dimanche 5 juillet 2020

LE DEUXIEME ETAGE DE LA TOUR EIFFEL A EXPLOSE A L’INSTANT


Tous les matins je me réveille comme hier, limite comme un parisien, demain était hier sans toucher aujourd’hui. Paris, capitale de l’amour et du bien vivre ensemble, des cadenas par milliers et cent trente morts au Bataclan, les baisers éternels et les coups de couteau à la gare du Nord, les parcs magnifiques et les cancers sur le périphérique, Paris. Tu t’y enfonces au creux d’une défibrillation et tes métastases s’étouffent au fur à mesure que tu ne respires plus. Un concentré de culture, de filoches éphémères d’art, de musique papirique. A Paris on te serre dans les bras pour une carte d’identité négrichone jusqu’à ce chemin brumeux au creux de ta rétine, on t’invite au spectacle iphoné relayé par la 9G par des milliers de spectateurs éjaculants pour des mains au cul des filles au bras des légendaires couilles molles, encore faut-il boire pour sortir le fusil à pompe et tirer dans le tas. Il faut délirer d’artistes, de conditions empiriques atomisées, de spectacles de rue sous un ciel gris car le noir n’existe plus. Au coin d’une rue parisienne aux toits des immeubles passionnés l’arc-en-ciel se fait défoncer sur les marches d’escalier par quelques fachisants survivants des bateaux errants quelque part vers le sud et les parisiens likent ça sur la toile, ou regardent en direct électrisés par le mieux vivre ensemble. Mon Dieu qu’il est beau ce noir, ce gris, ce blanc, ce rouge Mélenchon à défaut d’un vermillon, quand le cimetière intellectuel envahi les rues de jaune et comtemporairement de noir, mélange de couleur super beau sur un tableau de bord d’une voiture de sport d’un drogué matinal, Paris s’éveille. J’étais donc limite comme un parisien ce matin jusqu’à ce que je pisse assis en écoutant le silence, la vie, j’ai regardé derrière moi au cas où, je ne vais même plus chez Décathlon dans le rayon des toiles de tente Quechua, j’ai peur des lames, de ne pas comprendre la notice et puis en plus il n’y a pas de pont, c’est d’un chiant !!!...

Madloonflayed©-2020-Quand la censure de ta nouvelle liberté d’expression te demande de toucher tout du petit doigt, du bout de l’ongle…tadinnnn !!!!

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