Un chien la vie, la nuit, un feu divin réchauffe mes crampes
d’estomac mais rien ne me fait oublier que je suis ici en vie, en plein désert
au milieu de tous ces gens qui courent en plein soleil sans savoir trop
pourquoi, moi je sais que je dois rester en vie….pas eux. Quand ils regardent
cet océan de merde qui leur est servi à 20 heures et qui les engloutit à aucun
moment ils ne se disent qu’il faut arrêter tout ça. Les guerres, les insultes,
les homophobes, les chrétiens, les islamobidules, tous réunis pour la même
flambée du soir. Moi je ne dis plus rien, censuré, muselé par la loi des
dollars, je ne fais que recopier la vie sur du papier brillant pour que cela
paraisse plus joli, mais en souterrain je prépare une guerre irréelle, j’aiguise
tout ce qui peut s’aiguiser, je n’abandonne pas ma famille pour quelque
coupures de billets malfamées ou pour une cause désespérée moi, je reste vivant pour la protéger, pas comme
ces lâches qui se font sauter la tronche dans des buildings ou dans une
imprimerie dans le cul du monde. Pas comme ces chrétiens qui se joignent les
mains en croyant que cela va leur donner du courage ou l’absolution pour sauter
de ces ponts pour s’écraser la gueule 57 mètres plus bas. Pas comme ces camés
qui se remplissent les narines ou les bras de leur suicide en croyant que c’est
une vraie kifferie que de se suicider sans le savoir. A quel Dieu croient-ils
ces sans noms ou ses faux noms à nommer dans les journaux, à aucun putain de
merde, ils abandonnent leur famille, mais c’est quoi cette énergie qui les fait
être si cons. Suis-je meilleur ? Oh putain que non, sûrement pas après
avoir bu cette bouteille qui décharge son poison dans le feu. Suis-je meilleur
avec ma lampe frontale sur la tronche dehors à écrire cette merde qui n’a aucun
but que d’être une merde bien chiante à lire. Allez juste pour rire je dirais
que oui ! Alors moi je crois en une énergie que beaucoup d’illuminés comme
moi croient, je crois en l’art, celui qui te transperce et qui te faire dire ou
écrire des conneries, je crois en cet art qui t’inonde les neurocellules
auditives, je crois en cet élixir divin qui te fait prendre la tête des deux
mains ou secouer tes cervicales endormies par trop de sommeil, je crois en ces
gens qui me font espérer que ce monde peut être meilleur dans la tolérance à
travers l’universalité de la création. Tu vois juste à ce moment l’album d’Anathema se termine et rien que le
bruit des grillons me rappelle que je préfère la musique à la réalité. J’aimerai
que l’on m’aide aussi car j’ai peur de dormir, j’ai peur de rêver, cauchemarder
me ravi que plus, j’ai peur de fermer les yeux car ils se retournent et voient
tout ce noir que j’ai gardé pour la nuit. Alors j’ai un message à faire passer
quand même, et même si deux ou trois mots suffisaient à le dire, je veux que
tous ceux qui m’entourent soient comme je les ai peints sur ma toile de folie,
car je veux que ce que je vois, ce que je vis soit comme je le veux, je veux
que la tolérance s’arrête à ce que je veux, à ce que je vais écrire pour la
vie, je veux que mon intolérance à la différence soit sacrée comme votre
tolérance camouflée derrière un écran de fumée.
J’aimerai que vous arrêtiez de me raconter des histoires que
je ne peux plus croire, j’ai grandi vous savez, je sais maintenant, vous ne m’aviez
pas tout dit mais maintenant je sais et je ne vous écouterai plus. OFF
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