mardi 8 mai 2012

TOUT SEUL A L'INTERIEUR

Je ne sais plus quand cette histoire a commencé, je m'étais pourtant dis que je vivrais bien comme un ermite, dans une forêt, avec pour amis les arbres, même pas les animaux, ils auraient été capables de venir me perturber. L'adolescence m'avait permis d'y songer, voire d'y croire, mais...D'ailleurs, j'étais le seul ado à me promener seul, près des étangs, à rester des heures à regarder les ondulations créées par ces petites araignées surfeuses à plus de 950 km/h. Il m'arrivait aussi de me planter sur le quai de cette usine grisâtre à regarder l'incessant va et vient d'une grue géante avec un énorme aimant au bout. A quoi pensais-je donc ? A rien !!! Et c'est ça qui est extraordinaire, c'est que je ne pensais à rien, du moins à rien qui aurait pu me faire augmenter mon rythme cardiaque. Alors ce garçon qui se promenait seul faisait donc ça, regarder sans fin des mouvements sans fin. J'adorais ça. Il y avait presque une hâte à y aller, un rituel, je passais même par des chemins de mon village dans l'espoir de ne rencontrer personne. La vie filait doucement du coup, sans heurts, j'aimerai vous raconter la suite mais là, vous voyez, la vie a changé, ça ne file pas tout doucement, moi tout seul devant mon étang, devant ma grosse grue aimant, on m'attend...

No one is innocent - Revolution.com

dimanche 6 mai 2012

ET MAINTENANT

J'aurai préféré que l'on m'annonce une guerre nucléaire, ça m'aurai fait moins peur que ce résultat ...
A tous ceux qui comme moi croyaient vivre en France, je vous souhaite bonne chance maintenant !

Arno - Je ne veux pas être grand

jeudi 3 mai 2012

AVRIL

ce blog n'est pas à jour, ce blog n'est pas à jour, ce blog n'est pas à jour.
mais où suis-je donc passé ?
plus de musique ? pourquoi ? je recommence donc.
D'hab avril m'est penseur, d'hab avril m'est douceur, d'hab avril m'est joueur...
Mais là, cher avril, tu as ... tu as .. tu as.!!!
Avril tu as été sympa, mais comme d'hab, avril m'est passé sous le nez.
Mais je sais, bien encré, qu' avril m'a fait du bien, c'est souvent toi qui grossit cette boule chaude qui va brûler mes crayons, je n'écris plus mais ... c'est gravé dedans, et là il n'y a plus de place, trop de feuilles vides, trop de crayons taillés...
Bon je m'occupe de la musique disparue, parce que sans elle, les crayons seront toujours bien taillés.