jeudi 15 août 2013

MARCEL

T'étais un grand dingue Marcel, c'était quoi ton tripe, le même que je vis en ce moment ? C'était quoi les fantômes que tu voyais ? C'était quoi les monstres que tu fuyais ? Racontes moi encore. Car là j'ai bien l'impression de fuir les mêmes monstres, de voir les mêmes fantômes. C'était donc ça. Ce truc qu'on ne peut raconter dans une soirée, à ses proches, à ta femme, pendant les repas du soir. Cette saloperie qui te bouffe et que personne ne voit ou ne veut comprendre. Alors c'est vrai qu'il faut fuir, fuir de toute façon, et même à paraître pour un fou. C'est bizarre mais j'ai l'impression de m'appeler Marcel aujourd'hui, et surtout depuis un bon moment. Alors comme toi Marcel on va m'enfermer à devenir trop fou de ne pas être compris ? Pourquoi tu me dis oui ? Quoi ??? Ce ne sont pas des fantômes ? Ben tu m'étonnes !!! Quoi ??? Ce ne sont pas que des images de monstres ? Ben tu m'étonnes !!! Je fuis les mêmes et personne ne voit rien, comme pour toi. Et merde je n'en peux plus de toute cette merde, pépère Marcel, toute cette merde on s'en débarrasse comment ? Tu sais quoi Marcel, j'arrive, ne bouge plus d'où tu es, j'arrive, je te rejoins car il faut que l'on parle. ça fait chier. Putain de vie de merde. Bisous Pépère, prépare les verres de vin, c'est toi qui a raison, allume le feux, l'Harley va percuter un camion...........................................................................

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