samedi 27 février 2016

LES CLIENTS



Je suis empathique putain ce n’est pas ma faute, c’est une vraie maladie, la troisième qui se balade dans mon corps, ça fait flipper tu sais. Et là y a ma fée qui me dit sans trop rire : «  ton gros bide ça va pas l’faire mec !!! » ça claque hein !!! Alors cette maladie qui me tétanise quand je dois aller en ville, quand je dois me mêler aux gens, cette putain de maladie c’est à cause d’elle que j’ai un gros bide. Toutes ces femmes enceintes….eh oui, voilà comment je suis passé à un bonnet E, voilà comment je pourrai donner le sein à une crèche entière, voilà comment je suis passé d’un 38 à un 42. Bah ouai c’est une putain de maladie et je te rappelle que j’ai fait médecine alors je sais de quoi je cause hein !!! Comment ??? Ah oui je peux aussi arrêter de bouffer n’importe quoi et arrêter de picoler, c’est aussi une solution, mais saches qu’il y a toujours des femmes enceintes hein, je dis ça je dis rien !!!

AUTRES CAS PARTICULIERS



Alors ils font tous du sport, ils courent partout en ville au milieu des gaz d’échappement, ils baisent dans les salles de fitness, ils respirent par le nez et expirent par la bouche, ils mangent 5 fruits et légumes par jour, ils ne boivent pas d’alcool, nada, que dalle, pas de chocolat qui vient pas de commerce équitable, pas même un morceau de sauciflard avec un morceau de pain, ils ne te serrent pas la main pour ne pas choper de saloperie, ils désinfectent leur course à la lingette, genre ils passent à l’eau de javel le clacot avant de le poser sur une assiette stérile, ce genre d’humains que tu laisses dans une forêt ils te bouffent toutes les feuilles ces tarés. Ils vont à la piscine car c’est trop fun et trop hype et puis c’est trop du sport quoi, genre ils boivent la tasse de ce bouillon de culture mais c’est trop bien. Moi j’y vais pour péter dans l’eau juste pour vérifier que la projection d’un gaz vers l’arrière transmet une poussée vers l’avant dans l’espoir de battre Michael Phelps dans les derniers mètres tandis que eux, ils ont déjà fait dix longueurs. Ce genre qui doit chronométrer les temps de baise histoire de ne pas tomber en hypo calorie. Alors ils sont beaux, avec de beaux muscles, une belle peau douce, de belles fesses, l’intérieur du côlon et des veines comme un labo, et pourtant je les vois arriver au boulot en toussant, se mouchant le pif rouge genre alcoolo, ils ont une gueule de chien du désert qui aurait trop bu, ils sont toujours malades. Incroyable ! Et dans les couloirs ils croisent ce gros con avec sa barbichette avec sa peau de vieillard alcoolique, sa sale gueule de teufeur addict, ce type qui picole tous les soirs ou presque, celui qui boit de l’absinthe juste pour purifier son esprit, le type qui n’a plus de côlon, le type qui a les os qui partent en couille, le type tu croirais que c’est le clodo qui traîne près du Mc Do, le type qui a juste trois maladies rien que pour lui tout seul qui le rongent tout doucement, le type qui ne bouffe pas de légumes sauf des fruits en compote, il adore les compotes, le type qui a fui le sport en courant quand même, ce type c’est moi, celui qui ne tousse pas, ne mouche pas, moi qui ne sait même pas si cette douleur a un nom. Bon sinon y a quelqu’un qui vient courir avec moi vers 7h30 ??? Non ??? Bande de lâches !!! Qui a caché ma putain de bouteille de Chardonnay ??? OHHHHH ! Ptain les voleurs, avec quoi je vais remplir ma gourde moi maintenant…

samedi 20 février 2016

LES TATOUAGES, LE FRONT NATIONAL, MOI, LA MUSIQUE.






Ouai ouai ouai je vais encore me faire des ennemis, mais finalement j’adore ça, de toute façon la guerre est déjà consumée, mais je vais réagir aux putains de commentaires de certains beaufs sur mon blog, qui me salissent de facho, car apparemment ils n’ont rien calé. En même temps avec un QI d’huître les pauvres !!! Je l’ai déjà écrit je n’écris pas des fables pour Disney, j’exprime mon mal-être, mon envie de mourir à travers la vie, je suis un putain de terroriste des mots, j’aime quand ils font mal, quand ils sont capables de tuer, quand ils t’emmènent au bord de la falaise et qu’ils te disent maintenant SAUTE !!!! Alors fils de pute je vais t’expliquer comment je vois le futur de ta vie, entre un potentiel cancer de la prostate et une balle d’un fusil de chasse. Quand j’écris » moi je voulais mourir demain », il faut que tu saches que je suis déjà décédé trois fois, à la naissance et deux arrêts cardio-respiratoires. Trois fois dans ce putain de tunnel. Et si dans le premier je ne me souviens de queudalle, je peux te garantir que dans les deux autres j’ai bien compris ce que signifie mourir ! Alors permets moi de te dire vas te faire enculer connard. Je vis, je meurs, j’écris ce que je veux. Alors oui je ne suis ni de gauche ni de droite, oui j’écoute des groupes qui gerbent sur le FN, oui j’ai déjà voté FN, oui je cherche le moyen de vivre normalement. Aujourd’hui tu me prends pour un facho, je suis peut-être plus à gauche que toi, demain tu me prends pour un écolo et je suis peut-être plus à droite que toi. Une chose est sûre c’est que je suis apolitique, je surfe sur une planète qui n’est pas la tienne, car je suis de ceux qui se shoote à la musique, une musique qui se veut de gauche, de droite, une musique avec des textes engagés mais je suis rentré dans la basse, dans les cordes de cette putain de guitare rythmique, dans les bras de ce taré de batteur, car la musique me pénètre sans partis, je suis libre. La musique n’a pas de politique, la musique n’a pas de mesure contradictoire à la vie, les sons sont natures. Mes mots ???? Bon maintenant que je t’ai gerbé dessus, parlons d’amour. L’amour, une bite un vagin…..Vas-y je passe mon tour ! Ah ce n’est pas ça l’amour ?, Putain j’ai rien compris encore !!!! Ah oui j’oubliai de te dire que je vis avec une fée depuis plus de vingt ans, ah oui c’est ça l’amour !! Pour revenir à la musique, celle qui régit ma vie, celle qui m’a fait sortir de mon coma, celle qui me soigne de mon cancer, celle qui prolonge les mots au-delà du réel, elle est la source de ma vie. Quand toi tu n’entends que des paroles et une synthétisation d’instruments, moi j’entends les arbres pousser, l’air expirer, un cœur pulser. Alors ouai je suis un taré, ouai je déteste ceux qui détruisent mes cachettes d’espérance, ouai je te déteste, ouai je déteste la vie, ouai, ouai ! Quoi ??? Dans le titre ….tatouage ??? C’est un truc avec lequel j’ai un mal terrible d’existence. Je vis avec des tatoués, des gens que j’envie tellement d’avoir cette expression d’eux-mêmes sur leur peau, des gens que je rêve de voir à poil sous mon regard. Car une expression aussi expressive n’attire que le regard de voyeurs. Je suis un voyeur, que représente ce trait, que représente cette ombre ? Amis tatoués, amis tatoueurs, j’ai un mal de chien à comprendre bordel. Comme la musique cette encre ne s’entend que de ceux qui l’entendent. Alors cette encre est noire pour oublier. Comme une âme qui se déchire j’ai envie que cette encre me lèche les bras, le corps, jusqu’à mourir, jusqu’à tomber. Mais j’ai trop peur de me tromper, comme mettre un t-shirt en plein hiver. J’ai tellement de mots à cracher comme des tâches sur l’horizon mon corps ne suffirait pas. Y mettre quelques brides d’espérance ça va pas le faire. Eh mes potes tatoués franchement je vous envie. Je suis un soldat qui longe un mur sans rien à perdre. Alors finalement j’ai quand même l’espoir de finir les yeux ouverts, le corps tatoué de mes cauchemars, et des enceintes dans mon cercueil en bois de palette qui crachent des putains de notes, le son saturé. Putain j’ai joui. Maintenant tu peux lâcher les flammes, cramer mon cercueil, de toute façon personne ne m’écoute au paradis, j’ai spermé mon âme. J’ai trop joué. Et maintenant que tu m’as vraiment gonflé, as-tu compris la chaleur qui embrasse mes yeux ??? Ahhh putain ce que tu es con. Crève-moi les yeux !!!!!!! Eh !!! les beaufs!!
allez tous vous faire enculer !!!! Tous les matins de préférence.

vendredi 19 février 2016

THÉRAPIE NATURELLE



Comment tu expliques que je te retrouve affalé dans ton canapé avec une télécommande dans chaque main, toi l’être humain qui est programmé pour courir des heures et des heures pour chasser les bêtes sauvages, pour construire des abris en bois et en feuilles, pour gratter la terre, pour la cultiver ?
Comment tu expliques que je me retrouve en train de courir dans la rue comme un taré habillé d’un simple slip léopard une lance dans chaque main, en train de chasser les bagnoles boulevard Lobau, en train de me planquer dans une énorme benne à ordures, en train de défoncer le bitume et tenter d’y planter des putains de graines, moi l’être humain qui est programmé à mater la téloche affalé dans mon putain de canapé ?

dimanche 14 février 2016

L'INDUSTRIE DE LA MORT

Ces gens innocents, dénués de culpabilité, qui sont-ils ? Ces mêmes gens qui ne mesurent jamais leurs erreurs, leur négligence, ces mêmes gens qui distribuent des bonbons qui ressemblent à la guerre. Cette guerre qui a éclaté par cette négligence de ces innocents qui se cachent derrière des voiles de fumée pour laisser rentrer la mort. A la télé ils disent qu'ils sont innocents, l'autre de gauche célèbre sa dictature maquillée comme une pute avec un rouge d'état d'urgence, lui et l'autre pseudo écrivain manchot ont rempli de charbon leur industrie de la mort pour qu'elle avance encore et encore. Alors tous ces chefs d'entreprise, ces types qui se disent politiciens, avec leurs clébards de journalistes, tous ces gens là ne se reprochent jamais rien. Alors je creuse les trous et je jette les corps mutilés dedans et eux ils referment tout cela d'un claquement de gueule à la télé. Alors il y a tous ces adeptes qui lisent ça, qui regardent ça, qui écoutent ça chaque matin, chaque soir, chaque jour dans le coin de leur cuisine et ils ont le sperme de ces bâtards qui coule le long de leur cuisse. Et ils aiment ça car je les retrouve tous en levrette devant leur téléviseur à 13 heures et aussi à 20 heures comme si un coup de bite par jour dans le cul ne suffisait pas. Et les bâtards la queue molle après avoir éjaculé dans les culs de leurs fidèles, excitent les plus pervers d'entre eux, ceux qui lèchent le sperme encore chaud sur le sol, ils les emmènent dans une spirale de haine et le slip collé et la bouche pleine ces pervers courent dans la rue pour tuer ou traquer des fantômes barbus, ceux que les autres ont pointé du doigt le bras tendu. Alors je vois des femmes voilées comme sœur Bénédicte qui baissent la tête et d'autres qui défient tous les regards, même de ceux qui ne les vois pas. Alors ce taré du pouvoir organise sa guerre et je suis devenu un ennemi juste parce que j'ai une croix avec Jésus au dessus de mon lit, un ennemi pour des gens qui ne me connaissent même pas, d'ailleurs je n'ai pas de croix au dessus de mon lit, enfin il me semble que je ne la vois plus. Pourquoi lutter alors ! Derrière mes vitres je vois l'Angleterre perdre sa reine et couler, au sud du royaume les soldats prennent l'eau et se noient. Alors la guerre civile éclate en France, à cause de ce type du pouvoir qui continue à asperger les bouches de son sperme transparent, en criant qu'il est innocent comme ce prêtre qui viole des enfants, au nom d'une protection invisible. Car ceux qui jouent avec des balles de 12 cm le savent bien, ils rentrent et sortent sans que personne n'y voit rien, car c'est ça l'état d'urgence. Alors serait-il possible que ces gens arrêtent la sodomie ? Le monde entier est en ruine, et le pire c'est que je vais réussir à m'endormir !

mercredi 10 février 2016

BARBELES

En courant j’ai franchi les fils barbelés, j’ai ouvert cette énorme porte en bois, j’ai enfin jeté la clé. J’ai décidé de m’enfermer. Dans ma folie je me voyais comme normal mais je me suis perdu en suivant ma folie. Maintenant ma perte de contrôle de moi-même est sous mon contrôle, je me suis enfermé pour la vie. Caresser les ombres, définir enfin mes propres couleurs, assis sur mon lit j’écoute les chiens aboyer et les portes grincer. Si je te dis qu’ici dans ma tête c’est l’enfer j’ai déjà tout expliqué, alors ma folie est le paradis. Toutes ces voix qui résonnent sortent de ma bouche en hurlant, je crie mon emprisonnement. Elles ne partent pas. Elles ne partent pas. Je m’enfonce à tuer les temps morts, assis sur mon lit, je regarde les oiseaux s’envoler et se briser les pattes dans l’air pollué épais de ces vautours, j’ai bien tenté de m’envoler aussi mais j’avais déjà les jambes brisées. Ils m’ont maquillé avec des peintures joyeuses, dessiné un sourire mais derrière lui je pleure. Il ne faut pas pleurer sinon tu effaces le sourire. C’est difficile mais la corde s’est cassée. J’ai encore mon visage hors de l’eau, juste à la surface, juste pour humecter. Respirer est interdit. Derrière l’autre porte il faut chuchoter, la pureté de l’esprit a de grandes exigences, la religion c’est la pollution et en plus ils l’ont écrit et le danger ne s’écarte pas quand on est plongé dedans. A l’extérieur dans ce monde si libre je me sens si seul à l’intérieur. Si seulement la nature pouvait gouverner, ce serait plus facile, les croix gammées seraient cassées, détachées, d’un signe affolant ne resterait que deux morceaux affolés, déportés, séparés de l’unité. Les portes continuent à grincer, je n’ai malheureusement plus peur, je préfère le mot terreur. Si tu étais à ma place tu comprendrais. Se taire c’est parler en vain, c’est ça la terreur. Si tu étais à ma place…