samedi 28 mars 2015

PLACE FOR MY HEAD

Je me vois assis sur ce magnifique banc en bois massif regardant les moulures accrochées au plafond gigantesque du conservatoire de Nancy. J’entends le son vibrant sortir de cette pièce au travers de cette porte immense arrachée à un château fort ça c’est sûr, ce son que mon grand frère fait sortir de son corps d’harmonie, ce bidule immense que mon père peine à mettre dans la Renault 12 TS verte à chaque fois. Mon grand frère ce musicien, ce prodige, je vois aussi son professeur de musique les yeux décrochés d’admiration. Je me vois surprenant mon père refoulant ses larmes en écoutant son fils prodige, mon grand frère, ce putain de musicien, mon grand frère modèle qui va certainement intégrer le Grand Conservatoire, oh oui, ça c’est sûr qu’a dit son professeur de musique, oh oui. Je me vois assis sur son lit à toucher ce gros bidule en cuivre, énorme, même que mon grand frère il use les torchons de ma mère à force de le nettoyer ce truc. Impossible de souffler dans ce putain de bordel, quelle merde. Mon grand frère lui il te sort des sons de ce truc, de la musique, c’est beau. Mon grand frère ce prodige, ce musicien, la fierté de son père. Je me vois assis dans la cuisine en face de mon père devant une assiette de ratatouille et j’entends mon grand frère dire à mes parents qu’il arrête la musique, définitivement, il ne veut plus faire de musique, mon grand frère qui va intégrer une école prestigieuse de musique. Je me vois assis en face de mon père, la tronche descendu de 25 étages au moins. Je vois ses larmes derrières ses yeux, mais il ne pleure jamais mon père, oh non jamais. Je n’ai jamais remangé de ratatouille depuis, jamais.

Je me vois là, planté devant le kiosque de la pépinière à Nancy, devant mon père musicien, dans cet orchestre avec son beau costume et sa deuxième voix entre les mains, cette clarinette, magnifique, rangée dans son écrin de velours rouge le soir. Il est magique ce papa, avec ses cheveux noirs comme le charbon et sa moustache. C’est mon papa qui joue de la clarinette, si si c’est mon papa. Vas-y bouge ton vélo avec les petites roulettes derrière, moi je fais du vélo sans roulettes car mon papa joue de la clarinette, même qu’il est musicien à la Vaillante Saint Fiacre de Nancy. Je me vois parcourant les rues de Nancy accroché à son bras, mon papa, ce musicien, même que mon papa il connait tout le monde, même les putes de la place Saint Evre. Ces putes qui me caressent les cheveux, mais mon papa il est le copain des putes, c’est parce que mon papa il est musicien et tout le monde le connait, même les putes. Partout où l’on va, tout le monde connait mon papa, ce musicien à la moustache finement taillée. Impossible de souffler dans cette putain de clarinette, quelle merde ce truc, mais mon papa lui il est musicien et il t’arrache les poils des bras et d’ailleurs quand il joue de la clarinette. Quand j’ouvre cette mallette en cuir avec son écrin en velours rouge à l’intérieur, c’est comme si un pantin désarticulé allait sortir de ce bordel, j’ouvre tout doucement en penchant la tête vers l’intérieur. Et là il y a la clarinette de mon papa, ce musicien ce prodige, toute noire brillante avec ses boutons partout, même que mon papa il bousille les torchons de ma mère tellement il frotte cette merveille. Je n’ai jamais touché de lingot d’or mais j’ai touché la clarinette de mon papa, ce musicien que tout Nancy connait « Tiens c’est le fils de Régis, futur musicien lui aussi non ???!!!! » Je me vois devant cette maison en construction à la campagne, loin de Nancy, et je vois cette mallette noire rangée dans cette armoire, elle ne sort plus jamais, mon papa travaille trop. Je me vois assis en face de mon papa, dans cette cuisine, devant une soupe de légumes, les yeux ouverts sur ses doigts, ses doigts magiques, ceux qui touchent les boutons de la clarinette. La mallette n’est jamais ressortie depuis et je déteste la soupe de légumes.

Je me vois debout devant le jukebox de mon oncle, le patron du bar du point central de Neuves-Maisons, frémissant au son d’Elvis Presley, même que mon oncle il a les mêmes rouflaquettes qu’Elvis, on écoute du Rock’n’roll chez mon oncle. Tiens c’est le fils de Régis, c’est un bon gamin lui, futur musicien lui aussi Non ???? Et je peux jouer au billard sans payer moi et au flipper aussi parce que je suis le filleul de Christian et le fils de Régis même que mon oncle c’est le patron et même que sa femme c’est la plus belle femme du monde.Et à la radio dans le bar c’est mon cousin qui cause car il est animateur sur NRJ, même qu’il connait des gens importants parce que c’est un artiste, il a une voix que personne ne peut avoir. IL est célèbre mon cousin et il passe de la bonne musique et il connait plein de grands musiciens. Je ferai de la radio moi aussi. Mon oncle a fermé le café  du Point Central et je n’entends plus mon cousin à la radio, mon cousin l’ami des musiciens. Mais je m’en fous moi j’écoute la radio et même que je suis fan d’Elvis Presley, j’ai même acheté la même moto que lui.

Je me vois assis sur cette chaise d’école inconfortable, cette putain de chaise qui va me ramollir les fesses ça c’est sûr. Je suis assis à côté de ce grand là, mon dieu qu’il est grand, la prof d’anglais nous a mis ensemble, Didier Manuel et moi. Ça doit être un délire qu’elle s’est fait, Didier Manuel Mini ça va plus vite pour nous gronder. Lui et moi sommes trop forts en anglais et du coup nous n’avons plus le droit de lever le doigt, ça craint. Didier me chope souvent mon cahier et il dessine dessus, ça c’est sûr je vais encore me faire engueuler moi avec ses conneries. Il dessine trop bien, des dragons, des requins, des aigles sur des poignards. Même que j’ai peint l’aigle sur les tiroirs de mon bureau dans ma chambre, et il est toujours là, l’aigle de Didier. Lui c’est un artiste mais moi je ne sais pas où il est après. C’est sûr qu’il est devenu un artiste. Je me vois assis devant cet article de journal, c’est Didier, il est comédien et Directeur du TOTEM, même que je ne suis jamais allé au TOTEM. Alors je l’ai revu Chez Paulette et il ne m’a pas reconnu, mais c’est un grand artiste, alors c’est normal. Je me vois assis sur mon canapé l’ordinateur sur les genoux avec une assiette de je ne sais plus quoi, heureusement sinon je n’en mangerai plus, je ne le vois plus, j’espère le revoir, cet artiste, Didier Manuel.

Je me vois assis (putain on va finir par croire que je suis un gros fainéant) dans cette pièce d’un appartement au cœur des cités mosellanes, Fabrice le beau guitariste et mon pote, le grand Nicolas Kézic, chanteur des Tympans Fêlés, son frère à la basse et un dingue à la batterie, tous beaux comme des dieux, même que j’assiste à toutes leurs répètes.  Des putains de musiciens, même que Nicolas est à côté de moi en cours de mécanique des fluides, même qu’on ne comprend rien, mais c’est un putain de chanteur. J’ai été en prison juste parce que j’ai voulu suivre les Tympans Fêlés, dans une 4L, les menottes aux poignets, hein commissaire, 4 heures de dégrisement dans une cellule, Tof ne dit plus rien, Fuck the law, GO !  Même que Nicolas c’est un putain de chanteur écorché, un vrai artiste, mon frère d’une autre vie. Je ne bois plus de bière depuis !

Je me vois assis sur mon lit, en face de Tof, ce musicien compositeur interprète, l’homme à la guitare, ce poète, un type hors norme, un écorché de la vie, nous deux créant l’avenir de la musique actuelle, one by one by one. Tof je te dois mes textes, mes inspirations, mes délires, ma vie !!!!! Je me vois courant dans ces rues armé de bombes de peinture, délirant sur les blues brothers, goooooooo !!!! Je n’ai jamais autant appris à coté de toi, mon frère, mon colloc, mon ami de toute une vie, toi ce musicien compositeur, toi qui écrit des musiques juste pour dire OHHHHHHH !!!! Toi ce skin avec tes docs, toi le militant des droits d’êtres humains, je me vois te serrant dans mes bras, fuck the law ? Tu as disparu dans une secte priant un dieu qui ne veut que ton malheur. Fuck !!! Je me vois en bas de ton appart priant que tu sortes de cet enfer, Arggghhhhhhhhhhh Tof tu me manques tellement, je ne reste qu’une moitié de moi sans toi. Toi ce musicien compositeur poète disparu, go !!!!! Je me vois mort sans te retrouver, putain quelle merde !!!!!

Je me vois assis sur mon canapé, un bout de pizza en travers de la gueule en train de regarder Jack White sorti d’un dvd offert par ma fée, j’ai les yeux grands ouverts, ce Jack White ce putain de musicien, le meilleur de tous. J’entends mon fils me dire qu’il veut s’inscrire dans une putain d’école pour devenir régisseur de son mais pas que… il veut devenir ingénieur de son, un putain de type avec des oreilles hors normes. Il veut rentrer dans une école pour avoir un DMA régisseur de son et après il veut entrer dans une spirale pour être ingé son.  Il me dit qu’il ne veut pas vivre sans cette musique en permanence dans ses oreilles. FUCKKKKKKK . C’est un putain de musicien avec un talent inespéré. Je me vois debout, dans cette salle, sa mère et moi nous lui avons payé des cours de guitare, même que sa prof de musique elle est un peu Rock’n’roll avec ses dreadlocks et son jean troué, Roxane qu’elle s’appelle, une prof déjantée. Je me vois assis à la fête de la musique, mon fils sur scène tenant fort sa Cort, sérieux c’est mon fils qui joue là, cette gueule d’ange qui joue du Rock’n’roll, mon fils ce musicien. J’ai reçu quelques années plus tard un sms de mon fils qui m’envoie une photo de lui avec François le chanteur de Pigalle, ce chanteur que j’avais vu 26 ans plus tôt en concert à Epinal, mon fils est en boîte avec ce putain de musicien légendaire, un sacré bonhomme, mon fils ce musicien. Alors  je continue de manger des pizzas mais je ne sais pas si je dois pleurer de joie ou hurler de douleur. Je me vois assis sur mon lit, les yeux dans les paumes de mes mains trempées, je pense qu’il y a eu  une erreur de conception quand mon papa et ma maman ont décidé de me concevoir, je suis tout gris au milieu de cygnes tous blancs, je sais faire les jeux interdits sur une corde à la guitare, c’est déjà ça.Je pense que je ne fais pas parti de cette famille d’artiste, il y a eu une erreur. GAME OVER.

mardi 17 mars 2015

TOUS LES JOURS....POUR SORTIR

La lumière n'était pas allumée, la porte entre-ouverte, j'ai poussé ce bout de papier du bout du pied. Fait chier. 
Armé d'une pioche j'ai attaqué cette butte de terre dans l'espoir d'en sortir, je n'avais pas pensé qu'il y avait des êtres vivants sous terre, j'ai allumé ma clope et regardé ce vers de terre coupé en deux, pourquoi lui, pourquoi j'ai fait ça. Fait chier.
J'ai pensé que creuser avec mes doigts serait moins mortel. Fait chier.
J'ai finalement commencé à voir un rayon de soleil, je ne pensais pas non plus qu'en étant sous terre on pouvait un jour voir le jour. Fait chier.
La bétonnière était électrique mais ça n'a pas suffit à me réveiller, même avec les doigts coincés dans l'engrenage graisseux. J'ai juste cru entendre une armée de vers de terre m'insulter. L'être humain se doit de détruire toute vie pour s'étaler sur sa chaise longue la gueule en plein soleil. Fait chier.
Un à un les agglos de béton s'empilent, je ne sais même plus où sont les vers de terre. Il fait si chaud. Un à un je rempli ces agglos de béton et la terre a disparu mais je n'entends plus les vers de terre, ils étaient si agressifs. Dix par dix les agglos s'empilent, les doigts rongés par le ciment je bois ma clope et fume une bière. Fait chier.
Je n'arrive plus à sortir les bières au dessus des agglos. Les vers de terre sont partis, je sais qu'on ne parle pas à un mec bourré sous terre. Je ne vois plus le soleil, il n'y a plus de lumière, je ne sais plus si j'avais appuyé sur ce putain d'interrupteur. Pris de panique j'essaie d'enlever les agglos empilés mais il fait si chaud, c'est impossible. Fait chier.
Je gratte le béton avec mes doigts, putain je me suis enterré vivant, j'avais peur des vers de terre. J'entends rire derrière le mur, les vers de terre m'ont piqué mes bières les salauds. Les doigts en lambeaux et en sang je joins les mains et je prie. D'un coup de pioche je me défonce le crâne, j'entends rire derrière le mur. Fait chier.
Oh!

BAGDAD RODEO - "Dis moi papa"

dimanche 8 mars 2015

J'ECRIRAI POUR TOI, PARCE QUE....

23H01, je me retrouve dehors, je glisse lentement sur les trottoirs de mon putain de village, -4,3°c à mon poignet (ouai j'ai la même montre que Gérard Holtz), je regarde ce ciel étoilé, magnifique, une chouette décolle mon slip en s'arrachant de ce cerisier mort gelé, mais tout est calme, un volet se ferme, ça sent la merde et les vaches se cognent la tronche dans les barreaux de leur prison hivernale, je passe le long du cimetière pour rejoindre ce chemin sale défoncé par les cons, ces tracteurs ces enculés je pisserai sur vos tombes, plus un bruit, sauf cette chouette qui me fait vraiment flipper. Tout est calme et endormi. 
Pourtant n'entends-tu jamais ces grognements, ceux qui viennent du ciel, de la Terre, un grondement sourd, profond venu de nulle part. Tu lèves les yeux au ciel et tu crois que tu es trop bourré mais pas un avion ne sillonne l'espace et ce grondement est toujours présent. Ce soir encore je les ai entendu, profonds et angoissants, je suis bourré en overdose mais je sens, affublé de ce putain de sixième sens.
Alors je reste persuadé que ces bruits lourds viennent de Dieu, comme une mise en garde. Ce n'est pas mon imagination, toi aussi tu as déjà entendu ce bruit, ce grognement, ne me dis pas le contraire. Dieu intervient, nous avons déclenché sa colère. Un signe bien inquiétant, bien plus inquiétant que ces banlieusards chômeurs qui foutent la merde en plein Paris avec des kalach et dessoudent quelques dessinateurs réactionnaires. Moi je pense que c'est une transformation planétaire, paut-être cherche-t-il à inverser les pôles. Toutes ces catastrophes naturelles tu y as pensé ? Inversion des pôles. Pourquoi ? Parce que tout le monde se fout de la Foi.
Je suis sûr que tu as déjà entendu ces grondements. Tout cela est pour bientôt, je l'ai encore entendu ce soir et tu verras, ce ne sera pas des attentats de quelques bouffons, ce ne sera pas une énorme comète qui va dégringoler du ciel pour nous écraser la gueule à la Spielberg, oh non, ce qui nous attends est bien pire encore. Laisse les prier, religion contre religion, j'ai les dents blanches moi mon pote, Dieu nous demande d'agir maintenant car l'échéance est pour 2016, oui oui 2016, il nous demande de chasser l’impureté qui prolifère dans notre pays, sur la planète. Pourquoi 2016 ? J'aurai dit 2017 tu te serrais empressé de rapporter ça à la politique. Mais rien de politique dans ce que j'écris ce soir, la planète est sale et il faut la nettoyer, maintenant.
Dieu nous prévient et il faut l'écouter putain !!!!

samedi 7 mars 2015

LES PÔLES OPPOSES

Oh cette putain, j'ai une patate d'enfer moi ce soir, genre je peux me battre avec un ours, là, tout de suite maintenant. Limite s'il ne faut pas que j'aille courir dehors, sprinter avec une gt turbo. BIM BIM les séries de pompes s'enchaînent. OH YES Woawwww 46 ans et je grimpe au crépi de cette baraque, Adrianne !!! Ah ouai je sais ma belle, tu ne t'appelles pas Adrianne, mais c'est pour l'histoire, je suis juste à donf là. Les gouttes comme des bouteilles d'eau de 2 litres sur mon front. Allez !!!!! Ouai oaui ok ce matin j'étais un peu mou du genou, mais regarde moi là, tout de suite, regarde cette santé!!!! OH regarde!!! Ouai bah je suis pas du matin moi, je vis facilement la nuit, oui je suis d'accord, j'ai des doutes sur le fait de la compatibilité de la vraie vie, oui mais regarde cette énergie là maintenant. Il n'est pas costaud ton homme là ????Hein ????! Moins de bruit ?! Oui je sais faire ça aussi, oui on va regarder un ptit film tranquille pépère à la télé...ok.... sinon ça te dérange si je vais courir après ?.......

mardi 3 mars 2015

QU'EST-CE QUE JE FOUS ENCORE LA A BOUFFER CETTE CERISE BLEUE

J'étais là assis sur ce rocher accroché à cette branche par une corde. Je veux bien t'expliquer mais qui je deviens pour te raconter tout cela. Dis le moi. 
La capuche accroché sur les oreilles je me balance face au monde, les yeux écarquillés, les larmes sur les joues (reste les yeux grands ouverts et tu verras)(enfin tu verras que tu pleures car en fait tu vois plus rien du tout au bout d'un moment)(putain de parenthèses pfff)(en fait j'essaie d'être drôle un peu car le texte est à mourir).
Je suis ici assis depuis si longtemps que j'ai dû sodomiser mes escarres pour survivre. Assis les jambes tendues je me balance sous la canopée, bien à l'abri de l'horreur que je vois juste en bas. De toute façon je suis trop haut pour sauter pour espérer sauver le monde. Alors j'observe le désastre, peut-être un peu amusé, sauf que... Je vous salue Monsieur, au plaisir de vous revoir. Sauf que... Il est mort d'une balle en pleine tête. Je me balance et j'ai si chaud, c'est l'été on dirait non ?! J'attends, c'est drôle mais je pense qu'il faudrait arrêter, et s'il pleut ? Je suis à l'abri, beaucoup trop haut assis sur ce rocher en haut de cet arbre, les gouttes ne remontent pas n'est-ce pas ? Si je saute de toute façon je vais mourir ça c'est sûr. Alors j'observe, me balance... Et s'il y a le feu ? Je me balance et j'ai encore assez de souffle pour te dire d'aller te faire foutre.
Alors il y a bien cette salope de mouche qui se pose sur moi de temps en temps, elle vient m'emmerder. Mais c'est la vie. Enfin c'est surtout une putain de mouche.
Oh merde je regarde encore en bas et mon ombre est si petite. T'as pas une bière ? A force de regarder mon ombre à la lumière j'arrive à me perdre. Mon visage est couvert de sang. Je ne vois plus cette mouche, c'est bizarre.
Alors je vais sauter de ce rocher accroché à cette corde dans cet arbre, mais quand même, c'est haut. Allez demain promis je saute.
Il faudra aussi nous dire adieu sous la lumière c'est mieux.

Deportivo - La Salade

John Fante - Demande à la poussière

"Je suis comme un homme qui aurait soif et qui tiendrait un verre à la main, alors je marche dans cette rue, malade mais sans avoir mal." La trilogie de John Fante avec mon héro Arturo Bandini relue pour la deuxième fois, une fois tous les vingt ans, j'adore.