vendredi 25 janvier 2013

UN ANGE PASSE


Un ange passe... mauvaise passe...

 

J'ai envie de regarder par la fenêtre sans rien regarder.

 

J'ai envie de continuer mon histoire sans rien écrire.

 

J'ai envie de jouer comme un dingue avec mon fils sans bouger.

 

J'ai envie de pédaler des kilomètres sans pédaler.

 

J'ai envie de frapper dans mon sac sans cogner.

 

J'ai envie de ne rien faire et je cours partout............ pour rien.

jeudi 24 janvier 2013

666

Fallait prendre un peu d'avance, alors j'ai décidé de m'inscrire. J'aurai aimé prendre mon temps, gérer les pours et les contres, mais cette chose m'a poussé alors que je marchai sur la ligne verte. Parait qu'il faut réserver, y a du monde sur les rails sur ce putain de parcours. J'ai pris une place près du feu, c'est sympa les soirées d'été avec les chants, les guitares, les fous et les voyous. Je ne sais pas ce qu'il faut emmener, je n'ai rien prévu, j'irai comme je suis et puis si ça ne plaît pas, aller vous faire foutre. J'aurai aimé brûler un peu de gomme avant d'y aller. Je délire peut-être, probablement, mais c'est quoi vivre une compression horaire, c'est douloureux ? Dans l'instant, je vais m'abandonner dans les bras du diable, j'ai composé le numéro, et puis je vais taper du pied dans les graviers de ma cave, de toute façon l'inscription était gratuite.

dimanche 20 janvier 2013

ET PERSONNE NE DIT RIEN


Je répète...

 

Deux fois.....

 

Les vieilles s'habillent comme des gosses

Et les gosses s'habillent comme des putes.

 

Et personne ne dit rien

 

Qu'est-ce qu'y a ???

T'as perdu ta langue ???

Tu dis rien...

T'as perdu ta langue ???

Pigalle - Il te tape

Pigalle et moi, c'est une longue histoire et c'est pour la vie.
 
 

samedi 12 janvier 2013

LES HERISSONS, LE CHAT..............ET LA FOI


Mon chien me regarde de travers...faire pipi, caca, sniffer...Je descends les escaliers et dévale les marches sur le dos, cette araignée a préféré mon épaule aux murs boisés, elle savait que le combat était déjà joué : araignée du soir espoir !!!. J'atterris dans le lambris, ce coin de bois est douloureux, l'araignée est épargnée et je me tâte le dos en grimaçant. Il est dit que les araignées ne tissent leur toile que dans les maisons saines, celle-ci a donc choisi la mienne. Mon chien me regarde avec son air amusé, peut-être un peu satisfait.
Deux hérissons cavalent sous mes érables japonais (acer palmetum), la lumière les a surpris, et mon pas abîmé de ma chute aussi. La main sur le museau de mon chien, je les espionne, ceux là sont amoureux. Je continue ma route, inutile de les déranger plus longtemps, mon chien s'interroge. Ce n'est pas la première fois qu'ils viennent chez moi, ils s'y sentent en sécurité. Peut-être trouvent-ils le jardin joli.
Sur mon abri à poubelles siège ce gros matou, gris souris le pauvre, ses pattes ont disparu sous sa fourrure, il regarde mon chien, moi je n'existe pas. Mon pas cassé vers lui ne le perturbe pas, il ne bougera point. Un chat pourtant, ne cherchera pas le conflit délibéré avec un être à deux pattes, il battra en retraite et saisira sa chance de griffer quand l'occasion sera trop bonne. Alors lui, il reste là, passif, il connait la suite, je le laisse là, à son observatoire nocturne, son prédateur n'est pas moi et pas dans ma maison.
Les ados de cette rue préfèrent de loin discuter à fleur de mon allée de garage profitant ainsi de l'éclairage automatique, système ingénieux qui ne profite qu'aux noctambules, mammifères ou pas.
Mon chien remue la queue.
Je m'interroge, oublie de m'arrêter à ce lampadaire sacré, a cette touffe d'herbes favorite, mon chien est fâché.
Je rentre, monte dans ma chambre, allongée sur le lit, ma fée sommeille, mes mains sur ses hanches l'éveillent : "tu es pénible, il est tard et je dormais, t'es chiant!!!"
"Donc tu vas me quitter, partir d'ici pour ne jamais revenir, c'est ça ????!!!"
"Mais t'es dingue toi, je dors tu me réveilles et, et ... écoute faut dormir d'accord ?!!!"
Je quitte la chambre satisfait, bien content de ce qui s'est dit.
J'entrouve la porte de la chambre de mon fils, il respire fort, il est fatigué, les bras croisés derrière la tête, les cheveux dans les yeux, il sourit de ses rêves...
Le carrelage de la salle de bains est froid, mes genoux chauds, je lève les yeux au plafond et je murmure : "Alors quoi ???!!!! C'est ici la maison du bonheur???!! J'y suis vraiment ???!!" – Il m’a répondu « TA GUEULE »
La raison me soulève jusque dans mon lit et me ferme les yeux, il faut dormir maintenant...
 

Bérurier noir - Vive le feu

Une raya de bambins livre aux flammes leurs landaux
Une ribambelle de nains foutent le feu dans l'métro
Une armée de gamins qui brûle les magasins
Trois millions de lycéens carbonisent leurs bouquins
Une concierge allumée fout le feu au quartier
Le président fêlé enflamme l'Elysée
Trois secrétaires en chaleur calcinent leur directeur
Une tribu de bonnes soeurs incendie l'Sacré-Coeur
Laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï...
Un trio d'grands brûlés fait exploser l'hosto
Et 5000 chimpanzés dynamitent le zoo
Des rastas éclatés, c'est chaud dans le ghetto
Les feux dans la cité brûlent pour Géronimo
Des soldats cannibales rôtissent leur général
300 patrons qui craquent font sauter la baraque
Et un vieux bonze chinois se pétrole le minois
Le froid tue la fillette qui n'a plus d'allumettes
Les hooligans des stades préparent les jerrycans
Les jeunes chômeurs s'la donnent aux cocktails molotov
Des iraniens enflamment le corps de l'oncle Sam
Des squatters s'tapent un boeuf autour d'un grand feu d'keufs
Une gang de pyromanes se croit au paradis
Les pompiers en ont marre c'est la grève aujourd'hui
Il y a le feu partout c'est la fête des fous
Il y a le feu partout viv' le feu viv' les fous!