mercredi 30 juin 2021

REINITIALISER LE MOT DE PASSE…ENCORE…


Ma fée vient de retrouver une dizaine de cahiers griffonnés et elle me demande ce que je veux en faire, vas-y brûle tout je m’en branle, c’est sorti de ma tête maintenant, ça ne me pollue plus l’esprit tu peux balancer tout ça à la poubelle jaune, tu sais celle des déchets toxiques. En rentrant ce soir les cahiers étaient dans le sous-sol, j’en ai pris un et j’ai ouvert au hasard une page et bim, 1993, fin du game, j’ai écrit un texte sur les menteurs de la vie, ceux qui sont là mais qui ne ressemblent même pas à eux-mêmes, ils se mentent et existent dans le futur le passé et le présent. Je voulais le publier ce soir mais en fait les lois actuelles ne me le permettent pas, il y a deux trois mots interdits, tu sais ceux que Chonchon utilisait dans Charlie. J’avoue que du coup j’ai relu les autres textes et je pense que l’autre gros connard de dupont moretta – à savoir que dans la justice française si tu te trompes d’une lettre tu peux faire libérer ben laden pris en flag dans un avion en train de descendre les tours jumelles – me ferait un procès juste pour masquer la mort de Michaël Jackson dans bite in, tu sais la chanson pour les enfants … Bref j’ai halluciné en me lisant, me suis même fait flipper dans certains chapitres. Et si je suis absent sur les réseaux sociaux, sur mon blog, c’est en grande partie à cause de cette censure qui te chatouille l’arrière train quand tu votes à gauche ou écologie aux régionales tu vois. Tu sais ceux qui enculent les veuves et votes la pma pour les lesbiennes et les femmes célibataires et qui une fois leur article publié se rende compte que la pma c’est pour toutes les femmes…bravo les gauchos pour la boulette, les chats de marine en pleurent de joie. Bref les mots de 2021 ne veulent plus rien dire, à peine si tu oses dire crotte quand tu te niques le petit doigt de pied dans le pied du lit en pleine nuit tout seul dans ton appart. Tout juste le droit de dire humfff et encore dans ta tête hein si tu ne veux pas avoir des pubs dans ton fil d’actu sur les baumes anti douleur de doigts de pied qui se cognent dans les pieds de lit. Le deuxième texte que j’ai lu et que j’avais écrit en 1993 est sur la splendeur des fesses des filles, sur leur action à me faire lire my kampf sans même ouvrir le bouquin pourtant ouvert sur ma table de nuit. Destruction cérébrale en fumant les restes d’un deal de découpage de pain de chit sur mon bureau d’étudiant. Et encore sans y mettre l’huile de la gérante d’un magasin de godasses du centre usine de Metz. Bref ça fait deux jours que je noirci des pages et des pages sur d’autres cahiers, qui finiront au sous-sol forcément à moins que Darmanin sorte sa bite une nouvelle fois et encule moretta duponti, à un point que mon minot de passage dans la maison une bruschetta entre les dents a fini par croire que j’avais d’autres enfants à élever tellement j’étais à l’ouest et absent quand il était là. J’aimerai un gros incendie que cela disparaisse, ces lignes me hantent. Ce qui est marrant c’est à chaque fois que j’avais une cassette de musique que j’aimais bien écouter elle finissait par être démontée, je sortais la bande et quand je pleurai d’avoir fait cette connerie je remettais la bande et ….ben elle était inaudible. J’écris mes textes de la même façon et avec la même envie. Finalement ça pèse moins lourd qu’un moineau qui mange pas mais ça peut m’envoyer enculer abdeslam dans les douches de sa prison.

Madloonflayed©2021- je n’en peux plus de vivre avec moi.

 

lundi 21 juin 2021

SENTIER CÔTIER

 


Il n’a pas pris la parole cette fois-ci, c’est juste qu’on lisait chacun de son côté dans une baraque de rêve en Bretagne, et Bukowski commençait sérieusement à m’allumer le cerveau. Des orages sur la côte ouest, des vents violents et un coefficient de marée au taquet. On a enfilé nos godasses de rando un pull un sac à dos avec une galette bretonne et go, direction le nord. On a vu Jésus en chemin, pas trop en forme, il dormait je crois, dans tous les cas il n’a jamais répondu à mes questions sur le temps qu’on allait se prendre dans la gueule dans trois minutes. Le chemin était affreux, la tempête demandait aux gens de rentrer chez eux, le sentier côtier était en pleine mer, le vent de gauche et de droite arrachaient mes cheveux et les poils du chien. Il y avait cette pointe droit devant, à quelques kilomètres à pieds. C’est là que l’on avait rendez-vous, le ciel, la terre, la mer, la pluie, la tempête et nous. Les quelques bipèdes rencontrés nous invitaient à faire demi-tour, le bateau orange et bleu au loin n’invitait pas à la fête, ça commençait à puer sérieusement les vagues et la mort. Mais tu n’arrêtes pas Madloonflayed et sa fée quand ils sont complétement allumés. L’orage arrachait les feuilles des fougères sur le chemin, le vent nous a fait chuter quelques fois mais nous sommes arrivés au pied de la pointe. J’ai embrassé ma fée et mon ienche, les voiles étaient rentrées à quai et j’ai sorti mes couilles en approchant du but. Le vagues m’offraient le sel, ne manquaient plus que les pringles oignon et la bière. Le vent claquait la gueule des vagues turquoises sur les cailloux, les galets qu’ils disent, ce sont des caillasses point barre. Une photo, juste une…. Impossible, j’ai failli me ramasser au fond du gosier d’une baleine en tapant du pied pour sortir, j’avais un briquet heureusement. Ce moment où je me suis couché sur la roche a fait hurler ma fée, mais le vent avait décidé de me la jouer à l’envers, un orage monsieur ils l’avaient dit bordel de merde à la radio nord bretagne. J’ai pensé à la vie que je n’aurai plus si je crevais maintenant, et en plus je n’avais même pas la photo de la pointe avec les vagues qui s’éclatent de joie. Nous avons fini sur une plage de cailloux, hahaha ces bretons hein, et j’ai pompé cinq fois pour voir ma merde partir dans ces toilettes sèches. Nous avons regardé les vaches au retour, les mouettes et un con de chien sorti de nulle part. Il y avait des vieux sur le bord de la promenade, les k-ways enfilés jusqu’au fond des slips, regardant les petites vagues jouer avec les cailloux. Une fois dans le panzer les portes fermées nous nous sommes rendus compte que nous n’avions pas bouffé notre galette bretonne…je te promets que je suis cap de le faire ! Nous sommes repartis sur le sentier côtier jusqu’à une petite crique défoncée par l’orage, nous avons posé nos genoux au sol, coupé la galette et nous avons ri tellement que le chien a fini par rire aussi, l’orage était beau, la galette trempée mais vraiment trop bonne. Notre vie commence seulement maintenant, ce jour, cette rando resteront gravés à tout jamais dans nos plus beaux souvenirs, rien ne peut nous arrêter quand nous sommes envahi par cette folie de vivre, pas cet orage, pas ce vent terriblement violent, pas ces vagues affolées, pas notre peur.

Madloonflayed, sa fée, son zimzim poilu ©2021 – Complétement inconscients mais tellement heureux de l’avoir été !!!