J'ai peur de dormir, non pas à cause de mes cauchemars, mais parce que mes nuits ne sont jamais noires alors que le jour je ne vois que du noir. Et puis je perds mon temps à dormir. J'ai peur de perdre mon temps.
mardi 22 juillet 2014
LE SOMMET DE LA TOUR EST EN TRAVAUX
Ce matin je me suis réveillé comme hier, ordinaire. Tellement ordinaire que je ne me suis même pas vu. J’ai même l’impression que je suis parti de chez moi sans m’emmener, j’ai dû m’oublier. Personne ne s’en est rendu compte.
Pourtant tout avait bien commencé quelques heures plus tôt. Aux creux d’une défibrillation, les métastases écervelées s’étouffaient au fur et à mesure que je ne respirais plus. Je transphrasai avec des filoches éphémères d’art, de culture et de musique papirique. Quelques unes s’arrêtaient un instant pour ouvrir le débat et me serrer dans leurs bras. J’ai rencontré de grandes personnes, importantes, main dans la main sur ce chemin brumeux, nous délirions d’artistes, de conditions empiriques atomisées, nous inventions des spectacles de rue sous un ciel gris, bas. Personne ne m’avait oublié même quand je me suis arrêté pour pisser. J’avais certainement trop bu. J’ai même réussi à me voir dans le reflet de ce lac immense, rouge au milieu de cette nuit. Personne ne m’avait oublié, pas même moi. Nous nous sommes séparés après une fête improbable sur les toits des immeubles tous passionnés et électrisés par ce cimetière culturel. Avant de me quitter, une filoche m’a accroché le bras pour me demander d’exploser ce clavier sous mes doigts et de ne jamais m’arrêter.
J’ai cru en moi pour une fois.
Les organismes pathogènes se sont réveillés et bousculés. Quand j’ai ouvert les yeux j’étais bien en train de pisser, debout au dessus d’un océan blanc qui essayait de me crever les rétines. Ce matin en regardant au dessus de mon épaule, personne ne m’avait attendu, tout ce peuple m’avait oublié. Même au fond de la cuvette il n’y avait plus mon reflet. Mais quand nos chemins se sont-ils séparés ?
Ce matin je suis parti de chez moi, ordinaire.
mardi 8 juillet 2014
UNE AUTRE VIE
Ouai j'écris des missives destructrices, irréelles et trop réelles pourtant.
Ouai j'explose sur les infos mal rédigées de ton monde mal rédigé.
Ouai je suis un terroriste de ma langue maternelle.
Ouai j'écris sur tout mais surtout pour rien....
Ouai je m'amuse à bouleverser tes idées, voire tes pensées d'être humano-responso-débilo-contemporo-réel.
Ouai j'envoie des messages sol-air en direction de l'humanité.
Ouai mais surtout évite de m'envoyer des commentaires, évite de vouloir me répondre, de répondre à mes nouvelles, mes essais, à mes textes, moi je veux écrire et dire, mais pas expliquer. Je ne veux pas polémiquer, car c'est Mickey qui a gagné alors n'en parlons plus.
Je suis un terroriste de la langue française, je tue avec mes mots, je tue tes idées de profano, je suis un extrémiste des mots.
Alors ce que tu lis quand tu me lis, si ça te fout la gerbe, si ça te bouleverse, si ça t'énerve, si ça te révolte, ferme ta gueule car je m'en branle de tes idées, de tes commentaires, je suis dans mon univers de mots et de dérision, dans mon cahier 17x22 96 pages conquérant, je bande sur ma mine HB, mais toi, toi tu m'emmerdes et je ne t'aime pas.
Si tu veux dialoguer avec mon esprit, écris, construis, établis des idées, des réponses à ce que j'écris de l'irréel approfondi, et seulement, si et seulement si, après on discute devant un verre de vin ou mille. Mais pitié, évite tes commantaires stériles genre je kiffe je kiffe pas. Tu ne fais pas parti de mon univers car je suis un terroriste des mots et je vais faire péter la Tour Eiffel, au moins le premier étage. C'est où Paris ?
Ouai j'explose sur les infos mal rédigées de ton monde mal rédigé.
Ouai je suis un terroriste de ma langue maternelle.
Ouai j'écris sur tout mais surtout pour rien....
Ouai je m'amuse à bouleverser tes idées, voire tes pensées d'être humano-responso-débilo-contemporo-réel.
Ouai j'envoie des messages sol-air en direction de l'humanité.
Ouai mais surtout évite de m'envoyer des commentaires, évite de vouloir me répondre, de répondre à mes nouvelles, mes essais, à mes textes, moi je veux écrire et dire, mais pas expliquer. Je ne veux pas polémiquer, car c'est Mickey qui a gagné alors n'en parlons plus.
Je suis un terroriste de la langue française, je tue avec mes mots, je tue tes idées de profano, je suis un extrémiste des mots.
Alors ce que tu lis quand tu me lis, si ça te fout la gerbe, si ça te bouleverse, si ça t'énerve, si ça te révolte, ferme ta gueule car je m'en branle de tes idées, de tes commentaires, je suis dans mon univers de mots et de dérision, dans mon cahier 17x22 96 pages conquérant, je bande sur ma mine HB, mais toi, toi tu m'emmerdes et je ne t'aime pas.
Si tu veux dialoguer avec mon esprit, écris, construis, établis des idées, des réponses à ce que j'écris de l'irréel approfondi, et seulement, si et seulement si, après on discute devant un verre de vin ou mille. Mais pitié, évite tes commantaires stériles genre je kiffe je kiffe pas. Tu ne fais pas parti de mon univers car je suis un terroriste des mots et je vais faire péter la Tour Eiffel, au moins le premier étage. C'est où Paris ?
Inscription à :
Articles (Atom)