dimanche 14 septembre 2014

617-948


Les craquements de l’osier, la chaleur de l’incandescence, tout est aligné, ligné et je me range à cette idée de m’évanouir. Tout est noir et je n’entends même plus les écureuils craquer leur dernier jeu vidéo. Dans la nuit affaiblie de ce noir, je chute et même la chaleur de ce macadam n’arrive plus à rougir mes paumes. Au matin les toits galvanisés oxydés touchent le fond de l’herbe et se noient dans ce méandre verdoyant. Cependant le bleu a viré au gris quand j’ai fermé les yeux. Les traits noirs passent tels des comètes, sans pause de secours. La cime des arbres s’affaissent  dans le creux de ce cuir boisé. Et l’autre qui me raconte une histoire. Tous les sons ne me parviennent plus, ma console est sur off !!! Le souffle blanc éteint l’ardeur juvénile des cotons tiges qui ont soudainement la phobie du feu. Le décor est planté, l’atmosphère est donnée, l’ennui est parti malgré le silence et cette orange dans le ciel n’annonce plus de fruit. Allez il faut se coucher, cette randonnée m’a enfin donné l’envie de rêver.

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