J'ai couru dans tous les sens pour rattraper l'impossible. Il y a plus de trente ans je dépassais même la faucheuse, je l'ai même vu, nue comme la mine de mon crayon HB. Les conneries avalées, recrachées, les chutes, les défis, les courses mécanisées improbables, les tueurs en série, les loups, les psychopathes, la forêt noircie, les nuits blanches, tout accumuler et au final je suis toujours arrivé le premier, toujours en avance sur cette putain de faucheuse. Il y a trente ans je courais après les voitures après avoir vu Jésus et bu de la gentiane. Il y a vingt ans j'écrasais les bus......ou le contraire je ne sais plus. J'ai couru essoufflé après la faucheuse, pour une fois qu'elle avait l'avantage. Drogue, amour, drogue, amour et j'ai encore fini premier. Les drogues, le sexe, l'alcool, le stress, la maladie, certains de mes excès sont maintenant une addiction. Mais lesquels? A trop vouloir les séparer j'ai fini par en adopter. Cet amour est une addiction. J'ai quand même fini par sauter dans ce bus blindé qui attendait les retardataires. Quel voyage de merde, conventionnel, réaliste, actuel, moderne, mais j'avais payé mon ticket donc je suis resté. Comme une comète universelle j'ai sauté de ce putain bus en marche pour courir de nouveau après la faucheuse. Cette salope avait pris de l'avance que j'ai payé cher. Faut-il aussi payer sans avoir rien fait ? Je n'ai pas assez de tunes pour attendre le prochain bus. J'ai fini par m'asseoir, pour reprendre mon souffle, j'ai quand même les muscles qui brûlent, les mains qui tremblent, des sutures plein les mains. La faucheuse s'est encore transformée en encre, tatoué sur mon corps. J'ai toujours les mains qui saignent tu sais....
mardi 25 février 2014
samedi 15 février 2014
SALUT À TOI
Salut à tous les endimanchés !
Bande d'enculés !!!
Laisses moi prier même si je ne crois plus.
ROBOTOMISÉ
Bon - jour - je - vi - ens - tra - va - iller
Au - re - voir - j'ai - fi - ni - de -tra -va - iller
Bon - jour - je - vi - ens - tra - va - iller
Au - re - voir - j'ai - fi - ni - de -tra -va - iller
Bon - jour - je - vi - ens - tra - va - iller
Au - re - voir - j'ai - fi - ni - de -tra -va - iller
Dans tout tout ce métal, est-ce que je t'ai manqué.
Tout est extrème, je ne suis plus celui que j'ai été.
Toutes mes idées sont idem dans cette putain de journée.
Connerie de vie , saloperie de quotidien, et moi ? je n'ai rien de vie, rien de quotidien.
Je n'ai pas de héros, je suis un robot.
Moi je ne dis plus rien, je ne suis plus qu'un être à l'envers.
Et je n'ai plus d'adversaire, je ne dis plus rien.
Je suis brutal, métal, je suis la ligne qu'ils ont tracé sur ce chemin.
Si je dis le contraire ou si je ne dis plus rien.......
Je ne t'aimerai plus, je ne te sourirai plus, je ne te parlerai plus.
Je ne t'aimerai plus, je ne te sourirai plus, je ne te parlerai plus.
C'est à peine si tu me reconnais.
Je ne sais pas, je ne sais plus, je ne suis plus.
Je ne te regarderai plus, je suis un habitant de ce métal au reflet bleu, un habitant d'une autre vie, fait d'atomes.
Je ne suis plus de ce monde, métal, je regarde cet avenir que je n'aurai pas, je tombe.
Je vais te laisser aimer un autre que moi, mon coeur a cessé.
Je ne suis que l'ombre de cette forme.
Je n'ai plus de malheurs, je n'ai plus les ongles noircis, fait de métal je suis puni.
Je me suis sacrifié, je maudis les nuits à trop réfléchir.
Si loin de moi, je ne réfléchis plus.
Je nous ai trahi, je combats avec cette armée d'inconnus.
Regardes moi, tu me vois mais ce n'est plus moi.
Je t'ai trahi dans ce mélange de métal, d'horreur.
ROBOTOMISÉ
Ici, ici la vie !
Tous mes cadrans affichent la même humeur.
Où que je sois je suis perdu, tous mes cadrans sont ailleurs.
À l'intérieur coule un fleuve vert fluo.
Bouche droite, aucun cadran ne me demande d'afficher une autre humeur.
Je n'ai plus d'entrailles, plus qu'une couverture de métal et vidé de ce coeur qui pleure.
Avant j'étais guidé par les étoiles, maintenant le jour a enlevé la lumière vénimeuse, acide.
Lorsque.............................
Je traverse le monde de nulle part, à l'aide de ces cadrans figés.
Je n'ai plus de destin.
Je suis devenu ce métal décoré de cette mort d'être vivant, emprisonné.
Où vois-tu des êtres vivants ????
EHHHH YEAHHHHHH EHHHHHH MERDE MERDE MERDE MERDE FUCK
VA TE FAIRE ENCULER EHHH YEAHHHH EHHHH YEAHHH
ROBOTOMISÉ
DUM DUM DUM DUM DUM DUM DUM
YAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Tout est inventé, les maisons, les lacs, les rues, les gens, ton sourire.
Ta faiblesse est d'être fait avec du sang et des envies.
Vois-tu des êtres humains se donnant la main?
Tout est inventé, même l'amour doit être rédigé par des lois.
Les pédés doivent être inscrits pour vivre normalement.
Ta vie est rédigée par des lois édifiées par des connards qui se branlent sur leur A4.
Les prisons sont remplies de débiles, mais jamais de ceux que tu voudrais voir enfermés.
Vois-tu des blancs embrasser des noirs?
Non ! Bien sûr que non, tu ne vois que des noirs embrasser des blancs.
Connard!!!
Le noir est sidéral et grande abîme.
Regardes toi dans ce grand miroir.
As-tu l'impression d'être vivant ?
Tu es vêtu de ce métal comme moi sans mémoire.
On a oublié tous ces malheurs.
Pourquoi tu ne me réponds jamais ?
Je suis dans cette cage d'acier, robotomisé.
Vas-y déplaces moi sur ce damier, échiquier de la vie.
À deux minutes de devenir complétement fou, ils m'ont enlevé et enfermé dans cette cage aux poignées d'acier.
Tous mes cadrans affichent maintenant le même silence.
Je peux marcher sur les braises, je suis toujours d'accord, je peux tuer, je peux sauter dans le vide.
Je tuerai cet artiste afin que l'on sache que j'existe.
Je tuerai cet artiste afin que l'on sache que j'existe.
Et quand ce sera fait je sortirai de cette nuit, au fond de ma mémoire, j'entrerai sur scène avec le jour.
Ce sera moi l'artiste, ce jour sera à moi.
Je suis robotomisé et tous mes cadrans affichent la même horreur.
On m'a fait croire que j'étais un artiste.
Je tuerai cet artiste.
J'ai des doutes, j'ai des doutes sur ma créativité.
Et toi, tu as des doutes ?
Des pensées ?
J'ai la certitude d'être robotomisé.
Bon - jour - je - vi - ens - tra - va - iller
Au - re - voir - j'ai - fi - ni - de -tra -va - iller
Bon - jour - je - vi - ens - tra - va - iller
Au - re - voir - j'ai - fi - ni - de -tra -va - iller
Bon - jour - je - vi - ens - tra - va - iller
Au - re - voir - j'ai - fi - ni - de -tra -va - iller
Je tiens à te saluer mon ami, parti dans ce vide, parti dans dans cette autre vie sans fin, je te rejoindrai, merci pour tout mon pote Alain Bashung.
vendredi 7 février 2014
RAPPELLES MOI
Je n'ai plus rien à dire, plus rien à écrire, plus rien à te raconter, mon esprit est vide, déchargé de toutes ces envies, j'ai juste envie de mourir. Cette vie que je vis n'est pas à moi, je n'ai rien voulu de tout ça, la souffrance, les guerres, la pauvreté, les cons, les anti-chrétiens... Si ma mission est de souffrir alors j'ai tout réussi, toutes les épreuves. Alors rappelles moi à toi bordel !!! Tu m'as fais une promesse quand tu m'as baptisé, celle de ramener à la Terre ce qui appartient à la Terre : MOI !!!!!!!!!!!!!! Laisses moi partir, laisses moi rejoindre ceux que j'aime, ceux qui sont partis avant moi, laisses moi rejoindre ma mamie, mes grand-pères, ma mémère, mes chiens, ma cousine, ma tante, laisse moi les rejoindre, je t'en supplie. Tu as oublié un seul être sur cette terre désœuvrée : MOI !!!!!!!!!!!!!! Je ne suis pas de cette vie, je ne suis pas de ce monde, je ne fais pas parti de cette histoire, je ne me reconnais pas dans ces combats, alors pourquoi tu me laisses là ?
Allez vas-y appelles moi, je ne suis jamais en retard. Allez vas-y ressers à boire. Sans merci.
FATIGUÉS
Les vergers ont ramassé les derniers fruits tannés, l'herbe à peine réchauffée par les rayons de ce soleil frileux est dévorée par des folles courageuses, supercureuil vole au dessus de nos têtes avec la gueule remplie de tous ses secrets, la terre travaillée et fatiguée va se coucher habillée de sa couverture fumante, les tétons de mes Vosges ont encore oublié de mettre leur bonnet blanc et moi au milieu de tout ça, j'hurle mon plaisir d'être encore vivant .
jeudi 6 février 2014
DEMANDEZ A DIEU
Quelles que soient vos croyances, demandez à Dieu ce qu'il en pense. Demandez à Dieu avant de vous faire la guerre. Demandez à Dieu avant de trahir vos frères. Demandez à Dieu si il vous pardonnera vos excès de pouvoir.
Moi je viens de lui demander de me pardonner, de me pardonner de regarder toute cette merde sans rien dire, de me pardonner de haïr certains êtres humains qui méritent de prendre une balle en pleine tête, de me pardonner si je prends un jour mon fusil pour défendre ma famille et de tuer s'il le faut, de me pardonner d'avoir lancé un cailloux dans la gueule de ce con de chat qui chie dans mon jardin.
Et vous savez ce qu'il m'a répondu, Dieu ?
"Fais ce que tu as à faire, mais saches qu'il faudra un jour que tu m'en parles, et ce jour là tiens toi prêt à bien m'écouter, à m'entendre te répondre, car ce jour là, tu le regretteras !!!"
Allez-y, demandez à Dieu ce qu'il en pense.
ANTHONY'S PHOTOS
https://www.facebook.com/#!/pages/Anthonys-Photos/714995318533665
Mon neveu a un regard bien déchiré du monde qui nous entoure, des captures bien mouvementées et pourtant si stationnaires, un peu comme ma vie si je peux me permettre de ramener son regard à moi.
Il y a du talent sous les godasses là !!!
Bon voyage !!!
mardi 4 février 2014
ODEUR DE JAZZ
Je suis passé comme dans un rêve, un univers étrange, les odeurs du sol sont horribles, insoutenables, à vomir, la nuit est chaude (elle est sauvage...age.. c'est bon j'déconne) et humide, d'habitude ça sent l'herbe mouillée, ce soir comme hurlant dans le vent ça sent la chair décomposée dans cette lourdeur orageuse. Il reste cette traînée de basse et de guitare dans ces rues si étroites, au milieu de ces maisons éventrées. Le soleil a brûlé dans cette journée qui coulait comme des années. Dans la moiteur de cette soirée j'ai envie de me laisser porter par le chant de ces vieux noirs survivants d'une autre ère qui jazzent encore sur cette musique. Le temps d'un souvenir, papa qui tape du pied sur ce vieil air hochant la tête comme possédé. Le corps brûlant et trempé j'entre dans cette lumière folle et profonde pour ne plus en sortir.
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