Les vergers ont ramassé les derniers fruits tannés, l'herbe à peine réchauffée par les rayons de ce soleil frileux est dévorée par des folles courageuses, supercureuil vole au dessus de nos têtes avec la gueule remplie de tous ses secrets, la terre travaillée et fatiguée va se coucher habillée de sa couverture fumante, les tétons de mes Vosges ont encore oublié de mettre leur bonnet blanc et moi au milieu de tout ça, j'hurle mon plaisir d'être encore vivant .
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