Je suis un ivrogne, laid et puant, pourtant je change de chaussettes
tous les jours. Dehors les balles chassent à tout va les
lance-roquettes sans y parvenir, un peu comme les gens qui croyaient
bien faire en balançant des noms à la Gestapo. Comme les gens de gauche
qui ferment les yeux quand on cogne un réfugié. Oui oui des gens de
gauche ! Moi je m'en fous, je me suis enfermé dans une matinée folle. Je
ne veux plus rien savoir. Mes artères vont bien, mon sexe va bien. Je fais
partie de ces gens bas de gamme, ceux qui travaillent comme des
connards, ceux qui ne vont pas dans les soirées d'été de nuits debout,
ah pardon ils n'étaient pas là cet été, autant pour moi, bah oui la
plage, le burkini, les seins nus, tiens on n'a pas parlé des autres en
slip, c'est trop hard sans déconner, les pervers, en slip quoi. Bref
nuit debout couchée sur le sable. Mais tu sais quoi, les bas de gamme en
ont marre qu'on les fasse chier. Ceci dit le fond de l'air est frais,
layiyohhh ! Bon finalement je n'écris pas pour des critiques littéraires
non plus, alors je suis dans l'écriture underground de tes pensées, si
si dis-le, tu kiffes. D'ailleurs si un jour un dingue voulait me
publier, ce serait le dimanche matin, pour les asiles tu vois, juste
avant de prier, parce que je suis un punk de la littérature, avec des
épingles à nourrice plantées dans les doigts, avec cette idée qu'il
n'existe pas d'écrivains, de vrais écrivains, littérature is dead . Tu
me vois franchement , le choc des mots, le choc ...laisse tomber, je
suis anarchique, incontrôlable, juste censuré par les bobos qui se
sucent la bite tout seul le matin, c'est qu'ils sont souples ces
enculés. Allez heureuse l'époque où je pouvais......
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