vendredi 30 novembre 2012

ANTI-EOLIEN

Je suis devenu le référent anti-éolien de ma petite commune campagnarde. Les gens s'interrogent, savent mais ne savent pas et me demandent, m'interrogent. Je vais te dire moi enculé de bâtard de la société Z, ici c'est moi le big boss, alors va te faire enculer avec tes moulins à vents, à frics. Ici c'est moi qui distribue l'ambiance, qui gère les conflits, la vie. Quand tu viens avec ton 4x4 mercedes polluant aux extrêmes nous vanter les joies d'une vie meilleure avec la sortie du nucléaire avec tes saloperies incontrôlables et aléatoires, je te dis va te faire mettre connard. Nous sommes venus ici pour voir s'épanouir un pic et pêche sur une boule de graisse en hiver, voir mon poteau hérisson chiper toutes les feuilles mortes de mon terrain et se mettre en boule quand des connards comme toi débarquent. Ici seul le vent nous perturbe, seul le bruit des oiseaux nous énervent le matin, et toi tu veux me pourrir la vie avec des infra sons, avec des ronronnements perpétuels inutiles. Si seulement tu avais assez de couilles pour venir me parler, je t'ouvre les portes de ma maison, de mon paradis, juste le temps pour toi de constater que tu n'es pas le bien venu. Je t'expliquerai le sens même de la vie, je t'emmènerai sur ces chemins que je transperce en tous temps, je te parlerai de la vraie vie, celle où ta merde n'a pas de place, et si par mégarde tu ne comprenais pas, je te tuerai, enculé de bâtard de promoteur de mes couilles de la société Z
Viens me rencontrer petite couille molle, je vais t'apprendre le sens du mot écologie, et je te promets, sur la tête de mes ancêtres, que je vais te détruire, te tuer si tu t'avises à implanter une seule de tes merdes sur mon territoire, je te traquerai jusqu'à ma mort, juste pour te couper les couilles. Quitte à tout perdre, je le ferai en tant que mâle, comme dans l'histoire de notre race, j'aiguiserai ma lance en os et te la planterai dans le coeur, je t'en fais la promesse, que je meurs à l'instant si je ne tiens pas ma promesse. Monsieur l'enculé de promoteur de la société Z, je vais te pourrir jusqu'à ta mort.

dimanche 25 novembre 2012

PAPA, VA TE COUCHER...

Son père boit, sa mère tremble, son chien boîte... Lui il coule des jours heureux, il tape un foot avec ses potes au terrain, il se fait engueuler par son père de temps en temps, la vie quoi ! Il fait le dingue devant les copains, il imite son père, ivrogne, déchaîné quand il boit, pas méchant, juste con, délirant, stupide. A l'école c'est pas le pied, la maîtresse l'envisage comme un surdoué avec un zest de taré, violent, sur-excité : "votre fils est hyper actif Monsieur, avez-vous pensé à voir un psy ?" Ta gueule connasse, ferais mieux de te sur-excité du cul pauvre conne ! Son père est, même sans avoir bu, un peu excessif, réaliste, comme son fils. Ses camarades ne l'aiment pas, il est beau gosse, violent, gentil, intelligent, trop dans un même corps, ça énerve, ça jalouse, ça déteste. Lui ça lui plaît bien, il distribue, des coups de pieds, des coups de poings, des coups dans leur gueule, de toute façon son père va débarquer. Puis c'est le procès à l'école, il a bousillé la lèvre d'un copain qui lui avait chipé le ballon, ben quoi, ça se fait pas, pas à lui, pas à lui, pas à lui bordel de merde !!!!!!!!!! Debout dos au tableau, devant ses camarades, les filles gloussent tendrement, les gars jubilent, lui baisse la tête, coupable de je ne sais quoi. Il encaisse, dégueule le soir en rentrant chez lui, bousille son ballon de foot, met un coup de latte au chien boiteux, embrasse son père avant d'aller au lit. 19 têtes blondes dans sa classe, le lendemain, tous très très sages, tout paraît normal, pour les autres, lui n'a pas dormi, lui a réfléchi à son coup de poing dans la gueule de con de son copain, lui se dit à le voir qu'il l'a mérité, il préfère ne pas aller en récré, si c'est pour faire la gonzesse avec les autres, non merci. Il ouvre son sac, sort son cahier, son crayon de papier HB taillé, aiguisé, il écrit :" si je dois mourir demain, ce sera aujourd'hui ! Et vous aussi !" Il sort au moment où tous les autres rentrent, la maîtresse s'interroge, puis fait asseoir les têtes blondes, gentilles, sages, pas comme lui, ce petit con. Au coin de la rue il regarde son école exploser, des cris, du sang partout, des bras, des corps mutilés, rien ne le choque, pas même la tête de la maîtresse qui a volé jusqu'à ses pieds, il prend son pied, son père vient le chercher, content de voir que seul son fils n'a rien. Mais la police essaie de comprendre, les médias sont choqués, à son âge, faire sauter son école, mais pourquoi, il est si jeune, à 9 ans rendez vous compte mesdames et messieurs, c'est dur. L'opinion générale est désabusée, trop jeune il tue 20 personnes avec le sourire d'un enfant de 9 ans qui aurait fait une bêtise, c'est pas grave.......
Et toi, ça te choque, elle ne te plaît pas mon histoire, tu kiffes à l'envers, qu'est-ce qui te perturbe, son âge ?
Moi, non, de toute façon c'est mon histoire, moi ce qui me choque, c'est comment et avec quoi il a fabriqué cette putain de bombe, COMMENT ET AVEC QUOI ? 
Internet, débile, c'est avec internet, cette saloperie qui va te tuer toi aussi, regarde bien autour de toi, nous sommes tous des internautes surinformés, surexcités, surdoués et surtout, internés dans cette merde.
Je sais comment te tuer, comment tuer des milliers de gens, je sais tout, ferme les yeux et laisse toi faire, je te vois, tu es transparent, je sais tout de toi, d'eux, et un jour tu sauteras toi aussi.   

vendredi 16 novembre 2012

MON SUICIDE

Je suis en train de me suicider.
Un ami très proche s'est jeté sur un TER il y a presque un an, je ne m'en suis toujours pas remis, j'en souffre énormément mais tout le monde s'en branle.
Des gens autour de moi sautent dans le canal pour en finir avec cette vie, avec leur maladie, et ils sont tous morts mais tout le monde s'en branle. Je ne sauterai pas sous un train, quoique...., je ne sauterai pas dans le canal, ça c'est sûr. J'ai choisi une torture plus longue, plus intense, celle de vivre. Le radical est plus simple mais je n'ai pas assez de couilles pour jouer dans la simplicité. Alors j'ai décidé de me suicider en me regardant décliner, souffrir, pleurer. Mon corps n'est qu'une douleur, intense, insupportable pour le mortel, mes os se nécrosent, disparaissent et je souffre en silence, mais personne ne veut le voir, personne ne peut le voir, tout le monde s'en branle. Même ma fée s'en branle, alors je me suicide tranquillement. Dans mon boulot de merde qui ne me rapporte rien, pas même de la tune, je bosse avec le sourire, à fond, tout le monde s'accorde à dire que je suis un bon gars sans savoir que je meurs. C'est une sensation bizarre, presque kiffante. Plus personne ne m'écoute, je parle dans le vide, comme si j'étais déjà mort, affolant... Alors dans tout ce merdier, j'ai décidé de continuer à vivre, pour voir, pour réaliser à quel point les gens sont méchants. 
Alors ce n'est pas un appel au secours, oh non, laisse moi tranquille, je veux savoir jusqu'où t'es capable d'aller dans la torture. Mon corps est anéanti, mais il me reste l'esprit, les yeux, alors je veille et l'ensemble se soutient, titube pour continuer. Si seulement juste avant de mourir je pouvais écrire encore quelques lignes, pour te dire comment j'ai souffert. Combien de temps cette saloperie va t'elle m'accorder, je sais que je suis condamné mais tout le monde s'en branle. Je ne veux voir aucun médecin, le savoir te tue direct. Ce qui est bandant, c'est de faire semblant, le bras gauche le long du corps presque mort et travailler, toujours travailler avec le sourire pour faire vivre mon fils et ma fée, sans rien dire. Hier j'ai failli me trahir, j'ai fait tomber un truc par terre, mais au final, tout le monde s'en branle. Il est plutôt cool mon suicide !

Pixies - Where is my mind



LA LOI DU PLUS FORT

Nous avons quitté la ville dans un tourbillon de fumée, aucun de nous trois ne voulait regarder derrière, désespérément seuls, mais la loi du plus fort est plus forte qu'elle en a l'air...

LE BONHEUR

Le bonheur est un chat qui traverse une 4 voies.
Le bonheur est une vieille dame qui boite sur du verglas.



La suite est pour toi, in comment...