samedi 28 novembre 2020

DES SACS DE BILLES ET MES TONGS


Il faut accepter de devenir équipé comme un vieux, ou blessé, ou très con, et de plonger dans le vide, ce n’est pas l’origine d’un homme triste de plonger dans le vide, mais pourri tu peux facilement dans une lutte sans couilles être absorbé par le vide. Tu te lèves le lundi et mardi et juste toute une vie dans un centre du milieu à gauche vers la droite comme un esclave enchainé qui part vers l’autre bout du monde, le creux dans le ventre, les phalanges usées d’un mort qui se réveille dans un cercueil du lendemain, hermétique comme un jeudi, la télé, et un putain de robot multifonction comme un calmant pour une mire TF1 sans fin, une dose de pluie, d’acide, de poison, et juste un peu l’info de ton destin sur un écran digitalisé, tu veux quoi, la recette du bonheur, regarde ta gueule tu es belle à mourir de peur. Il y a un moment dans une autre vie on bouffait des pizzas dans les poubelles, maintenant tu snapchat avec une application et tu manges dans les entrées d’un immeuble avec des pizzas garnies de merde d’un livreur afghan ou béninisé. Pour peu que tu aies commandé une pizza au jambon, comme du velours tu vas manger des crachats. Rallume le four pour faire sécher l’oxygène ou l’acide quand tu avales. Plus personne ne danse dans les rues, juste des gilets de couleur sans rêves, plus personne ne se tient la main devant une triste foule devant une communauté devant les pompes funèbres. Alors tu cours dans les couloirs de chez Amazon pour jouer le bien-portant, bien placé dans un Friday connection, oui tu cours, cours  cours cours, parce que derrière ta gueule de putain tu kiffes les publicités, tu chasses la PS5 à deux sous, vas-y éjacule. Oh putain il y a une manif, j’cours, oh putain il y a des débiles qui défoncent une boucherie, j’cours, oh putain il y a des migrants qui se font manipuler et placés sur une place publique, j’cours direct contre les CRS en bleu gyrophare, oh putain ils ont fermés les librairies, j’cours mais je ne sais même pas écrire un post sur facebook sans faire une seule faute au paradis, oh les chasseurs chassent, j’cours mais je ne vais jamais dans une forêt pour écouter le chant des rossignols, oh il y a des meurtres au couteau tous les jours, j’cours mais je n’achète même pas un flingue pour flinguer le cancer dans les beaux quartiers, oh les banques se gavent, j’cours mais j’ai un putain de bon compte bancaire pour pouvoir acheter l’essence de ma putain de bagnole thermique. Alors maintenant arrêtes de me la jouer triste pauvre gauchiste solidaire tu fais tout par satellite pauvre con. Un petit virus et tu moutonnes avec tes gosses sans les envoyer à l’école, demain on lâche le confinement et tu cours devant les grilles des écoles pour lancer tes mioches au-dessus du portail. Pas le temps de pleurer, juste avant les vacances c’est juste pas possible, il faut que tu lâches tes comptes illimités dans une serviette ou un transat au bord de mer, le virus collé sous tes tongs. Il est tard encore, des mots par milliers plantés dans mon calibre douze, comme une bombe direction hirojour, même pas la possibilité d’aller au troquet pour me saouler la gueule, alors je planque dans le coffre de mon panzer le corps du Christ, ça va mal finir, je vais encore courir contre les flics tout nu avec une attestation noire dans les poches et quelques grammes planqués dans la doublure de ma capette kiabi. Allez j’en ai encore trop écrit, dans un délire Chardonnay, fuir la réalité, enfouir ma vie dans une feuille de papier creusée avec du HB. Je pense que je suis assez vieux pour aller dans un espoir à l’abattoir, l’espoir de voir des profs défoncés n’est plus possible, ils se font décapiter sans pouvoir boxer juste pour être un peu vulgaire, solidaires avec des images qui ne viennent pas d’Epinal mais d’un éducation qui peut gagner de l’argent sous le soleil des soirées parisiennes avec des corps garde du cœur, tu sais les pilules pour mourir sous les kalachs, qui peut maintenant être nu sous les étoiles sans être dans les posts des supermarchés de la toile, comme une ligne de bonheur virtuelle. Hier dans les campagnes on fumait la fumée dans la gueule face aux vents, les vents du printemps, de l’automne et du soleil dans les yeux au creux des crépitements d’un feu. Maintenant les jeunes baisent en prison et bouffent des bananes bio emballées dans du plastique, est-ce que tu vois le monde qui se meure. Moi je l’entends, quand les bagnoles hurlent dans les rues, une génération de sourds. Ils sont tous morts au fond de ma littérature.

Madloonflayed-2020 – ne t’approche plus de moi, je suis un peu trop toxique, la fumée de mon âme va te brûler les yeux, j’ai juste un peu trop de liberté au bout de mes doigts et tu n’es pas vraiment prêt à me suivre sur le chemin, trop de fleurs, trop de lumière, trop d’amour, ce n’est pas fait pour toi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


 

mardi 24 novembre 2020

ÇA C’EST VRAIMENT TOI, ÇA SE SENT !


Toi qui va lire cette merde, dis-toi que j’ai une explication pour chaque phrase, que cela te plaise ou non ! J’ai fait le tri dans les amis FB, fais pareil si ça te dérange de me lire, dans tous les cas casse-toi d’là t’es pas d’ma bande, casse-toi tu pues!
Ce n’est pas moi qui vais Place de la République pour défendre les migrants.
Ce n’est pas moi qui vais dans la rue avec un gilet jaune pour réclamer une réduc de deux euros par plein.
Ce n’est pas moi qui a un gilet orange fluo CGT et qui demande plus ou moins de retraite.
Ce n’est pas moi qui mets une écharpe arc-en-ciel pour faire comme si en haut d’un escalier parisien.
Ce n’est pas moi qui suce la quenelle d’un élu écolo.
Ce n’est pas moi qui suis responsable des inondations à Venise.
Ce n’est pas moi qui me masturbe devant un match de l’OM contre le PSG.
Ce n’est pas moi qui file de la tune pour venir en aide aux koalas cramés en Australie.
Ce n’est pas moi qui soutiens la communauté noire de France.
Ce n’est pas moi qui applaudis le personnel soignant à vingt heures.
Ce n’est pas moi qui sors sans attestation de déplacement juste pour faire chier les forces de l’ordre.
Ce n’est pas moi qui organise des fêtes clandestines juste pour faire le buzz.
Ce n’est pas moi qui roule en véhicule électrique en deux mille vingt.
Ce n’est pas moi qui suis responsable des attaques au couteau dans toute la France.
Ce n’est pas moi qui regarde bêtement ce soir Macron à vingt heures bien calé dans un canapé.
Ce n’est pas moi qui ai défoncé les tours jumelles.
Ce n’est pas moi qui laisse interdire des rues à nos filles en mini-jupes.
Ce n’est pas moi qui les agresse non plus et qui laisse faire ces fils de putes les agresser ou les tuer.
Ce n’est pas moi qui laisse des prêtres se faire égorger dans les églises catholiques.
Ce n’est pas moi qui ai tué Alexia.
Ce n’est pas moi qui remplis les lits de réanimation au CHU.
Ce n’est pas moi qui n’en ai rien à foutre du Covid.
Ce n’est pas moi qui laisse partir en couille les mots français du dictionnaire.
Ce n’est pas moi qui ai tué Georges Floyd et qui s’abaisse devant les minorités.
Ce n’est pas moi qui en deux mille quinze était Charlie et qu’en deux mille vingt n’y est plus.
Ce n’est pas moi qui soutiens Sophie Pétronin qui veut repartir.
Ce n’est pas moi qui laisse des élèves décapiter des enseignants.
Ce n’est pas moi qui vais baisser les yeux devant toi.
Ce n’est pas moi qui pleure aujourd’hui et qui a voté Macron en deux mille dix-sept pour faire comme les autres ou pour écouter les recommandations de Loran, soi-disant punk.
Ce n’est pas moi qui fais semblant d’être de gauche pour faire bien devant les copains sans jamais aider physiquement et concrètement qui que ce soit dans la merde.
Ce n’est pas moi qui laisse les abeilles crever juste pour sauver trois betteraves.
Ce n’est pas moi qui soutiens les libraires qui sont obligés de fermer et qui ne lis même pas une bande dessinée de toute sa vie.
Ce n’est pas moi qui boycotte Amazon et qui achète quand même un téléphone made in china.
Ce n’est déjà pas moi qui prends un forfait à cinquante balles pour avoir internet sur mon phone.
Ce n’est pas moi qui lèche le cul aux artistes pour se la jouer sans jamais rien leur acheter.
Ce n’est pas moi qui ne vais pas boire trois litres de vin juste pour ne pas choper un putain de cancer.
Par contre tout cela, c’est vraiment toi ! Pas vrai ?
Madloonflayed©-2020-Et si tu veux je refais le même texte à l’envers avec les explications, histoire de te faire fermer ta gueule.



samedi 21 novembre 2020

UN FILET DE CONNERIES OUAI


Mais qui s’émerveille ici ? Mais qui remplit sa journée de rêves ici ? Mais qui est vivant ici ? MOI !!! Toi ? NON !!!

Qui s’émerveille de regarder un croissant de lune à  vingt et une heure vingt-sept un vendredi soir dehors en novembre, de repenser à bonne nuit les petits et nounours en la regardant ? Qui fait ça en deux mille vingt ? Bah moi !

Qui s’émerveille d’écrire les heures les minutes les années et tous les nombres et chiffres en toutes lettres, qui peut s’enrichir de ça ? Qui de vous a envie de sortir du digitalisé avec vos montres connectées qui calculent le nombre de calories perdues à chaque fois que vous allez aux chiottes ? Toi ? Non !!! Bah moi ! Je n’ai même pas de montre normale avec des aiguilles.

Qui s’émerveille d’écouter de la musique sur une platine…ah bah toi parce que c’est tendance….Moi ? Non ! Je n’aime pas la mode ni les tendances, je préfère laisser ça aux…

Qui s’émerveille d’écouter et d’analyser la musique et les notes de Pierre et le loup ? Toi ? Non ! Bah moi et en boucle !

Qui s’émerveille de mesurer sans mètre n’importe quel objet et de trouver au centimètre près la bonne mesure ? Toi ? Non ! Bah moi et tous les jours !

Qui s’émerveille devant un piaf qui prend son bain dans une coupelle d’eau ? Bah moi et qui suis capable de piafpiafer pendant des heures avec mes amis piafs.

Je te demande alors : de quoi es-tu capable de t’émerveiller en deux mille vingt ? De ta montre connectée, de ton Iphone dix-neuf, de tes enfants stressés par les masques type IIR, de ta dégénérescence d’accepter les doigts que le gouvernement te mets dans le cul, d’ailleurs à ce niveau ce sont presque des bras…en fait je crois que tu ne t’émerveilles plus que de tes propres conneries, que de ta propre vie, sans jamais regarder plus loin que ta petite vie monochrome.

Je suis tellement fier de ne pas appartenir à ton univers, à ta vie, à tes envies de merde car quand tu t’émerveilles de croire que tu niques le monde en recevant deux de tes connards d’amis en plein confinement je suis tout seul dehors en regardant les étoiles, et rien que le fait de me dire que je suis le seul à le faire en deux mille vingt m’émerveille.

Je te laisse à ta vie trépidante, remplie de vide et de tellement d’amis qui s’en branlent de toi, en ce qui me concerne je dois encore regarder un tableau que j’ai acheté à un artiste hors du commun, je dois encore regarder chaque traits, je dois encore m’émerveiller de ce talent, je dois encore rêver de solitude, je dois contempler ma réussite d’être maintenant tout seul et aimé de personne, je dois…

Madloonflayed©-2020 – DEUX MILLE VINGT

 


dimanche 8 novembre 2020

MON AME SUR LES GRAVILLONS


Ton visage ressemble à tes aisselles, pourrait-on te confondre  avec un sourire, ton indétermination à rester avec une gueule de mépris, de longs poils comme un semblant de barbe et ta gueule devant cet exercice de quelques journalistes baisés. Tu ouvres cette bouteille et pianote quelques doutes. Les abeilles prennent leur stupéfiant sans contrôle de police, dehors sans attestation juste pour une heure j’ai pris plus que trois barres de shit juste pour faire pisser le chien, j’ai hésité à les faire disparaitre, mais ils ont balancé un drone. La loi inflige une souffrance à quelqu’un qui n’a fait souffrir personne (alias Buk). Relève un peu plus ta robe, jusqu’en haut de tes cuisses, montre leur un peu plus, les frontières en rut et le feu au fond de ton âme. Des pseudos anarchistes qui répondent au nom de Jésus mais ils vivent dans des apparts multicolores, violacés par l’ordinaire, réservistes de la gauche au pouvoir de la droite comme l’armée de tes nuits, la vérité dérange les personnages, il faudrait tout raconter, le pouvoir, la petite sucette que tu lui soumets en descendant dans la rue pour crier plus jamais ça, il se régale de ta sueur, de ta pancarte et toi tu imagines qu’il va t’entendre. Les flammes de l’enfer m’ont déjà dévoré au moment où plus aucuns mots ne me parvenaient, je peux me lever à trois heures du mat juste pour te regarder fuir ton ignorance et ton silence. Alors je t’en supplie, arrête de me dire ce que tu veux, ce que tu es capable de ne pas faire, arrête de me décevoir, avec ton militantisme de prolo bourgeois, avec ta gueule de nain de jardin, avec tes descentes au centre-ville de Nancy avec ton gilet orange fluo et tes idées d’un chargeur de charbon pour faire avancer une loco électrique, arrête de croire que tu as le nombril le plus gros du monde même si c’est vrai, arrête de t’inventer une vie. Bon bah ça c’est fait, au suivant ! Bon sinon nous sommes tous Charlie, nous applaudissons tous à vingt heures…ah merde ça c’est fini faut pas déconner non plus ils ont mal au fond de l’hypocrisie ces anarko-dépendants. ET LES ARMES BORDEL !!!!! Allez comptez sur la chance les amis !!!! C’est mieux et plus réaliste !!! Un deux trois soleil !!! Tadin j’ai vidé la bouteille.

Madloonflayed©-2020- La Terre est toujours aussi transparente.