vendredi 26 juin 2015
DE LA MARIJUANA DANS LA COMMODE
Putain les fils de putes, à cause d'eux j'ai perdu ma médaille violette, bande de bâtards sans noms, tranquilou en mode posé devant mon ordi à découvrir quelques groupes de zik bien sympathiques pour mes tympans fêlés et BAMMMM un attentat en Isère, corps décapité, explosion, EI, arabes, islamistes, mais ça suffit ouai, bande de cons. Allez BFMTV vas-y raconte nous tes histoires à dormir debout, l'auteur présumé de l'attentat connu des services secrets français à 11h08, et BIMMM à 14h32 l'identification du suspect est en cours, et REBIMMM ils sont pas sûrs de l'orthographe exact du l'auteur de l'attentat mais on bazarde quand même son nom au cas où (sérieux si jamais t'avais le même nom t'avais la gueule par terre avec 35 gugusses en train de te hurler "à terre") à 15h13. Non mais sérieux, à qui vous servez cette nourriture ???? Ah oui j'oubliai (bah je reviens de loin 10 mois sans infos quand même), à tous les moutons qui croient que tout va bien, ils sont si nombreux à bouffer et se branler du Hollande (pas de bol pour lui c'est lui en ce moment, les autres sont à chier aussi mais lui il a choisi d'être là alors il mange et c'est tout), encore un gentil garçon cet islamiste, il avait une bonne famille, même sa femme dit qu'il était bon et gentil et que bah même que elle a rien vu rien entendu, il était si gentil ce mec qui a décapité un pauvre gars et fait péter une usine de gaz, même qu'il regardait Derrick à la télé (à mon avis c'est à cause de ça mais bon je dis ça je dis rien moi). Moi si je picole un verre de vin en lousdé ma fée le sait direct dans les dix minutes, si je mens elle le voit aussi. Mais là non rien du tout, rien vu !!!! Mais putain ouvrez les yeux, observez vos voisins, vos collègues. Quoi tu vas me dire "pas d'amalgame", mais je m'en branle moi, je ne crois en aucun Dieu, je suis déjà mort 4 fois avec ma maladie, et je suis un putain de beauf moyen français à 1500 € par mois et je constate comme tous les gros débiles comme moi (putain nous sommes nombreux vlà) que nous ne sommes pas assez pervers pour échapper à l'emprise des envahisseurs. Les médias m’écœurent à nouveau. J'ai envie de me couper définitivement du monde, supprimer internet (fait chier quand même) supprimer le moindre connard qui viendra me faire chier et le bouffer, ouai le BOUFFER, ma prise de sang n'était pas bonne du tout, des carences partout, surtout en globules rouges, en chair, en viande, faut que je bouffe un steak, un chien, un chat, un connard (moi c'est le doc qui a dit m'en fout c'est lui qu'a dit). Vas-y donne moi un pass spécial pour aller faire mes courses dans une prison, ils sont tous là à la base, que je choisisse un bon gros morceau connu des services secrets français, bordel, je vais faire un vrap avec. Et dire que j'étais cool ce matin sur ma bécane avec un petit 16 degrés Celsius dans les narines et une putain de chanson dans la tête c'était Sardou le lac du conémara pourquoi va savoir, horrible pour se concentrer. PUTAIN ma médaille violette quoi, 10 mois d'abstinence, fait chier.
vendredi 19 juin 2015
MEDICALANATURELLE
ENFIN QUELQU'UN QUI PENSE COMME MOI. ET DIRE QUE J'AI FAILLI CROIRE QUE J'ETAIS DEVENU FOU.
"Moins de médecine, plus de santé
Selon le professeur de médecine H. Gilbert Welch, auteur de « Moins de médecine, plus de santé » , les médecins se sentent souvent obligés de faire quelque chose, prescrire des médicaments, des analyses, des radios, pour satisfaire leurs patients.
Ils se sentent obligés, simplement parfois pour leur donner l'impression de les avoir compris. Ils savent en effet que, pour nombre de patients, un bon médecin est un médecin qui prescrit beaucoup de médicaments, qui n'hésite pas à leur donner un arrêt maladie ou à les envoyer chez un spécialiste.
S'ils résistent, ils courent le risque de voir leurs patients partir chez un autre médecin, plus « compréhensif ».
C'est un des effets pervers les plus graves de notre système de santé.
Pourquoi les meilleurs médecins, souvent, ne font rien
Non seulement, ce système entraîne une hausse catastrophique des dépenses de santé, avec pour conséquence inévitable que des soins par ailleurs indispensables commencent à être rationnés ou déremboursés (par exemple, le dosage de vitamine D).
Mais cette surmédicalisation a bien d'autres inconvénients cachés.
C'est pourquoi le Dr H. Gilbert Welch explique que « les meilleurs médecins, souvent, ne font rien » :
« Un médicament qui fait baisser la glycémie (taux de sucre sanguin) peut réduire excessivement le taux de sucre. Cela n'est pas bon pour le cœur ni pour le cerveau. Un scanner de la colonne vertébrale permettra presque toujours de trouver quelque chose d'anormal dans votre dos, comme cela arrive même chez les personnes qui n'ont pas mal au dos. Cette anomalie n'aura presque certainement aucun lien avec votre mal de dos, mais elle procurera néanmoins une raison de vous opérer du dos (ce qui peut entraîner de graves conséquences, comme changer une douleur temporaire en un mal de dos chronique). Si vous avez mal à la tête et qu'un scanner du cerveau ne révèle rien d'anormal, votre neurologue peut vous prescrire un examen du cou par ultrasons. Tandis qu'il vérifie l'irrigation sanguine de votre cerveau, votre radiologue peut tomber sur un petit cancer de la thyroïde. Et maintenant, vous avez vraiment un gros problème. Parce que vous subirez une intense pression pour « faire quelque chose » (bien que, en cherchant bien, on trouvera de petits cancers de la thyroïde chez de nombreux adultes). »
Le cancer de la thyroïde, comme celui de la prostate chez les hommes de plus de 75 ans, est en effet très courant et, la plupart du temps, ne tue pas. S'il n'avait pas été diagnostiqué, la plupart des patients ne se seraient jamais aperçus de rien, et seraient morts d'une autre cause.
Par contre, l'opération du cancer de la prostate provoque des problèmes d'incontinence et d'impuissance. En cas d'ablation totale de la prostate, ceux-ci apparaissent dans 93 % des cas, selon une toute récente étude danoise
L'ablation partielle ou totale de la thyroïde, elle, entraîne en cascade des problèmes de déséquilibres hormonaux, avec des effets potentiels à tous les niveaux de l'organisme, y compris le moral et la joie de vivre. En effet, les hormones thyroïdiennes régulent le fonctionnement de chacune des cellules de votre corps
Une bonne relation avec votre médecin
Que diriez-vous d'un conseiller financier qui vous dirait à chaque rencontre de faire de nouveaux placements ? D'un agent d'assurance qui vous conseillerait constamment d'augmenter votre couverture ? Ou d'un dentiste qui voudrait à chaque fois vous passer aux rayons X ?
Le fait est que les vrais professionnels n'ont pas besoin d'intervenir en permanence. De la même façon que vous pouvez vous réjouir si votre dentiste, après vous avoir inspecté la bouche, vous déclare qu'il n'y a rien à faire, ne soyez pas déçu si votre médecin ne vous fait pas d'ordonnance à la fin de votre consultation.
Ce n'est pas de l'incompétence. Bien au contraire, ce sont les meilleurs médecins, les plus sages, les plus expérimentés qui osent dire à leurs patients que le mieux est de ne pas toucher à leur problème de santé, de laisser agir les forces d'autoguérison de votre corps. "
JeanMarcDupuis
"Moins de médecine, plus de santé
Selon le professeur de médecine H. Gilbert Welch, auteur de « Moins de médecine, plus de santé » , les médecins se sentent souvent obligés de faire quelque chose, prescrire des médicaments, des analyses, des radios, pour satisfaire leurs patients.
Ils se sentent obligés, simplement parfois pour leur donner l'impression de les avoir compris. Ils savent en effet que, pour nombre de patients, un bon médecin est un médecin qui prescrit beaucoup de médicaments, qui n'hésite pas à leur donner un arrêt maladie ou à les envoyer chez un spécialiste.
S'ils résistent, ils courent le risque de voir leurs patients partir chez un autre médecin, plus « compréhensif ».
C'est un des effets pervers les plus graves de notre système de santé.
Pourquoi les meilleurs médecins, souvent, ne font rien
Non seulement, ce système entraîne une hausse catastrophique des dépenses de santé, avec pour conséquence inévitable que des soins par ailleurs indispensables commencent à être rationnés ou déremboursés (par exemple, le dosage de vitamine D).
Mais cette surmédicalisation a bien d'autres inconvénients cachés.
C'est pourquoi le Dr H. Gilbert Welch explique que « les meilleurs médecins, souvent, ne font rien » :
« Un médicament qui fait baisser la glycémie (taux de sucre sanguin) peut réduire excessivement le taux de sucre. Cela n'est pas bon pour le cœur ni pour le cerveau. Un scanner de la colonne vertébrale permettra presque toujours de trouver quelque chose d'anormal dans votre dos, comme cela arrive même chez les personnes qui n'ont pas mal au dos. Cette anomalie n'aura presque certainement aucun lien avec votre mal de dos, mais elle procurera néanmoins une raison de vous opérer du dos (ce qui peut entraîner de graves conséquences, comme changer une douleur temporaire en un mal de dos chronique). Si vous avez mal à la tête et qu'un scanner du cerveau ne révèle rien d'anormal, votre neurologue peut vous prescrire un examen du cou par ultrasons. Tandis qu'il vérifie l'irrigation sanguine de votre cerveau, votre radiologue peut tomber sur un petit cancer de la thyroïde. Et maintenant, vous avez vraiment un gros problème. Parce que vous subirez une intense pression pour « faire quelque chose » (bien que, en cherchant bien, on trouvera de petits cancers de la thyroïde chez de nombreux adultes). »
Le cancer de la thyroïde, comme celui de la prostate chez les hommes de plus de 75 ans, est en effet très courant et, la plupart du temps, ne tue pas. S'il n'avait pas été diagnostiqué, la plupart des patients ne se seraient jamais aperçus de rien, et seraient morts d'une autre cause.
Par contre, l'opération du cancer de la prostate provoque des problèmes d'incontinence et d'impuissance. En cas d'ablation totale de la prostate, ceux-ci apparaissent dans 93 % des cas, selon une toute récente étude danoise
L'ablation partielle ou totale de la thyroïde, elle, entraîne en cascade des problèmes de déséquilibres hormonaux, avec des effets potentiels à tous les niveaux de l'organisme, y compris le moral et la joie de vivre. En effet, les hormones thyroïdiennes régulent le fonctionnement de chacune des cellules de votre corps
Une bonne relation avec votre médecin
Que diriez-vous d'un conseiller financier qui vous dirait à chaque rencontre de faire de nouveaux placements ? D'un agent d'assurance qui vous conseillerait constamment d'augmenter votre couverture ? Ou d'un dentiste qui voudrait à chaque fois vous passer aux rayons X ?
Le fait est que les vrais professionnels n'ont pas besoin d'intervenir en permanence. De la même façon que vous pouvez vous réjouir si votre dentiste, après vous avoir inspecté la bouche, vous déclare qu'il n'y a rien à faire, ne soyez pas déçu si votre médecin ne vous fait pas d'ordonnance à la fin de votre consultation.
Ce n'est pas de l'incompétence. Bien au contraire, ce sont les meilleurs médecins, les plus sages, les plus expérimentés qui osent dire à leurs patients que le mieux est de ne pas toucher à leur problème de santé, de laisser agir les forces d'autoguérison de votre corps. "
JeanMarcDupuis
mercredi 17 juin 2015
mardi 9 juin 2015
DE LA GLACE DANS L'ARROSOIR
Ce sont les roues ou le volant qui ont tournés ?
Arrivés dans le garage mon break Ford et moi, ce pauvre break Ford qui vit ses
dernières heures sans même avoir eu la chance d’avoir une affiche du East
Summer Fest number five accrochée au
cul, des hurlements de partout se faisaient sentir, déboussolé j’ai couru mais
qui a mis le frein au fait ? J’ai couru, d’ailleurs je ne sais plus où j’allais
tellement les hurlements étaient insupportables et extrêmes, tiens si je
bouffais une glace moi. Ah oui les hurlements ! Donc je mangeais ma glace
en courant et attiré par le robinet du 7ème sous-sol j’ai avalé une
bouteille de vin, ouai ouai carrément, et pris un arrosoir vert, comme l’herbe
car l’herbe c’est vert mais jaune quand ça a soif, moi d’ailleurs bientôt j’aurai
les yeux jaunes à force de boire, va comprendre le truc toi, et je l’ai rempli
d’eau, du robinet du 7ème sous-sol. De l’eau sur le bas de mon froc,
ou de la pisse, après une glace je ne contrôle plus rien décidément, j’ai coupé
les fleurs qui criaient depuis que j’étais arrivé avec mon break Ford, mon
pauvre break Ford qui…ok c’est bon… sérieux y a pas eu de soleil aujourd’hui
les filles alors pourquoi vous me faites chier, et les mini-jupes alors, bordel
tu fais quoi Jésus, on veut du soleil nous les vieux pervers , pour mater les
cuisses des belles filles, même celles des moches, j’ai vu à ce sujet un
chapeau bien sympa chez Décathlon pour lutter contre les coups de chaud, l’araignée
affolée par l’arrivée subite de l’eau du robinet du 7ème sous-sol de
l’arrosoir vert comme l’herbe car …ok c’est bon… a courue comme une damnée et
moi j’ai lâché l’arrosoir…vert… et j’ai filé la bête, mais genre elle s’est cassée
la gueule, une sorte de roulé boulé dans la terre elle a fait l’araignée, une
ruse peut-être, certainement d’ailleurs car j’ai hurlé de rire avant de
constater que mon voisin était juste derrière le grillage à côté de moi et ….bah
essaie d’expliquer à ton voisin que t’es mort de rire car une araignée vient de
se péter la gueule parce que tu arrose avec l’arrosoir vert comme.. avec l’eau
du 7ème sous-sol et que du coup …je suis rentré chez moi sans rien
lui dire en fait, j’ai rempli mon arrosoir qui s’était vidé quand je l’avais
lâché quand… et j’ai regardé si le voisin était rentré aussi avant de ressortir
avec mon arrosoir vert et j’ai éclaté de rire en arrivant dans mon potager, l’araignée
était partie, certainement plâtrée la pauvre, les cris se sont tus
soudainement, il pleuvait, enfin je crois, alors je suis allé promener mon
chien dans le break Ford qui n’a toujours pas d’affiche du ESF 2015 et il a
vomi, sur la moquette verte du coffre, j’ai ouvert les fenêtre car quand il
vomi bah ça sent le vomi saumoné, j’ai vidé le container à verre dans le
container à verre, en fait c’est moi qui le rempli le truc, c’est à moi tout
seul gnarf, le chien a rebouffé son vomi, c’est bizarre cette attitude par
contre je n’ai pas retrouvé ma glace en rentrant, y a certainement quelqu’un
qui me guettait car je pose tout n’importe où alors après faut pas s’étonner de
ne pas retrouver ma glace. Je pense que je vais bien dormir même si ça me fait
chier, mais plus personne ne crie mais il y aura du soleil demain aussi, alors
je risque de manger encore une glace. YES !!!
mercredi 3 juin 2015
GOOD VIBRATIONS
La prof de français de mon Alex leur a dit en classe qu’il fallait souffrir pour écrire, Baudelaire en hologramme dans la salle, et elle dit vrai et pour une fois que je suis d’accord avec une idée de prof il serait utile de le noter sur le calendrier. Je suis en mode cool attitude depuis quelque temps, positif à en verser des larmes de joie, genre ma voiture tombe en panne sur un parking je ne ressens aucune colère, d’habitude j’aurais arraché le tableau de bord dans une violence incroyable, mais là rien. Pas même déchiré la feuille de l’électrocardiogramme. Pulsations d’un sportif au repos, inouï. Tout passe, même mon Alex qui terroriste son avenir avec des notes catastrophiques n’arrive plus à m’énerver. C’est normal. (T’inquiète fils, ça va vite revenir et te sauter à la tronche). Je suis même allé à un concert de reggae, j’aime bien mais un concert de 4 heures putain je m’interroge. Je picole moins, ouai bah sauf dimanche chez la belle-mère mais c’est comme une sorte d’abandon de soi quand j’y vais, j’ai des excuses oh ! Tu vois j’en ai perdu mon HB et mon cahier, page blanche. Je suis même devenu un fantôme à la maison, genre le type il accepte tout, pas un mot, rien, transparent, sauf que ça commence sérieusement à gonfler ma fée, celle qui me dit pourtant que je suis un pauvre taré de picoler autant, celle qui m’avait dit que je devais me calmer avant de me faire tuer dans la rue.
Alors cette prof a raison, chaque texte a sa part de souffrance, ce poison que j’absorbe me détruit, ma maladie en fond de cours qui me renvoie sans cesse les douleurs dans mon corps, alors je m’arrache les tripes et j’appuis fort sur la mine de mon crayon, comme pour graver le graphite dans l’arbre, je calcifie mes phalanges à la limite de la cassure. Pourtant il y a cette douceur qui est apparue en même temps que le printemps, mais je sais qu’elle va s’enfuir et rien que d’y penser j’en bave du sang.
Je veux revenir à mes 15 ans quand je me taillais la peau à la lame de cutter, quand je frappais les murs à poings nus, quand je m’obligeais à me regarder dans la glace alors que je ne pouvais pas me voir. J’ai commencé à écrire à cette époque, du sombre, du très sombre, les roses noires, la décadence, là où la drogue avait pris possession de mes pensées et avait écarté tous mes amis, où le seul refuge était ma chambre avec mon gros chien. Mais je suis devenu un type sage, adulte et con, dans le pré des moutons sans noms, alors c’était bien tenté de leur part mais je me suis enfuie au milieu de l’opération en arrachant les électrodes et les fils de cuivre qu’ils avaient plantés dans mon crâne. Et ma maladie est devenue une bénédiction car elle me rappelle souvent que je suis déjà mort mais qu’elle va me faire souffrir encore et encore. Je sais qu’elle s’amuse à réduire le calendrier et qu’à chaque mauvais délire je lui arrache quelques feuilles, mais je continue. Chaque concert par exemple est une journée de jeûne devenue médicalement obligatoire, mais je commence à adorer ça, cette souffrance oubliée l’espace d’un moment au pied d’une scène, ce creux au fond de l’estomac qui me permet de rester sans foncer aux chiottes. Bouffer me fait chier, dormir me fait chier, j’ai juste envie de baiser, de boire, de me torturer, d’écrire. Mais voilà, je suis monsieur Manu, le type lambda qui doit bosser et qui sait que rien ne sert à rien. Je veux que cette putain de vie que je suis en train de détruire puisse être comme je l’ai déjà écrit, dans la douleur, dans l’excès, dans la violence. J’adorais mes vingt ans pour cela quand je massacrais à coups de Doc’s un enculé qui me cherchait la merde, quand je bousculais les pédés à la gare pour les embrasser sur la bouche et vomir sur leur fringue juste après, quand je courais dans les rues de Metz avec les flics au cul, quand je m’arrachais la peau des poignets en essayant d’enlever leur putain de menotte, tout ça je veux que ça revienne car là je suis déjà mort, anéantis par mes excès, anéantis par ma volonté de rester vivant. Mais j’ai bon espoir car je reste ce sale taré et j’ai des soubresauts de folie qui m’agitent la nuit, je sens cette folie qui regagne et ça me fait plaisir. J’ai encore envie de taper contre les murs mais il faut que j’arrête d’écouter du reggae là, il faut que j’arrête de me flageoler avec mon attitude peace and love, il faut que j’arrête de bouffer des fruits bordel, putain merde !!!!J’ai cassé la mine de mon HB sur la dernière phrase, je reprends espoir, ouai, ouai, c’est bon ça !!!
Je viens de finir ma deuxième bouteille de Chardonnay et je suis heureux et terrorisé à la fois. J’ai encore réussi à les fuir, leur lobotomie n’a pas fonctionné.
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