENIBILITE



Tout seul devant mes lasagnes froides à midi, gros coup de déprime. J’ai allumé la radio à la recherche d’une voix mais cette radio de merde ne capte rien, ou si, juste une radio, France Info. Je m’étais juré de ne plus écouter les infos mais tel un alcoolique j’ai pris le dernier pour la route. Je me suis senti soulagé sur le moment, sur le moment seulement mais j’ai écouté le reportage :

-«Sophie vous êtes à l’antenne, vous le savez dès le 1er janvier 2015 le compte pénibilité au travail rentrera en vigueur dans les entreprises, mais pouvez-vous Sophie nous éclairer sur ces métiers et surtout nous dire qui sera concerné par cette loi ? »

-« Oui alors absolument Françoise, ce compte pénibilité concernera tous les travailleurs exposés à un travail dit pénible… »

Je n’ai pas pu écouter le reste, non je n’ai pas pu, ma fourchette s’est abattue sur le pauvre petit poste de radio, heureusement que la journaliste n’était pas à côté de moi…

C’est définitif, je ne boirais plus de ce vin, même plus un dernier pour la route…



dimanche 7 décembre 2014

C'EST URBAIN L'IMAGINATION, C'EST HUMAIN LA MUTILATION



Mille, deux mille agressions urbaines par jour, peut-être plus encore. Le simple fait d’allumer une clope relève du défi en ville. Juste se promener la truffe en l’air dans les rues, à la Pépinière ressemble plus à une mission militaire en Syrie. Alors j’ai peur, j’ai peur que l’on m’agresse, que l’on agresse mon fils, ma fée. Oh oui putain j’ai peur, j’ai peur pour l’insensé qui m’agressera, j’ai peur de voir cette transformation, j’ai peur de devenir le loup des steppes. Que vais-je devenir quand un concentré de psychopathes va s’activer dans mon corps, dans ma tête. Comment cet enculé d’agresseur va-t-il s’échapper quand je le pourchasserai la haine au ventre, le sang suintant de mes yeux et qu’une fois à terre la gueule sous mes Doc’s je l’aurai attrapé. Arrivera-t-il encore à hurler quand je lui briserai les os à coups de masse, sauvagement arc-bouté au-dessus de lui, assénant  de toutes mes forces ces coups de masse sur son corps, comme on creuserait un trou avec une pioche, quand ce bruit déferlant du plus profond de la douleur aura raison de ses cris. Comment vais-je faire pour m’arrêter, comment va-t-il m’empêcher de lui arracher la langue avec mes dents avec tous ses os brisés, quand réveillé du fond de son cauchemar par une flamme sous ses doigts, comment va-t-il m’arrêter quand je lui arracherai des morceaux de visage avec mes dents dans une brutalité incomparable. Quelle sera la couleur de ses yeux, quel sera son regard quand à genoux sur ses côtes brisées je lui défoncerai la mâchoire à coups de poings jusqu’à ce que ses os me déchiquettent les phalanges. Aura-t-il encore la force de me demander  pardon d’avoir réveillé l’animal que je suis. Je ne vais plus en ville, je ne me promène plus à la Pépinière, j’ai trop peur.

CETTE CHALEUR PUTAIN CETTE CHALEUR



Le Manu il n’écrit que la Mort, que le soir des ténèbres, que le noir et le gris. Ouai il n’écrit que ça le Manu. En même temps je n’écris que la nuit…quand le peuple commence à s’évaporer dans des draps molletonnés. Alors tu veux quoi ? Tu veux que j’écrive la nature, des couleurs, des arcs en ciel ? Tu veux que je te parle de cet enculé de chat qui déclenche mon alarme pour boire dans mes arrosoirs ? Ce fils de pute que je découpe en tableaux quand je cours la bite à l’air avec un couteau planté dans le bras, les poils s’éjectant violemment des pores, dans mon jardin en pleine nuit. C’est de lui que tu veux que je parle ? Ou alors préfères-tu que je te parle de ces pétasses de limaces qui boivent de la bière avant de croquer mes salades. Ces connasses que je transperce d’un pic à brochette et que je bazarde chez le voisin sur la gueule de son chat. Ou peut-être veux-tu que je te raconte l’histoire de ces oiseaux qui picorent des graines invisibles dans mes gouttières en zinc à quatre heures du mat ? Ces bâtards qui couchent tous entre eux, incestueux et pervers. Ces piafs écervelés qui se fracassent la gueule contre mes baies vitrées dans un bruit infernal. Les mêmes qui construisent des hôtels dans ma toiture et font la fête jours et nuits. Tu veux que je te parle de ces enculés là ? Ou alors encore veux-tu que je te parle de ce débile de hérisson qui s’écrase dans ma cours anglaise, qui épuisé me réclame la pitié, celui qui est censé bouffer les connasses dans mon jardin, juste à côté des salades, le même qui préfère s’écraser comme un connard dans la cours, sans aucune issue possible. Lui que je secoure plus de trente fois dans l’année. Alors de qui veux-tu que je parle ? De cette taupe, soi-disant aveugle mais qui arrive toujours à perforer mon gazon, mais pas celui du voisin, non non juste le mien, trop aveugle parait-il. Cette même taupe que j’avais au bout d’un coup de pelle mais qui a profité d’un moment de faiblesse, cette salope, pour se tirer et s’enterrer. Connasse. Tu veux que je te parle de ces pucerons qui saccagent toutes mes plantes, surtout mes rosiers, les rosiers de ma mamie. Tu veux que je te dise que j’ai acheté à prix d’or des coccinelles pour leur faire la peau à ces chiens galeux. Ces mêmes salopes qui ont déserté mon jardin pour aller voir ailleurs, ces déserteuses qui étaient censées sodomiser les pucerons. Tu veux que je te parle de ce Manu qui coure avec un verre de vin blanc à la main pour s’étaler dans son putain de gazon, un soir d’été, en criant halleluya quel bonheur et qui deux secondes après hurle après son abruti de clébard qui a chié juste là où je m’écrase, lui qui a choisi sur les 1100m² l’endroit où j’irai. Tu veux que je te parle de ce chien ? Ce fils de chien qui sniffe le cul de tout le monde. Ouai Ouai ouai. Alors oui j’écris du noir, oui je veux me tailler les veines chaque jour que Dieu fait, et ouai, surtout ouai, j’ai envie de me resservir un verre de vin, ce même vin qui a vu cet enculé de chat, qui a vu ce chien débile lui pisser dessus, qui un jour a croisé les connasses de limaces et qui a certainement entendu ce hérisson se casser la gueule dans un trou. Alors oui je vais te raconter des histoires, le soir, dans le fond de tes cauchemars, oui je vais mourir demain, enfin j’espère.

jeudi 4 décembre 2014

PAGE 3

Putain cette destruction par la décomposition des mots d'amour, la puanteur des chemins fleuris, quand l'aurore reflète la beauté de la lumière du jour, le crépuscule annonce les ténèbres. Encore une nuit à affronter la mort, le silence.