vendredi 14 juin 2013
MARIAGE POUR EUX
Je me rappelle de ces mariages, ceux qui te font sortir sur le trottoir et applaudir les mariés, une superbe femme et un homme rayonnant, calés dans leur superbe voiture décorée, dans un concert de klaxons. Dans un sursaut de chrétienté, je leur lançais une prière pour qu'ils vivent heureux et sans peines. Aujourd'hui, tout a changé, j'entends toujours ces klaxons, sauf que je ne me précipite plus sur le trottoir, je guette derrière les rideaux, comme une petite vieille qui guette les jeunes en les traitant de petits cons. Aujourd'hui j'hésite, j'ai peur de lancer des prières à ceux qui ne le méritent pas. Car eux je ne veux pas qu'ils vivent heureux et sans peines, je leur souhaite le pire, et je sais que Dieu me le pardonnera. J'ai grandi sur un socle de vraies valeurs, les valeurs de la chrétienté, jamais le crucifié n'aurai admis ce que j'entends, ce que je vois. Je veux mourir sur cette croix et je dis à ceux qui ne suivent pas son chemin, brûlez en enfer !!!!!!!!!!!!!
JESUS, AIDE MOI
Je lui construisais un bateau, pas un de ceux qui vont en pleine mer, pas un de ces putain de yachts à St Tropez, mais plutôt un que l'on pousse sur le bord d'un cours d'eau, enfant et incrédule, fait de rien juste avec mon âme. Ma fée était enchantée. J'ai serré un boulon, puis deux, puis un de mes doigts a cassé, genre dans une douleur abominable et un bruit flippant, un film d'horreur quoi... L'os était carrément sorti, essayant de perforer la chair. J'ai hurlé, supplié Dieu de me tuer à l'instant. Ma fée, paniquée, essayait de me sortir des flammes, de cette souffrance. J'ai pissé dans mon froc quand j'ai pris cette massette dans la caisse verte. La main posée à plat sur l'établi, j'ai frappé une fois, deux fois, sans un son, juste le bruit des os. Le bateau n'était pas fini pourtant. Quand j'ai rouvert les yeux, ma fée pleurait et me montrait son bateau, inachevé. J'ai regardé ma main, ensanglantée, déchiquetée, une fois passée sous l'eau, elle est apparue, solide, normale, juste abîmée, l'os à sa place. J'ai resserré ce boulon en espionnant chaque partie de mon corps, en priant que rien ne casse à nouveau. Ce bateau je sais je ne le finirai jamais, trop de douleur, trop de douleur. J'ai caché la massette cette fois-ci, juste avant de m'endormir.............................................................
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