Les craquements de l’osier, la chaleur de l’incandescence,
tout est aligné, ligné et je me range à cette idée de m’évanouir. Tout est noir
et je n’entends même plus les écureuils craquer leur dernier jeu vidéo. Dans la
nuit affaiblie de ce noir, je chute et même la chaleur de ce macadam n’arrive
plus à rougir mes paumes. Au matin les toits galvanisés oxydés touchent le fond
de l’herbe et se noient dans ce méandre verdoyant. Cependant le bleu a viré au
gris quand j’ai fermé les yeux. Les traits noirs passent tels des comètes, sans
pause de secours. La cime des arbres s’affaissent dans le creux de ce cuir boisé. Et l’autre qui
me raconte une histoire. Tous les sons ne me parviennent plus, ma console est
sur off !!! Le souffle blanc éteint l’ardeur juvénile des cotons tiges qui
ont soudainement la phobie du feu. Le décor est planté, l’atmosphère est donnée,
l’ennui est parti malgré le silence et cette orange dans le ciel n’annonce plus
de fruit. Allez il faut se coucher, cette randonnée m’a enfin donné l’envie de
rêver.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire