vendredi 31 juillet 2020

CERTIFICAT MEDICAL D’INTERNEMENT


J’ai rêvé d’un premier janvier 2020 où je me réveillais avec une gueule de bois terrible après une cuite mémorable pendant le réveillon à regarder Hits 80 jusqu’à 00h01 tout seul comme un gros connard, comme dab quoi. J’ai rêvé du deux janvier où j’avais encore mal la gueule d’avoir picolé un cubi de vin de table la veille de la veille. J’ai rêvé de mon anniversaire incroyable avec tous mes potes un vingt-cinq février 2020 et me réveiller le vingt-six la gueule en vrac sans avoir fait la fête avec qui que ce soit, comme dab quoi. J’ai rêvé offrir à ma fée le rêve de sa vie un quatre mars 2020 pour ses quarante-sept années de vie sur terre où j’avais encore pris une cuite mémorable…tout seul. J’ai rêvé d’une fin d’hiver longue et attendue avec encore un peu de neige fin mars 2020. J’ai rêvé d’un printemps magnifique où l’on profiterait d’un jardin splendide avec mon loulou poilu et où l’on irait acheter des fleurs par centaine fin avril 2020. J’ai rêvé de vacances en juin 2020 en Bretagne sur des plages désertiques et des horizons à couper le souffle. J’ai rêvé d’un été 2020 avec quelques barbecues avec des amis et fin juillet 2020 on n’en a fait qu’un, ceci dit certainement le meilleur. J’ai rêvé d’un été indien 2020 avec nos balades en forêt,  interminables, poétiques et sensuelles. J’ai rêvé d’une semaine de vacances en octobre 2020 dans le Jura pour user encore plus nos godasses de rando, comme dab le soir on resterait sur la terrasse recouverts de milles couettes pour regarder les étoiles. J’ai rêvé d’un mois de novembre 2020 qui annoncerait tardivement que l’on peut encore se faire enculer avec la neige cette année. J’ai rêvé d’un début décembre 2020 où l’on se prendrait encore la tête pour savoir où on ferait Noël et qui emmène quoi et bla bla bla. J’ai rêvé d’un Noël 2020 où je pourrai échapper à ce repas de merde qui m’emmerde profondément en ayant encore une fois de plus la grippe. J’ai rêvé d’un réveillon du trente et un décembre 2020 où on organiserait encore avec ma fée une fête en tête à tête et pour les siècles à venir, toujours tous seuls comme de gros cons et moi qui se saoulerait la gueule avec la même marque de cubi que l’année dernière. Mais je pense que j’ai vraiment rêvé.

Madloonflayed©-2020- confiné à vie!

dimanche 26 juillet 2020

LES ORAUX DE POLICE

TORTICOLIS 1 - MADLOONFLAYED 0
 (cherche pas c'est le médoc OROPOLIS, quand tu as mal à la gorge et que tu ne peux plus respirer, cherche sur le net je ne dis pas de connerie hein)
J'ai essayé Mosanto...euhhh Bayer, anti-inflammatoires, poche de chaud, douche bouillante, Flector en tube en suppo en perfu, huiles essentielles de coups de bambou, rien du tout, coup de boule dans les murs....rien à foutre torticolis vainqueur par KO. Et puis j'ai tenté l'ultime game, le Chardonnay en dose massive (alias LE PATRON dit le cubi):
TORTICOLIS 0 - CHARDONNAY 1............MADLOONFLAYED -(moins)35
Mais je n'ai plus mal, du moins je ne sens plus rien, anesthésie locale mon Général, je tourne la tête de droite de gau....nan je ne regarde jamais à gauche, ils seraient capables de me filer un type en situation irrégulière et qui foute le feu à mon torticolis....un type bien au demeurant, bien gentil mais pas kiné quoi, juste un pyromane du torticolis. Donc j'ai niqué les multinationales pharmaceutiques et quelques autres en passant juste en me niquant l'estomac. Quelques traces de sulfites ils disent. Pow pow pow pas pire que de bouffer des chips...j'ai bouffé des chips aussi en même temps que le Chardonnay...arfff c'est rien ça. Il faut aller à l'essentiel, la guérison immédiate. Guérison je ne sais pas mais immédiate j'en suis sûr. En plus je ne sais même pas si je peux me foutre en arrêt de travail en télétravail. C'est balo.
Madloonflayed©-2020- Je souffre pour de vrai donc si tu as une solution de mémère genre avec du gazon fumé à l'huile de feuilles de laurier je suis preneur quoi. Tout je prends tout !!!

jeudi 16 juillet 2020

PEINTURE NOIRE MAT EN BOMBE


La démence te gagne quand tu aboies à la solitude. Tu t’enfermes histoire de partir sans rien comme dans un rêve. Tu pries quand même pour pouvoir lâcher les chiens sauvages comme des balles sur les bâtards qui filent eux en meute à travers les rues pour brûler les bagnoles et quelques flics. Tu attends car il faut faire revenir les portés disparus. Au début tu claques une mare de sang noir ou un étouffé casqué sur les trottoirs et tu coures au milieu des manifs le gun en l’air. Tu entends chaque jour les menteurs médiassés par le bambin qui saute aux tuileries qui te racontent les minorités, c’est ton tour maintenant qu’a sonné la fin de ta liberté. Le bambin regarde le naufrage en léchant les lipes de sa vieille prof et laisse voler en éclats les vitraux et les hôpitaux et vend aux enchères ta peau. Alors tu regardes mais tu ne parles plus. Allez file, retourne dans ton 7ème sous-sol, ils finiront par tous crever et beaucoup plus vite que toi avec leur illimitation de limites qu’ils s’imposent. Tu verras bien à l’aube si jamais tu as assez de courage pour penser à demain. Allez Manu, c’est sûr que tu n’es pas fait pour ce siècle, rentre chez toi, bois à la bouteille, allonge toi sur le sol en béton de ton 7ème sous-sol et ne sors plus jamais.

Madloonflayed©-2020- Je ne vais certainement pas la regretter cette vie qui n’est plus qu’une ruine.

dimanche 5 juillet 2020

LE DEUXIEME ETAGE DE LA TOUR EIFFEL A EXPLOSE A L’INSTANT


Tous les matins je me réveille comme hier, limite comme un parisien, demain était hier sans toucher aujourd’hui. Paris, capitale de l’amour et du bien vivre ensemble, des cadenas par milliers et cent trente morts au Bataclan, les baisers éternels et les coups de couteau à la gare du Nord, les parcs magnifiques et les cancers sur le périphérique, Paris. Tu t’y enfonces au creux d’une défibrillation et tes métastases s’étouffent au fur à mesure que tu ne respires plus. Un concentré de culture, de filoches éphémères d’art, de musique papirique. A Paris on te serre dans les bras pour une carte d’identité négrichone jusqu’à ce chemin brumeux au creux de ta rétine, on t’invite au spectacle iphoné relayé par la 9G par des milliers de spectateurs éjaculants pour des mains au cul des filles au bras des légendaires couilles molles, encore faut-il boire pour sortir le fusil à pompe et tirer dans le tas. Il faut délirer d’artistes, de conditions empiriques atomisées, de spectacles de rue sous un ciel gris car le noir n’existe plus. Au coin d’une rue parisienne aux toits des immeubles passionnés l’arc-en-ciel se fait défoncer sur les marches d’escalier par quelques fachisants survivants des bateaux errants quelque part vers le sud et les parisiens likent ça sur la toile, ou regardent en direct électrisés par le mieux vivre ensemble. Mon Dieu qu’il est beau ce noir, ce gris, ce blanc, ce rouge Mélenchon à défaut d’un vermillon, quand le cimetière intellectuel envahi les rues de jaune et comtemporairement de noir, mélange de couleur super beau sur un tableau de bord d’une voiture de sport d’un drogué matinal, Paris s’éveille. J’étais donc limite comme un parisien ce matin jusqu’à ce que je pisse assis en écoutant le silence, la vie, j’ai regardé derrière moi au cas où, je ne vais même plus chez Décathlon dans le rayon des toiles de tente Quechua, j’ai peur des lames, de ne pas comprendre la notice et puis en plus il n’y a pas de pont, c’est d’un chiant !!!...

Madloonflayed©-2020-Quand la censure de ta nouvelle liberté d’expression te demande de toucher tout du petit doigt, du bout de l’ongle…tadinnnn !!!!